Saint-Mihiel (Meuse) : Le stand de tir réduit en cendres (MAJ 13/11)

L’Est Républicain / mercredi 11 novembre 2020

Il était un peu plus de 2 h 30, dans la nuit de mardi à mercredi, quand le centre de traitement de l’alerte des pompiers a été prévenu, un incendie était en train de ravager le stand de tir de Saint-Mihiel. À l’arrivée des pompiers de Saint-Mihiel, Lacroix-sur-Meuse et Commercy, le stand de tir de la Vaux-Racine, situé au-dessus du cimetière militaire route de Verdun, était la proie des flammes.

Si les pompiers n’ont rien pu faire pour sauvegarder une partie du bâtiment d’environ 300 m², ils ont mis toute leur énergie à la préservation des bâtiments voisins. Gérard Thiriet le président de la société présent sur les lieux a assuré qu’aucune personne du club ne fréquentait le stand depuis le début du confinement. Seuls les pas de tir extérieurs pourront être encore accessibles à terme ainsi que le 50 mètres qui se trouve dans le bâtiment restant.

Mobilisés eux aussi, les gendarmes ont ouvert une enquête pour déterminer l’origine du sinistre. Ce mercredi matin, les techniciens de la cellule d’investigations criminelles étudiaient avec minutie le site.

Cet incendie va raviver la tristesse des adhérents de la société de tir qui, en juin dernier, ont perdu Daniel Marchal, qui présidait aux destinées de l’association depuis 25 ans. En 2013, comme d’autres installations sportives de la ville, le stand de tir avait été victime de dégradations, toutes les vitres avaient été brisées et des tags dessinés sur les murs. Au cours de la saison écoulée, des travaux de réfection avaient été réalisés pour donner de la clarté au site ou encore favoriser l’accès aux personnes à mobilité réduite.

Aujourd’hui, il ne reste presque plus rien de ce stand de tir qui accueillait régulièrement le personnel du centre de détention de Saint-Mihiel, les gendarmes mobiles ou encore les policiers municipaux.

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Mise à jour du 13 novembre : c’était pour voler des armes à air comprimé

extrait de L’Est Républicain / une mise à jour de l’article ci-dessus

[…] Mobilisés eux aussi, les gendarmes ont ouvert une enquête pour déterminer l’origine du sinistre. Ce mercredi matin, les techniciens de la cellule d’investigations criminelles étudiaient avec minutie le site. Dans la soirée de mercredi, le procureur de la République donnait quelques précisions : « les personnes sont entrées par effraction, il y a eu un vol d’armes non létales et derrière un incendie volontaire pour maquiller les éléments d’ADN ou autre ». Une armoire forte contenant des armes (carabines et pistolets à air comprimé) a en effet été vidée. D’ici quelques jours un chien spécialisé dans les incendies viendra renifler les lieux pour aider les gendarmes dans leur enquête. […]

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