Valence : Des nouvelles de la centrale

Indymedia Nantes / lundi 30 janvier 2017

Centre pénitentiaire de Valence, 27 novembre 2016

Des nouvelles qui arrivent de l’intérieur de la prison de Valence nous informent de la situation qui a déclenché la mutinerie du 25 septembre dernier (et la suivante).

AURELIA COSTES, directrice du QMC, JEAN-LUC LAFORCE, major (les deux sont en couple) et AUDREY RALLEJEAU (lieutenant, la plus sale de ces bourreaux) ont rencontré peu avant MARIE-LINE HANICOT, directrice de la direction interrégionale de l’AP de Lyon, tristement célèbre pour détenir le record de transfert disciplinaires.

Cette rencontre, qui devait être secrète, mais dont certains détenus ont eu connaissance, avait comme but de faire pression sur le ministère pour que la Centrale soit complètement fermée avec un régime de type MA et pour y déployer tout un arsenal sécuritaire et de surveillance (encore plus de caméras… etc).

Voilà donc les noms des responsables de la situation de merde que subissent les détenus de Valence. On se souviendra que trois d’entre eux ont été condamnés à trois ans de prison, d’autres ont été transféré ailleurs, loin de leur proches. Et le 27 novembre, une nouvelle mutinerie a éclaté : des prisonniers se sont emparés des clés, ont libéré d’autres, puis un feu a été allumé.

« Et il faudra être capable de soutenir un tel mouvement [de mutinerie] à l’extérieur avec un peu plus que des banderoles « vive la révolte » (cit. de « La rage et la révolte » p. 143)

 

Ce contenu a été publié dans Anticarcéral, Les outils de l'ennemi, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.