Paris et Seine-Saint-Denis : Contre l’état d’urgence, contre le PS

Indymedia Nantes / jeudi 18 février 2016

PS 3é fevrier 20165 permanences du PS ont perdu leurs vitres

Dans les derniers jours 5 locaux du PS ont eu leurs vitres defoncées à Paris et en Seine Saint Denis :
Dans le IIIème (40 rue Charlot), le XVème (36 rue Mathurin Régnier), le Vème (328, rue St Jacques), aux Lilas (rue du 14 Juillet) et au Pré Saint Gervais (33 rue Gabriel Péri).

S’opposer à l’état d’urgence c’est s’opposer à l’Etat tout court et au parti au pouvoir le PS.

Cela ne se fait pas avec des promenades traine-savates aux côtés de partis politiques, syndicats et bigots obscurantistes ni avec des banquets avec des religieux ou juste en se plaignant de la violence policière.

Vive l’action directe!

Ils envoient leurs flics défoncer nos portes, défonçons leurs vitres (ou autre)!

Contre l’Etat!

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Le Parisien / vendredi 19 février 2016

PSQui en veut au Parti socialiste ? [tout le monde! NdAtt.] Dans la nuit de jeudi à vendredi, la permanence locale du parti socialiste, rue du Faubourg Saint-Jacques (Ve) a été vandalisée.

« Depuis dix jours, nous sommes victimes de dégradation de serrures, de gros tags et de bris de verre. Jamais de vol », déplore Emmanuel Grégoire, adjoint à la maire de Paris et secrétaire fédéral du PS dans la capitale.

Ce sont les policiers qui ont découvert les faits alors qu’ils étaient en patrouille dans le secteur à 2 heures du matin : six grandes vitres étoilées, pas de trace d’effraction mais des dégradations volontaires. Une enquête a été ouverte, confiée au commissariat du Ve-VIe. Les projectiles utilisés n’ont pas été identifiés. La section, au nom de la fédération du parti socialiste, a porté plainte ce vendredi matin. « Nous portons plainte à chaque fois », insiste Emmanuel Grégoire. Plusieurs arrondissements (IIe, IIIe, IVe, Xe) ont été visés. […] Le PS avait déjà été visé par une série de dégradations du même acabit il y a deux ans. […]

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Libération / mardi 23 février 2016

Des revendications et dégradations nocturnes. La semaine passée, des sections du Parti socialiste ont été vandalisées à Paris. Tags, dégradation de serrures, vitres fissurées au marteau… Plusieurs arrondissements ont été touchés : au moins les IIIe, IVe, Ve, Xe et XXe. Le secrétaire fédéral de Paris, Emmanuel Grégoire, ne montre pas de signe d’inquiétude. Il explique : «Ce n’est pas la première fois que ça arrive. En 2012, déjà, on a subi une série de dégradations.» Il y a deux ans, l’auteur des faits avait été interpellé et interné en psychiatrie, selon le Parisien. Cette fois, les vandales seraient des «anarchistes» opposés au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, explique Emmanuel Grégoire. Une plainte a été déposée «comme après chaque dégradation», mais pas de précautions supplémentaires au niveau de la sécurité. La police enquête.

Depuis l’arrivée de François Hollande à l’Elysée, les dégradations des sections socialistes se sont multipliées sur tout le territoire. Un secrétaire national explique : «Beaucoup de socialistes sont fâchés, ils ne comprennent pas la politique du gouvernement, mais ils ne cassent pas. Ils restent dans une revendication simple lors des réunions de sections. Ou bien ils envoient des courriers au siège du Parti socialiste. Les plus furieux rendent leur carte.» Il ajoute : «Les casseurs sont souvent des gens de l’extrême gauche, des gens qui ont toujours été opposés à notre politique. Ils nous détestent encore plus depuis que nous sommes au pouvoir.»

Les socialistes ne sont pas les seuls dans le viseur. La permanence du député ecolo François de Rugy a été ciblée dimanche soir. Et ce n’était pas la première fois. François de Rugy, qui a quitté EE-LV l’été dernier, soutient la politique du gouvernement. Pire aux yeux des militants écologistes, le député de Loire-Atlantique est même favorable au référendum proposé par François Hollande au sujet du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Dimanche, après la dégradation de sa permanence à Nantes, quatre hommes ont été interpellés et placés en garde à vue. François de Rugy, qui en a «ras le bol» a déposé une plainte : ils seront jugés dans les prochains mois.

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