Des mauvais moments pour les bleus (mi-octobre 2018)

Soyaux (Charente) : Deux voitures brûlées et cocktail Molotov contre le poste de police

Charente Libre / lundi 1er octobre 2018

Ce n’est pas la descente pendant à peine 36 heures d’une compagnie de CRS qui a fait retomber la pression au Champ-de-Manoeuvre. Officiellement, il n’y a eu aucun incident à Soyaux ce week-end: en réalité, alors que les CRS étaient dans le secteur, deux véhicules ont été incendiés dans la nuit de samedi à dimanche, vers 1h du matin, entre les boulevards Léon-Blum et Louis-Jouvet. L’un des véhicules était volé. Les restes de l’incendie sont encore visible ce lundi.
Et un cocktail molotov a été jeté sur le bureau de la police nationale au Champ-de-Manoeuvre. Heureusement, le bureau n’a pas été incendié. Mais la devanture porte les stigmates de la tentative d’incendie.

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Roubaix : Touchés, coulés

La Voix du Nord / mardi 2 octobre 2018

On en sait un peu plus, ce mardi matin, sur l’importante opération policière, menée lundi en fin d’après-midi, rue de Cassel dans le quartier de l’Alma. C’est une dalle de béton de plusieurs kilos qui a été projeté en plein pare-brise d’un véhicule de police, blessant légèrement deux fonctionnaires. Mais les conséquences auraient pu être bien plus graves. [le reste de l’article est payant – mais on comprend l’essentiel ! NdAtt.]

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Vénissieux (Rhône) : Touchés, coulés 2

Actu17 / mercredi 10 octobre

Les policiers de la BST de Vénissieux étaient en patrouille à bord de leur véhicule ce lundi soir lorsqu’ils ont été la cible d’un projectile.
Il était environ 21 heures. De passage sur le rond-point Marcel Cachin, à l’angle de la rue Jean Cagne à Vénissieux, dans la métropole de Lyon, les policiers en patrouille ont reçu un carreau de carrelage sur le toit de leur véhicule. Le carreau de 20 cm sur 20 cm s’est enfoncé de plusieurs centimètres, heureusement sans faire de blessé.
Selon les premiers éléments de l’enquête, ce carreau aurait été lancé du 9ème étage du bâtiment situé au numéro 8 de la rue Marcel Cachin.

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Montélimar (Drôme) : Aux Catalins, les élèves caillassent les flics

Le Laboratoire Anarchiste / samedi 13 octobre 2018

Vendredi 5 octobre 2018, les élèves caillassent les flics

Au lycée des Catalins, Montélimar (26), certain-es enseignant-es n’ont pas aimé les manières protocolaires de l’ancienne proviseure. En effet, lorsqu’il s’agissait de discipline, sanctions, punitions etc, elle rappelait sans cesse aux profs, qu’il fallait respecter les droits des élèves et des parents. On ne pouvait pas coller un gamin comme avant ou le faire exclure.
Suite à la découverte de balles réelles dans un atelier et en raison de la lenteur précautionneuse de la proviseure, il-elles ont fait un tel  ramadan, qu’elle fut obligée de démissionner, chose extrêmement rare dans l’Éducation nationale. Habituellement, seul le recteur peut virer ou faire muter un membre de l’administration.
Depuis cette rentrée, donc, le lycée se trouve avec un nouveau proviseur parachuté d’un bahut voisin. Il voulait « tourner la page » en serrant les boulons disciplinaires… Et écoutait un peu trop, ceux et celles qui disaient qu’au lycée, on entrait et sortait « comme dans un moulin » .
C’est pour cette raison qu’au bout 3 semaines, il décide de fermer le portail, en le laissant ouvert juste 10 minutes à l’heure pour laisser entrer et sortir les élèves. Tant pis si les jeunes devaient attendre presqu’une heure avant de sortir pour fumer une clope ou s’acheter un café chez la dame qui en vendait dans le parking. Fidèle aux méthodes antiques, le proviseur a pris cette décision sans consulter les élèves.
Au bout de quinze jours les jeunes ont craqué. Le vendredi 5 octobre, ils ont fait un blocus. Les flics sont arrivés à la hussarde, avec gyrophare et tambour battant. Lors d’un contrôle d’identité d’un élève motard, ils ont matraqué et gazés les trop curieux. Un élève fut amené à l’infirmerie. Les jeunes, furieux, ont répondu en caillassant les flics. Un élève a craché dans la figure du proviseur. C’était une belle leçon pour la nouvelle équipe administrative. Dès lundi matin, les élèves étaient contents de voir que de nouveau, leur portail était ouvert comme ils disaient « H24 ».

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La Courneuve (Seine-Saint-Denis) : Toujours contre les bleus

Le Parisien / lundi 1er octobre 2018

Dimanche vers 17 h 45, à La Courneuve, avenue Roger-Salengro un automobiliste a renversé une cycliste puis s’est enfui. La police en possession de son immatriculation n’a pas eu de mal à le localiser à Stains dans la cité du Globe. La voiture de l’auteur était bien stationnée au pied d’un immeuble. Celui-ci n’a pas fait de difficulté quand les forces de l’ordre sont venues l’interpeller.

En revanche une vingtaine de jeunes sont sortis des immeubles environnants et s’en sont pris aux fonctionnaires. Des jets de pierre ont été lancés. L’une d’elles a atteint un agent à proximité de l’œil. Les policiers ont dû faire usage du Taser et du flash-ball pour contenir le groupe. Trois patrouilles de police et celle de la brigade anticriminalité (BAC) sont parvenues à emmener le suspect. Cet homme de 23 ans a été placé en garde à vue. Le policier blessé s’est vu prescrire trois jours d’ITT. La cycliste est légèrement blessée.

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Nîmes : Tout le monde caillasse la police…

Midi Libre / vendredi 5 octobre 2018

Des policiers auraient été blessés lors d’une opération ce vendredi soir à  Pissevin.
Ce vendredi soir, plusieurs policiers ont été pris à partie lors d’une intervention  près de la galerie Richard Wagner. Les fonctionnaires de police auraient essuyé des jets de pierre, a-t-on appris de source officielle. Une policière a été légèrement blessée au niveau du bras.

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Trappes (Yvelines) : … et les pompiers aussi

Le Parisien / jeudi 11 octobre 2018

Les pompiers ont été pris pour cible durant la nuit de mercredi à jeudi, à Trappes. Les soldats du feu intervenaient peu après 21 h 30 pour circonscrire un feu de broussailles dans la zone d’activité des Bruyères . Alors que le camion franchissait le le pont Marcel-Cachin, il a reçu une pierre qui a endommagé le pare-brise. Dans l’habitacle, deux pompiers ont été touchés par des éclats de verre. Ils se sont rendus à l’hôpital pour faire vérifier l’état de leurs yeux mais ils n’ont pas été blessés.

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Rennes : Le spectre de l’ultragauche hante la rue de la soif

extrait de Rennes Infos Autrement / vendredi 5 octobre 2018

Comme tous les jeudis soir, la place des Lices était noire de monde ! Comme tous les jeudis soirs, des policiers étaient en patrouille pédestre pour sécuriser les lieux. Devant le Bar Hic, peu avant minuit, ils ont été outragés par un individu âgé d’une vingtaine d’années. Au cours de leur interpellation, ils ont été pris à partie par des fêtards rennais et ils ont reçu des bouteilles et différents projectiles. Deux personnes, dont l’individu irascible et un mineur, ont été placées en garde à vue. […]

[…] les forces de l’ordre ne comprennent pas les invectives, les violences. “Le problème est d’ordre éducatif et sociétal. A Rennes, il y a une très forte concentration de gens d’ultragauche qui cultivent un sentiment primaire anti-flic. Certains n’ont pas peur de se faire embarquer. Ils provoquent. Ils font tout en sorte pour cela se passe mal pour se poser ensuite en victime. […]”

 

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