Braves gens, voyagez tranquille, l’État veille sur vous

Hauts-de-France  : Les réservistes de la Gendarmerie (qui a dit Benalla?) dans les TER

Le Parisien / mardi 24 juillet 2018

[…] Pour améliorer la sécurité dans les TER et lutter contre ce sentiment d’insécurité, la région Hauts-de-France vient de solliciter la Gendarmerie nationale. Jusqu’à la fin de l’année, 120 patrouilles seront déployées sur le réseau TER. Elles seront composées de trois militaires réservistes et parfois « d’actifs », qui auront pour mission de surveiller les trains et les gares, situées dans leur zone de compétence.

Les secteurs et dates d’intervention ne sont pas encore fixés. « Nous sommes dans une phase de rodage, confie le lieutenant-colonel Mahey du groupement de gendarmerie de l’Oise. Notre objectif est d’aller sur l’ensemble des liaisons TER pour assurer la couverture la plus large possible. » Plusieurs actions ont déjà été menées ce mois-ci dans le secteur de Chantilly mais elles n’ont pas été satisfaisantes, en termes d’organisation. Elles devraient donc reprendre d’ici quelques jours.

Les réservistes ont été sensibilisés aux risques ferroviaires, durant une journée. Leur présence sera avant tout préventive mais en cas d’actes répréhensibles, ils interviendront. Franck Dhersin, vice-président du conseil régional chargé des transports, se veut toutefois rassurant : « Il y a très peu d’actes de délinquance dans les trains. Les gens ont surtout un sentiment d’insécurité. Et il est plus fort dans les territoires situés en dehors des axes urbains. Nous souhaitons montrer aux usagers que nous y sommes attentifs. »

« Ce sentiment ne se traduit pas forcément par des chiffres, confirme le lieutenant-colonel Mahey. Mais la sécurité dans les mobilités est un élément que l’on ne doit pas abandonner. Nous devons être davantage présents. » Le dispositif est expérimental et coûtera à la région 245 000 €. « Un bilan sera dressé en fin d’année pour trouver les meilleures solutions à déployer », précise Franck Dhersin. « C’est une bonne chose mais il ne faut pas que ça se fasse au détriment de la présence d’autres personnels, insiste Alexis Cosma, président de l’association Lutece. C’est important d’avoir une surveillance continue. »

Le dispositif de la gendarmerie intervient en plus des moyens déjà mis en oeuvre pour sécuriser le réseau. La sûreté générale de la SNCF réalise en effet des patrouilles, tous les jours, dans les TER et Intercités de l’Oise ainsi que dans les gares. Les missions des 34 agents (13 sont basés à Beauvais, 21 autres à Creil) consistent à prévenir, faire appliquer le règlement, sécuriser les abords des gares et protéger les installations, appuyer les opérations de lutte anti-fraude… par équipe de trois minimum. Ponctuellement, des opérations communes ont lieu avec la police et la gendarmerie. « Ce dispositif expérimental est voué à être pérennisé, explique-t-on à la SNCF. C’est un plus pour nos clients. Ils se sentiront rassurés de voir les forces de l’ordre dans les trains. »

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Orne : Pompiers et vigiles, un seul combat !

L’Orne Hebdo / jeudi 12 juillet 2018

Le Sdis de l’Orne et l’agence d’Evreux de Sécuritas ont signé une convention de partenariat jeudi 5 juillet 2018.
Laurent Lefebvre, directeur de l’agence d’Evreux de la société Sécuritas Surveillance, l’affirme : « Les valeurs de nos activités sont communes. [On avait aucun doute là-dessus; NdAtt.] C’est une relation de confiance et de partenariat qui s’installe dans le temps ».
Il était, jeudi 5 juillet, dans les locaux du Sdis (Service départemental d’incendie et de secours) afin de signer une convention de partenariat visant à promouvoir le volontariat. Et l’emploi.

À ce jour, la société Securitas (sécurité privée) compte 24 sapeurs-pompiers volontaires ornais parmi ses effectifs (230 au total). Et cela pourrait augmenter dans un avenir proche. Comme le confirme Laurent Lefebvre : « Je viens d’apprendre que Sécuritas a remporté l’attribution d’un nouveau marché, chez un client très important, impliquant de nouvelles prestations. Je vais avoir besoin de 15 nouveaux collaborateurs, des sapeurs-pompiers ».

Cette convention de partenariat a un triple objectif : faciliter la disponibilité des personnels employés par la société et pompiers volontaires au sein du Sdis de l’Orne, créer un lien fort de formation entre les deux structures pour faciliter la formation des personnels de Sécuritas, créer un partenariat dans le cadre d’un retour à l’emploi des sapeurs-pompiers.
Le directeur poursuit : « Nous sommes intéressés, de par notre activité, par les profils de sapeurs-pompiers. Nous diffuserons donc auprès du Sdis les vacances de postes ».
Un partenariat gagnant-gagnant qui devrait permettre à des pompiers sans emploi de retrouver une activité sur leur territoire.

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