Apologie de la fraude dans les transports et du cassage de gueule de contrôleurs

Besançon et Saint-Malo : Rébellion contre les chauffeurs zélés de Keolis

Ouest-France / Jeudi 26 juillet 2018

Saint-Malo. Un chauffeur et une contrôleuse de la société Keolis ont été agressés dans un bus, ce jeudi 26 juillet après-midi. Aux alentours de 15 h, un bus du réseau de transports Mat s’est arrêté dans la rue Moka. Deux personnes, un homme et une femme, ont voulu monter à bord. Le chauffeur a souhaité contrôler leurs titres de transport. La femme s’est emportée, a refusé et est devenue violente. Elle a insulté le chauffeur et lui a donné plusieurs coups de poing.
Le chauffeur a appelé une contrôleuse à l’aide, qui a reçu des coups de pied de la même personne. Les deux passagers du bus sont partis en courant. La police a ouvert une enquête. Les personnels de Keolis n’ont pas été blessés mais restent choqués.

Est Républicain / Vendredi 20 juillet 2018

Cinq mineurs ont été interpellés ce mercredi, aux alentours de 15 h 30 sur le quartier Rivotte à Besançon, après avoir, pour l’un d’entre eux au moins, caillassé le bus duquel ils venaient d’être expulsés. Ce groupe de jeunes garçons, en compagnie de quatre autres adolescents, était installé à bord du transport en commun. Ils n’avaient pas de titres de voyage. Le conducteur passe outre, puis aperçoit l’un d’entre eux fumer un joint. Il décide d’intervenir et lui ordonne d’éteindre l’objet du délit. Il se fait aussitôt insulter par la bande mais parvient à se faire obéir et leur ordonne de tous descendre au niveau de l’arrêt des Jacobins. Une fois à l’extérieur, les ados ramassent et jettent des pierres sur le bus. Ils brisent une vitre latérale. L’alarme est déclenchée. La police intervient dans les minutes qui suivent et, grâce au signalement donné par les témoins et le chauffeur, retrouvent cinq des neuf « casseurs » dans le secteur.

Ces derniers ont été placés en garde à vue. Ils ont nié, bien évidemment, les faits. Néanmoins, l’un d’entre eux a été formellement reconnu comme « caillasseur » principal. Il a reçu une convocation ultérieure à se présenter devant le juge pour enfants afin de répondre de ses actes. Les quatre autres ont été relâchés sans poursuites, faute d’éléments à charge suffisants susceptibles de prouver leur participation à la curée.

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Toulon (Var) : Le crime, c’est d’être pauvre

Var-Matin / Mercredi 25 juillet 2018
Venu sans avocat à l’audience ce mardi, Siriki S. a tenté de se défendre à la barre du tribunal correctionnel de Toulon. Il devait répondre d’outrage et de violence sur personne chargée de mission de service public. En l’occurrence, quatre agents de la RMTT, qui réalisaient un contrôle à bord d’un bus le 27 avril dernier, à La Valette. Le prévenu n’avait pas validé son ticket.

« Ils me sont tombés dessus, comme si j’avais commis un crime, exposait-il devant les juges. Ils m’empêchaient même de respirer.« Sa version des faits a été contredite, à la fois par les agents du réseau de bus et par une passagère témoin de la scène. Qui disaient la même chose. Les contrôleurs auraient été bousculés et sont tombés.

« Il n’y a pas eu d’exploitation de la caméra du bus« , regrette le tribunal. « On y voit bien que je n’ai rien fait« , assurait encore le prévenu. Pour la partie civile, maître Virginie Pin décrit « un dossier malheureusement banal, avec un passager qui ne paie pas. Les victimes font un travail difficile. »

Le parquet tient dompte du casier vierge et du statut d’étudiant du jeune homme, pour demander des heures de travail d’intérêt général. Le tribunal l’a finalement condamné à 500 euros d’amende avec sursis, pour les seuls outrages, en le relaxant sur les violences. Et a accordé 150 euros de dommages et intérêts à chacun des contrôleurs. Plus les frais de justice.

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Metz (Moselle) : Y’a pas 36 moyens de se soustraire à un contrôle …

Lorraine Actu / Mercredi 25 juillet 2018

Un passager d’un bus de Metz (Moselle) s’en est violemment pris à trois contrôleurs, mardi 24 juillet 2018. L’homme âgé de 30 ans avait tenté de se soustraire à un contrôle de titre de transport, dans la ligne A du Mettis, au niveau de l’arrêt Square du Luxembourg. Il a pour cela tenté de passer en force au milieu de trois contrôleurs des Transports de l’agglomération de Metz Métropole (Tamm).

Selon une source policière, l’usager a commencé par frapper un premier contrôleur au niveau du nez. Un second agent a reçu un coup de coude à l’arcade tandis qu’une troisième dit avoir été poussée. Les contrôleurs ont tous déposé plainte. L’auteur des violences devrait être jugé ce mercredi 25 juillet pour violences ayant entraîné une incapacité inférieure à huit jours. Lors de sa garde à vue, il n’avait pas reconnu les faits.

Le Républicain Lorrain / Mercredi 25 juillet 2018

Lundi en fin d’après-midi, la police est appelée à la rescousse après l’agression de trois contrôleurs à l’arrêt Square du Luxembourg, à Metz. Un Messin de 30 ans a essayé de se soustraire à un contrôle dans un bus en poussant et en assénant des coups à trois agents des Tamm (Transports de l’agglomération de Metz-Métropole). Interpellé et placé en garde à vue, le mis en cause devrait être jugé ce mercredi en comparution immédiate au palais de justice de Metz pour violences volontaires sur personnes chargées d’une mission de service public. Aucun certificat médical faisant état d’une Incapacité temporaire de travail (ITT) n’a été délivré aux victimes.

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Y’a un mois déjà…

Tout Metz / Mercredi 27 juin 2018

Des contrôleurs ont été victimes d’une agression de la part d’un passager dans un Mettis stationné place Camille Hocquard le 26 juin 2018. Le jeune homme de 19 ans, originaire de Metz, n’a visiblement pas apprécié de se faire contrôler, d’autant plus qu’il n’avait pas de billet. Devenu très violent et menaçant, l’homme a du être maîtrisé par les agents des TAMM qui ont du faire appel aux services de police. Durant l’altercation, poussé par l’agresseur, l’un des contrôleurs a été blessé après avoir percuté une barre de fer. Placé en garde à vue, l’homme a subi un examen psychologique à la demande du parquet. Il devrait être jugé dans les jours à venir.

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Mamirolles (Doubs) : Des coups dans les côtes pour le contrôleur !

France Bleu Besançon / Jeudi 5 juillet 2018

Suite à l’agression d’un contrôleur mercredi après-midi en gare de Mamirolle (Doubs), les syndicats Sud Rail, CGT et CFDT ont appelé les contrôleurs à ne pas prendre leur poste et faire valoir leur droit de retrait. Neuf agents de Besançon, dix-huit à Dijon et cinq à Dole ont suivi le mot d’ordre pour protester contre cette agression et réclamer à la direction de la SNCF la possibilité de travailler en sécurité. Jeudi après-midi à 14 heures, 13 TER  étaient supprimés. Vers 14h30 mercredi dans le TER Besançon-Valdahon, un contrôleur demande leurs billets à trois voyageurs qui refusent, s’énervent et frappent le cheminot. L’agression est très violente. Les agresseurs s’échappent et le contrôleur de peur de les voir revenir réussit à remonter dans le train. La victime souffre de trois côtes cassées, d’après le syndicat Sud Rail, a s’est vu notifier cinq jours d’arrêt de travail, ce que confirme la SNCF. Un Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) extraordinaire a été convoqué jeudi pour évoquer cette agression. Les agresseurs identifiés étaient toujours en fuite ce jeudi matin.

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Marseille : La PSQ, ça veut dire la guerre aux fraudeurEs et aux sans-papiers

La Marseillaise / Samedi 21 juillet 2018

Dans le cadre de la mise en place de la Police de Sécurité du quotidien, une troisième opération coup de poing dans les transports a été menée jeudi après-midi, dans la région. Pas moins de 168 effectifs ont été mobilisés regroupant des policiers de la Sécurité Publique, de la Police aux Frontières, des CRS ainsi que des gendarmes du Groupement Départemental. Sur les deux premières opérations, 9 000 personnes ont étés controlées, 350 contraventions ont été dressées et il y a eu 22 interpellations. Epaulé par les polices municipales et la police ferroviaire, les agents ont procédé à des fouilles de passagers, de bagages, de cars, et jusque dans les TER pour « renforcer la lutte contre l’insécurité et la fraude » entre Marseille, Aix, Toulon et la « Côte bleue ». Si les problème de sécurité sont réels pour les passagers, cette opération pose néanmoins la question d’une véritable présence humaine à bord des trains.

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