Besançon : Gendarmes assassins, cathos complices [MAJ 13/06]

Mise à jour du 13 juin : la revendication

Besançon: Tags partout en soutien à la ZAD

Indymedia Nantes / mardi 12 juin 2018

Dans la semaine du 31 mai au 7 juin, plusieurs tags ont été inscrits en solidarité avec les barricadier.e.s de la ZAD de NDDL, avec Maxime qui a perdu sa main à cause d’une grenade ainsi qu’avec toutes les personnes impactées par la répression.

A divers endroits de Besançon, des dizaines de tags sont venus rappeler les mutilations des forces de l’ordre dans le bocage nantais et la lutte acharnée d’une partie des occupant.e.s contre la mainmise de l’État sur nos vies et nos plantations: sur la permanence LREM de la rue des Artisans, on pouvait lire « Ah ZAD ira, ZAD ira, les politicards à la lanterne… » sur le long de la façade. Un gros « ZAD » en noir a été inscrit sur la façade blanche écarlate de l’église du Sacré-cœur. Dans le même temps, l’église Saint-Joseph s’est fait décorer d’un « Plutôt agitateur que prêcheur » et d’un « ¨Pour Maxime ». La veille du rassemblement annoncé « Contre les violences d’État, pour des ZAD partout ! », trois statues ont eu leurs mains repeintes à la peinture rouge, comme cela a été fait à Rennes il y a quelques jours : Jouffroy d’Abbans sur le pont Battant, la fontaine du Doubs au carrefour de la rue Mégevand et de la rue Ronchaux, mais aussi l’Homme et l’Enfant dans la promenade des Glacis (à côté de la Gare Viotte). Enfin, les murs de la cathédrale Saint-Jean, ainsi que sa partie en chantier ont été recouverts de slogans: « ZAD vaincra ; ZAD partout ; la police mutile; Feu aux aménageurs » ou encore « Gendarmes assassins, cathos complices ».

D’autres inscriptions ont vu le jour sur la promenade au bord du Doubs.

En période estival et touristique, repeignons les centre-ville de nos rages, de nos solidarités acerbes contre le pouvoir et ses flics !

Cultivons notre aversion pour l’Etat et ses divers collabos !

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L’Est Républicain / jeudi 7 juin 2018

Il y a un an, presque jour pour jour (c’était le 15 juin 2017), des tags avaient sali les murs vénérables de la cathédrale Saint-Jean.
Nouvel épisode, tout aussi peu artistique et également imbécile, découvert ce jeudi matin sur ces mêmes murs. En caractères verts, moins gros que l’an dernier, sont écrits ces mots : « Gendarmes assassins, cathos complices ». Difficiles à décoder. [peut-être que les journaleaus ne connaissent pas les histoires de Remy Fraisse, d’Adama Traoré, d’Angelo Garand et de tant d’autres, ainsi que de tou.te.s les blessé.e.s par les GM… NdAtt.]



En 2017, c’était, disons, peut-être plus clair, mais tout aussi délictuel : « Nos vies, nos corps nous appartiennent », et « A bas la charité, vive la solidarité »,
Les auteurs n’assument pas leurs propos, puisqu’ils opèrent de nuit, à la sauvette.
L’an dernier encore, des tags avaient vandalisé l’église Saint-Martin des Chaprais et l’église Saint-Joseph, avenue Villarceau.

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D’autres tags sont apparus en ville (source : La rue ou rien) :

Fontaine du Doubs, à l’angle de la rue Ronchaux et de la rue Mégevand

 

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