Rochefort et Echillais (Charente-Maritime) : la mairie repeinte contre l’incinérateur

Sud Ouest / samedi 13  juin 2015

mairie-peinture-6135295_800x400Le rez de chaussée et le bureau du maire ont été ciblés dans la nuit de vendredi à samedi. Un acte à relier avec les crispations autour du projet d’incinérateur ? Plusieurs employés de la mairie étaient affairés depuis 5 heures ce samedi à nettoyer la façade de l’hôtel de ville. Elle a été maculée de peinture rouge  dans la nuit de vendredi à samedi, « vers 3 heures du matin par deux individus » indique le maire-adjoint en charge du commerce, Gérard Pons, sur place ce samedi matin avec le maire Hervé Blanché.

Les deux élus des Républicains supposent qu’il existe un lien avec les manifestations anti incinérateurs d’Echillais, proches des zadistes, en raison de la cible des projections de peinture : le rez de chaussée et le bureau du maire au premier étage. [..]

—————–

Sud Ouest / lundi 15 juin 2015

L’opposition cytoienniste se dissocie et fait du conspiratinnisme

Membre du collectif d’action citoyenne opposé à l’agrandissement de l’incinérateur d’Echillais, Thierry Kieffer « se désolidarise » de la dégradation de la façade de la mairie de Rochefort, maculée de peinture rouge dans la nuit de vendredi à samedi. « C’est sale et cela n’a aucun sens. Nous menons des actions de désobéissance civile mais pas des dégradations ou des actes contre des personnes et des bâtiments. » L’opposant au centre multi filières dit aussi avoir « l’impression que des actes sont estampillés anti-incinérateurs pour nous décrédibiliser » en citant l’exemple d’affichages sauvages à Royan alors imputés à PRA (Pays rochefortais Alert’)

—————–

Sud Ouest / mercredi 27 mai 2015

Des tomates contre le maire de l’incineriteur

Dans la nuit du 24 au 25 mai, le jardin du maire d’Échillais Michel Gaillot, situé aux Chaumes, à deux pas des jardins familiaux, a été vandalisé. Des pieds de tomates ont été coupés et des artichauts piétinés. « Il est clair que c’est moi qui étais ciblé, une fois de plus », soupire Michel Gaillot. En effet, aucun autre jardin aux alentours, pourtant tout proches, n’a été l’objet de dégradations. Si Michel Gaillot ne veut pas s’avancer sur l’identité du ou des auteurs, il se déclare toutefois las de ces actes. « Ça devient pénible d’être la cible d’une minorité de gens », s’agace-t-il.

Le 12 mai, l’une des vitres de son domicile avait été brisée par une tomate jetée par un opposant à l’incinérateur lors d’une manifestation. […]

 

Ce contenu a été publié dans Antiélectoral, Antitech, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.