Prison de Chambéry : Ils sont sortis par la grande porte

France Info / mercredi 27 avril 2022

Deux détenus, âgé de 18 et 30 ans et purgeant des peines pour des faits criminel, se sont évadés ce mercredi matin de la maison d’arrêt de Chambéry, profitant de l’ouverture de la grande porte lors du départ des surveillants de service cette nuit. Les deux fuyards ont été interpellés par les forces de l’ordre 45 minutes plus tard, à proximité de l’établissement pénitentiaire.

L’alerte a été donnée lors du départ du service de nuit à 7h00 ce mercredi 27 avril. Le surveillant de la porte d’entrée constate que deux détenus armés d’une barre de fer profitent de l’ouverture de la grande porte pour s’évader de la maison d’arrêt de Chambéry.

Selon Sylvain Royère, secrétaire général adjoint du syndicat UFAP UNSa Justice, « les deux détenus étaient présents dans leur cellule quelques minutes plus tôt lors du contrôle de 6H45, mais suite à ce contrôle d’effectif ils sont passés par la fenêtre de leur cellule, puis ont cheminé par les toits des ateliers avant de descendre et d’attendre l’ouverture de la porte d’entrée pour se faire la belle ».
Un des surveillants du service de nuit a alors poursuivi les deux fuyards sur une centaine de mètres mais « ils se sont retournés contre lui en le menaçant, le contraignant à abandonner la poursuite », explique Sylvain Royère.
Les deux détenus seront finalement interpellés 45 minutes plus tard par les forces de l’ordre à proximité de l’établissement. « Nous avons été alertés que deux individus étaient en fuite. C’est une unité de Police secours qui est intervenue et qui les a rapidement interpellés dans le quartier de la maison d’arrêt », confirme le Commandant Marin de la Direction départementale de la sécurité publique de la Savoie.

Selon nos informations, les deux détenus, âgés de 30 et 18 ans, purgeaient des peines pour des faits criminels. Le premier a été condamné pour meurtre et le second pour tentative de meurtre et extorsion par la violence.
Dans leur cellule, « les barreaux et les caillebotis étaient sciés et posés au sol » constate l’UFAP UNSa Justice qui affirme que « les contrôles de sécurité (sondage des barreaux) avaient bien été effectués la veille » mais que « ces vieilles structures obligent les personnels à procéder à ces contrôles avec une échelle ». […]

Ce contenu a été publié dans Anticarcéral, Evasions, avec comme mot(s)-clé(s) , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.