Des mauvais moments pour les bleus (mi-septembre 2021)

Cayenne : Le commissariat visé, après une semaine d’échauffourées

France-Guyane / mardi 14 septembre 2021

Nouvelle nuit sous tension dans les rues de Cayenne. Depuis la nuit du jeudi 9 septembre au vendredi 10 septembre, les incendies déclenchés volontairement par plusieurs groupes de personnes qui souhaitent se confronter aux forces de l’ordre se multiplient. Cela fait désormais près d’une semaine qu’une recrudescence des scènes de violences urbaines est observée, souvent au beau milieu de la nuit, par les Cayennais.

Le dernier effet en date de l’opposition sans issue marquée par ces groupes, en faible nombre, face aux représentants de l’Etat s’est produit cette nuit. Après avoir déclenché des feux de conteneurs et de poubelles au niveau de la ZAC Hibiscus, les protagonistes de ces assauts -encore non revendiqués- s’en sont pris au commissariat de Cayenne, avenue du Général de Gaulle.

Des cocktails Molotov ont été lancés à l’intérieur de deux véhicules de Police, qui se sont enflammés. Un autre véhicule a été la proie des flammes en raison de la propagation rapide de l’incendie, due à l’utilisation de produits inflammables. Contacté, le parquet de Cayenne nous informe que 5 personnes ont été interpellées puis placées en garde à vue dans la nuit.

[Maj] : Au total, 10 personnes ont été interpellées depuis hier (lundi) et placées en garde à vue à l’occasion de la dispersion des deux manifestations sur le pont du Larivot et à l’ARS.

Ce lundi, un individu a été placé en garde à vue par la brigade de recherches de Matoury après avoir foncé en direction de plusieurs gendarmes sur le pont du Larivot, en provenance de Macouria. Dans sa course, il a légèrement blessé trois militaires, avant de prendre la fuite en direction de l’Agence régionale de santé, également bloquée. Poursuivi par les gendarmes et l’hélicoptère des Forces armées en Guyane, il a été intercepté. Il sera déféré demain matin à 10h.

Quatre autres garde à vue des suites des manifestations d’hier (lundi) se sont conclues par une série de déferrements cet après-midi. Une concernait un homme interpellé pour des violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique et s’est clôturée par une poursuite d’enquête en préliminaire. Parmi les personnes présentées à la justice cet après-midi, transférées depuis le commissariat de Cayenne, plusieurs se revendiquent du mouvement « La Caravane pour la liberté », dont Jack Pierce Brunet, proche du collectif Trop Violans et Serge Romney du MDES (Mouvement de décolonisation et d’émancipation sociale). Une autre personne a été placée en détention provisoire après les affrontements au commissariat. Elle sera déferrée ce mercredi. […]

Des rues bloquées, des bâtiments publics pris pour cibles

France-Guyane / samedi 11 septembre 2021

La nuit a été une nouvelle fois agitée dans les rues du centre-ville et dans le secteur de Baduel. Plusieurs groupes de personnes, pour la plupart des jeunes, ont déclenché des incendies, barricadant certains secteurs pour se confronter aux forces de l’ordre. Des faits qui ne sont « pas du même acabit que ceux de la nuit du jeudi au vendredi » selon le procureur de la République Samuel Finielz.


Des carcasses de voitures calcinées, des façades de bâtiments endommagées, la toiture d’un bâtiment public de l’ONF brûlée… Ce samedi matin, les avenues de Cayenne offrent de nouveau un triste spectacle à leurs habitants. Tout au long de la rue des peuples autochtones, les traces des barricades brûlées, pour la plupart des poubelles et des palettes, maculent de noir le bitume.

Le quartier a été incendié à presque tous ses embranchements avec les rues adjacentes, se retrouvant en état de siège cette nuit. Comme hier, le mobilier urbain a également été pris pour cible. « Ça faisait au moins 3 ans que je n’avais plus vu ça ici » témoigne Mariana, habitante du quartier depuis près de 20 ans.

Pour la deuxième nuit consécutive, plusieurs groupes de jeunes se sont dispersés dans le centre-ville de Cayenne et dans le secteur de Baduel, sous le signe d’une nouvelle flambée de violences. De nombreux feux de poubelles et des incendies ont été déclenchés entre 00h30 et 3h30 du matin. Plusieurs secteurs de Baduel n’étaient pas accessibles pendant plusieurs heures. En cause, un incendie important sur le parking du Rectorat. Sur place, cinq véhicules ont été calcinés après une entrée par effraction. Le grillage est considérablement dégradé. […]

Quelques kilomètres plus loin, les locaux de l’ONF, route de Montabo, ont également été la proie des flammes cette nuit. A priori, l’incendie aurait été déclenché depuis l’intérieur et a considérablement détérioré la toiture d’un des bâtiments du service forestier. « Une expertise incendie est en cours dans le cadre de l’enquête » poursuit le procureur de la République, qui rappelle : « l’organisation d’une manifestation sans déclaration est punie de 6 mois d’emprisonnement. »

En marge de ces faits, un mineur a été interpellé par la police de Cayenne. Sa garde à vue a été levée en début de matinée du fait de l’insuffisance des charges.

France-Guyane / vendredi 10 septembre 2021

À Cayenne, la tension est montée hier soir suite à l’arrestation d’un militant de Trop Violans, Maurice Danzie, pour non-respect de son contrôle judiciaire. Il avait été arrêté le jeudi matin avant d’être placé en garde à vue. Selon nos informations, le militant serait allé à l’encontre de son contrôle judiciaire en s’approchant de moins de 300 mètres de la Préfecture, suite à son arrestation le vendredi 20 août dernier.

Souvenez-vous, le 20 août, plusieurs dizaines d’opposants de la Caravane de la Liberté avaient temporairement bloqué les accès de la préfecture. Les forces de l’ordre étaient alors intervenues, en utilisant des gaz lacrymogènes, sous les jets de projectiles divers. Deux contestataires avaient été interpellés pour « violences commises sur des personnes dépositaires de l’autorité publique », dont Maurice Danzie. La mobilisation avait duré jusqu’à la remise en liberté des deux mis en cause qui s’étaient vu remettre une convocation en justice le 21 octobre prochain. Il serait allé à l’encontre de son contrôle judiciaire dimanche dernier, à l’occasion du pique-nique en plein air organisé par la Caravane de la Liberté devant la préfecture.

Hier soir, après des échauffourées devant le tribunal du Larivot suite à l’arrestation du militant, des membres de Trop Violans se sont rendus aux alentours du commissariat de Cayenne. Vers 21h30, la foule d’une centaine de personnes se dispersait, après un appel au calme lancé notamment par Jean-Victor Castor (notre photo). Philippe Bouba, vice-président de la CTG, était également présent.

Mais plus tard dans la nuit, vers 01h du matin, de nombreux feux de poubelles et barricades étaient signalés dans les rues du centre-ville cayennais, notamment à l’avenue de Gaulle, l’avenue de la Liberté, la rue François-Arago, le long du canal Laussat, la rue Ernest Prévôt, la rue René Jadfard…

35 policiers et des gendarmes mobiles ont été mobilisés. Escortés par les forces de l’ordre, les pompiers se sont appliqués à éteindre les différents départs de feux tout au long de la nuit. Vers 4h00 du matin, la situation était revenue sous contrôle.

Le préfet Thierry Queffelec et la maire de Cayenne Sandra Trochimara se sont rendus sur place pour constater les dégâts. Ce vendredi matin, le marché de Cayenne est fermé. Les producteurs ne se sont pas installés.

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Corbeil-Essonnes (Essonne) : Plusieurs nuits d’affrontements, en réponse à la violence des flics

Libération / mardi 7 septembre 2021

Nuits agitées à Corbeil-Essonnes. Lundi soir, pour la cinquième nuit consécutive, le quartier populaire des Tarterêts a été le théâtre de violences qui se sont soldées, selon la police, par quatre interpellations et deux blessés légers dans ses rangs. Des conteneurs poubelles ont été incendiés et deux caméras de surveillance ont été détruites au cours d’affrontements durant lesquels la police a tiré des balles de défense (LBD).

Ces violences, qui se sont étendues à d’autres villes de l’Essonne comme Grigny ou Evry-Courcouronnes, n’avaient pas jusqu’à la nuit dernière fait de blessés ou provoqué d’interpellations. La

police a notamment été visée par des tirs de mortier d’artifice ou encore des jets de boules de pétanque.

Cette flambée de violence tire son origine de l’arrestation musclée d’un jeune homme dans le quartier, jeudi dernier, accusé de s’être livré à un rodéo urbain sur une motocross. Et surtout de la large diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant la mère de ce jeune repoussée par le jet de gaz lacrymogène d’un policier alors qu’elle se dirigeait vers son fils, maintenu au sol par quatre agents.

Le Parisien / vendredi 3 septembre 2021

Dans la soirée de ce jeudi à ce vendredi, les Tarterêts se sont embrasés. Dans ce quartier de Corbeil-Essonnes, une vingtaine d’assaillants masqués ont commencé par mettre le feu à des poubelles, vers 23h20, à plusieurs endroits de la cité. Ils se sont ensuite équipés de cocktails molotov et de mortiers d’artifice en attendant l’arrivée des forces de l’ordre, indique une source policière.

Leurs véhicules ont été caillassés par des boules de pétanque, des tirs de mortier et de nombreux projectiles. Les agents ont réussi à s’extraire du guet-apens en utilisant leurs grenades de désencerclement et leurs lanceurs de balle de défense (LBD). Aucun d’entre eux n’a été blessé.

Sur plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on peut entendre les assaillants crier « Tuez-les ! » et « Prenez des boules de pétanque ! ». La scène a été relativement courte, puisque le calme est revenu aux alentours de 0h10. Les pompiers ont pu éteindre les six feux. Aucune interpellation n’a eu lieu dans la soirée.
Deux frères interpellés plus tôt dans la journée

Ces incidents pourraient être les représailles d’une interpellation de deux frères connus de la police, plus tôt dans la journée aux Tarterêts. L’un d’eux a d’abord été arrêté pour un rodéo urbain sur une moto-cross bleue dans le quartier. Lors de l’intervention, les agents ont vite été encerclés par d’autres jeunes du quartier qui les ont caillassés. Puis « l’un des frères a tenté d’étrangler un agent », indique une source policière.

Les deux hommes ont été placés en garde à vue et la moto confisquée. « Rien à voir avec une maman gazée », précise cette même source, en référence à une rumeur circulant sur les réseaux sociaux.

Le Parisien / mardi 7 septembre 2021

La série se poursuit. Ce lundi soir, une nouvelle nuit d’émeutes a embrasé le quartier des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes. Les incidents ont débuté vers 18h30, une dizaine de minutes après la fin d’une réunion à la maison des associations, avenue Strathkelvin. Policiers, jeunes et mamans du quartier venaient d’échanger près d’une heure pour tenter d’apaiser la situation.

Mais après le départ des gradés, un fourgon de la brigade anticriminalité, posté en retrait, a été la cible d’un cocktail molotov et de projectiles. La vitre arrière du véhicule a été brisée et la carrosserie touchée, précise une source policière. Des renforts sont arrivés dans la foulée, assistés par une compagnie de CRS. Les policiers ont fait face aux jeunes qui enflammaient des barricades. Trois assaillants présumés ont été interpellés.

Vers 23 heures, une seconde vague d’affrontements réveille le quartier. Dans la rue Pablo-Picasso, plusieurs palettes sont incendiées sous des mâts des caméras de vidéosurveillance. Les pompiers sont requis, assistés par une compagnie de CRS. Alors qu’ils interviennent, les agents sont pris à partie par des mortiers, des cocktails molotov et des projectiles, indique une source policière. Deux fonctionnaires ont été blessés : l’un à l’abdomen, brûlé par un tir de mortier, et l’autre à la main. Un jeune est interpellé, soupçonné d’avoir lancé un pavé. […]

Vers minuit et demi, le quartier a été envahi de gaz lacrymogène. « On n’arrivait plus à respirer », témoigne un habitant des Tarterêts. S’il souhaite l’apaisement des tensions, il se montre inquiet : « Dans les émeutes, il y a beaucoup de grands, souffle-t-il. Ils sont très solidaires. Toucher à une maman du quartier, ça leur reste en travers de la gorge. »

Les violences urbaines avaient éclaté jeudi soir dernier avec l’interpellation de deux frères, l’un pour rodéo urbain et l’autre pour menaces de mort et violences. Une vidéo de l’interpellation, devenue virale, montre leur mère descendre au pied du bâtiment et s’approcher de son fils qui se fait maîtriser. Un policier la gaze alors au visage pour la repousser. Convoquée en qualité de témoin par les enquêteurs pour l’affaire des menaces de mort et violences, elle ne s’est pas rendue au commissariat, indique une source judiciaire. Aucune plainte n’a été déposée.

Le Parisien / jeudi 9 septembre 2021

Le calme n’aura pas tenu deux jours d’affilée aux Tarterêts. Après les émeutes de ce jeudi à ce lundi soir, un nouvel incident a eu lieu dans le quartier de Corbeil-Essonnes ce mercredi vers 18 heures 45. Alors qu’il patrouillait seul dans le quartier, un fourgon était attendue rue Cézanne par une trentaine d’individus masqués, cagoulés et gantés qui se cachaient dans les buissons. Les assaillants ont visé le fourgon avec des mortiers d’artifice, des pavés et des cocktails molotov, indique une source policière. L’une de ces bouteilles incendiaires a d’ailleurs touché l’avant du fourgon, sans que le feu ne se propage. A l’intérieur du véhicule, les agents ont riposté avec leurs lanceurs de balle de défense et utilisé leurs grenades de désencerclement. Afin de prendre la fuite rapidement, le conducteur a effectué une marche arrière. Dans sa manœuvre, il a percuté deux voitures garées dans la rue, ce qui a eu pour effet d’arracher une porte du fourgon. Aucun policier n’a été blessé et aucune interpellation n’a eu lieu, indique une source policière. […]

Vers 19 heures, une compagnie de CRS est arrivée pour sécuriser le quartier. Du gaz lacrymogène a une nouvelle fois envahi les Tarterêts. « Ils ont gazé tout le parc, alors qu’il n’y avait plus aucun jeune, juste des mamans », déplore un habitant. […]

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Marseille : Un bel exemple de solidarité

La Provence / lundi 6 septembre 2021

C’était une opération classique : une descente de la brigade spécialisée de terrain (BST) du 13e arrondissement sur le plan stups de la cité Frais-Vallon à Marseille. Une interpellation, elle aussi, tout ce qu’il y a de plus classique : un jeune homme dont les fonctionnaires étaient convaincus qu’il était le charbonneur (vendeur) du jour, un sentiment sans doute confirmé par la découverte d’une forte somme d’argent sur lui au moment où ils sont parvenus à l’appréhender.

Sauf que, contrairement à la région parisienne où les policiers quittent les lieux immédiatement après une interpellation, les effectifs de BST marseillaise prennent régulièrement leur temps, investissent la cité, notamment pour fouiller les parties communes et tenter de découvrir des produits stupéfiants planqués mais aussi pour désorganiser un temps la vente du trafic en question. Mais en début d’après-midi, fait rarissime à Marseille, une dizaine d’individus en ont profité pour les attaquer.

Un des trois policiers au contact de l’interpellé a reçu un coup de bâton à l’arrière du crâne. Le groupe d’assaillants est même parvenu à récupérer la sacoche pleine de billets saisie par la BST et surtout à faire fuir l’interpellé, les mains pourtant toujours menottées dans le dos. Le policier blessé a écopé de 10 points de suture, et de 7 jours d’ITT.

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Melun : On a trouvé une utilité aux trottinettes électriques !

Le Parisien / jeudi 2 septembre 2021

[…] Vers 23 h 30, ils [les flics ; NdAtt.] constatent une voiture qui commet une infraction au code de la route. Ils tentent de la contrôler, mais le conducteur refuse et accélère. Une poursuite s’engage alors jusque dans le quartier Schuman et sa configuration très fermée, limite cul-de-sac. Et soudain, la voiture de la police qui roule entre immeubles et parking reçoit sur sa carrosserie des … trottinettes !

Des engins très en vogue depuis que la ville de Melun en a déployés cent de type électrique cet été sur 35 points différents. L’histoire ne dit pas s’il s’agit de ces trottinettes de location mais il faut savoir que de tels engins peuvent peser, selon les modèles, entre une huitaine et une vingtaine de kilos. En tout cas, plusieurs trottinettes sont projetées du hall des bâtiments de Schuman sur la voiture des fonctionnaires, sans doute pour les ralentir derrière les fuyards.

Bilan : le pare-chocs avant et le rétroviseur du véhicule de police sont littéralement explosés. Mais aucun policier n’est blessé. Au final, les policiers interpellent le conducteur et ses trois passagers. Des Melunais âgés de 23, 26, 30 et 36 ans. 300 grammes de résine de cannabis sont retrouvés sous forme de petites savonnettes. Mais les quatre prévenus nient toute possession ou vente de ces produits. Le conducteur sera déféré au parquet ce vendredi. Quant aux trois passagers, ils sont convoqués en mars 2022 au tribunal en vue de leur jugement.

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Saint-Fons (métropole de Lyon) : Si les flics ne sont pas là leurs voitures prennent cher puis, quand ils arrivent, c’est leur tour

Le Progrès / dimanche 12 septembre 2021

Des individus étaient en train de dégrader un véhicule de la police municipale. L’un d’eux a pris la fuite mais a rameuté des habitants du quartier. Un groupe s’est alors formé et s’en est pris aux policiers. [article payant ; NdAtt.]

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Joigny (Yonne) : Nuit agitée pour la maréchaussée

France Bleu / dimanche 12 septembre 2021

Nuit agitée pour les gendarmes et pompiers de Joigny (Yonne) ce dimanche 12 septembre. Les forces de l’ordre nous signalent des violences urbaines entre 23h30 et 2 heures du matin dans le quartier prioritaire de la Madeleine. Neuf conteneurs poubelles ont été incendiés, les vitres de la piscine municipale ont été brisées par des jets de pierre… Les gendarmes signalent qu’il n’y a eu aucun affrontement entre eux et ces personnes violentes. Les pompiers sont intervenus sur place pour éteindre les incendies.

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Contre les yeux de la police

Les Ulis (Essonne) : Quatre caméras d’un coup

Le Républicain de l’Essonne / jeudi 9 septembre 2021

Les caméras de vidéoprotection installée rue du Périgord près de la résidence La Daunière doivent gêner les affaires de quelques-uns. En effet, ce mercredi 8 septembre au matin, un groupe de 6 à 7 individus ont dégradé quatre caméras de vidéo-surveillance à l’aide d’un marteau. Les auteurs ont pris la fuite. La sûreté urbaine de la circonscription de police de Massy-Palaiseau mène les investigations.

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