Chili : Un bilan du Jour du jeune combattant

Contra Info / samedi 17 avril 2021

Comme d’habitude, les jeunes, les habitant.e.s des quartiers populaires et les travailleur.euse.s sont venu.e.s commémorer les frères Vergara Toledo, assassinés [par la police ; NdAtt.].


Il y a 36 ans, les frères Vergara Toledo ont perdu la vie dans une embuscade, dans le quartier de Villa Francia. Aujourd’hui, nous les commémorons avec honneur et l’organisation de notre lutte ; 36 ans plus tard, nous portons encore l’héritage des combattant.e.s d’hier.

A partir d’environs 21 heures, le 28 mars, différentes quartiers populaires du territoire chilien ont commencé à se remuer, lors de celle qui serait une nouvelle commémoration annuelle.

Des blocages de rues, des tracts et des banderoles ont donné le ton, la veille de la journée des jeunes combattant.e.s.

Le 29, vers midi, à Villa Francia, les commémorations, avec le rassemblement, ont commencé. Comme d’habitude, depuis quelques jours déjà la police occupe différents quartiers populaires et Villa Francia ne fait pas exception : des hélicoptères, des blindés et des véhicules de police ont commencé à intimider les habitant.e.s du quartier.

Vers 20 heures, les barricades et les affrontements avec la police ont commencé dans différentes quartiers : Villa Francia, Lo Hermida, La Pincoya, Bajos de Mena, etc.

Avec des moyens artisanaux, des jeunes, des habitant.e.s et tou.te.s ceux/celles qui étaient dans la rue ont commencé à attaquer la police et ses blindés verts.

A Bajos de Mena, le 66ème commissariat de ces ordures a été attaqué par la jeunesse combative. A Villa Francia et Lo Hermida la situation était similaire et 2 blindés de la sale police ont été attaqués. A Ñuñoa et à El Bosque, 2 bus de la Transantiago ont été brûlés.

Toutes ces actions étaient en souvenir des frères Vergara Toledo, mais pas seulement ; il y a une longue liste d’autres compas qui nous ont quitté.e.s, nous laissant un héritage de lutte et de subversion.

Nous nous souvenons de la compagnonne Claudia López, de Sebastián Oversluij, Paulina Aguirre, Johnny Cariqueo, Manuel Gutiérrez, et de tant d’autres compas.

Un salut fraternel aux prisonnier.e.s anarchistes en grève de la faim, que vous soyez bientôt libres, compas !

Liberté pour Ramiro.

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