Biélorussie : Des nouvelles des anarchistes en prison

Anarchist Black Cross Belarus / vendredi 25 décembre 2020

Affaire des partisans

Depuis la semaine dernière, les anarchistes inculpés dans l’affaire des partisans ne sont plus autorisé a recevoir la visite de leurs avocats, dans le centre de détention du KGB, à cause de la quarantaine, récemment introduite. Les prisonniers ne reçoivent que la correspondance de leurs familles et très rarement celle de leurs compas/ami.e.s.

Tel Aviv, lors de la semaine de solidarité avec les anarchistes et les antifas emprisonné.e.s (« Svoboda » = liberté)


Leurs proches signalent qu’avec l’instauration de la quarantaine, les Tchékistes laissent rentrer dans le centre de détention seulement la nourriture et refusent les vêtements chauds et les produits d’hygiène.

Ce n’est pas clair combien de temps durera la quarantaine. Dans la prison d’Okrestina [où sont détenues des personnes en attente de jugement, notamment des nombreux.ses opposants à Loukachenko ; NdAtt.], par exemple, le régime a utilisé le coronavirus comme excuse pour fermer le centre de détention aux avocats et restreindre la réception des colis. Là bas, ce régime de détention est en place depuis plus de 3 mois.

Nous pensons que la quarantaine dans une prison politique, ce qui est en fait le centre de détention du KGB, est une tentative de mettre une pression supplémentaire sur les prisonnier.e.s et de les isoler davantage du monde extérieur.

Igor Banzer

Il y a plus d’une semaine, l’anarchiste Igor Banzer a été transféré de la prison de Grodno au centre psychiatrique de Novinki, pour y passer des examens. La raison officielle de cette mesure répressive est le refus d’Igor de communiquer avec le psychiatre de la prison sans la présence d’un avocat.

Nikolai Dziadok

Comme on le sait, Dziadok est toujours maintenu sous pression. Il est maintenant en quarantaine, jusqu’au 27 décembre. Pendant cette période, les contacts avec son avocat sont interdits. Il y a quelques jours, il a été rapporté que Dziadok était en danger de mort dans le centre de détention de Volodarka.

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