Bologne (Italie) : C’est l’État qui massacre de manière indiscriminée

Il Rovescio / dimanche 29 novembre 2020

Massacre de la Piazza Fontana, à Milan : 17 morts, 88 blessés. Voulu par l’État et accompli par les fascistes. 12 décembre 1969.

Massacre de la gare de Bologne : 85 morts, 200 blessés. Accompli par les fascistes avec le consentement de l’État. 2 août 1980.

669 morts « avérés » dans la Méditerranée, pour passer des frontières verrouillées et arriver en Italie, dans l’année 2019.

950 morts, « officiellement », dans des accidents du travail, en 2019.

La répression de la révolte de la prison de Modena : 13 morts. Malgré la tentative de le cacher, ressort la responsabilité directe des agents de la Police pénitentiaire et des Carabinieri. Mars 2020.

Plus de 50 000 morts, en Italie, à cause du Covid-19. A novembre 2020.

Un massacre est la mise en œuvre délibérée d’une violence indiscriminée à l’encontre de la collectivité.

Chaque jour l’État accomplit et légitime des massacres.

Sa violence frappe dans le tas, afin de produire une peur diffusée parmi la population. Au contraire, la violence révolutionnaire n’est jamais indiscriminée, elle a des objectifs clairs et des responsables bien précis auxquels demandes des comptes.

Le 24 novembre 2020, Anna et Alfredo, compagnons anarchistes, ont été condamnés à 16 ans et 6 mois l’une, à 20 ans l’autre, aussi parce qu’accusés de « massacre », à cause d’un engin explosif devant la caserne-école des officiers des Carabinieri, à Fossano.
Le 28 novembre 2020 a commencé le procès contre Juan, compagnon anarchiste, accusé de massacre pour un engin explosif devant le local de la Lega, à Trévise.

Les massacres sont une pratique du pouvoir, non des anarchistes, qui récusent avec force cette accusation !

12 décembre 2020
dans la rue pour dire de quel côté nous sommes
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