Des mauvais moments pour les bleus (fin-novembre 2019)

Haut-Rhin : Vengeance contre les gendarmes

Dernières Nouvelles d’Alsace / dimanche 24 novembre 2019

Difficile de ne pas vouloir faire un lien entre l’accident dramatique au cours duquel un jeune Mulhousien de 18 ans a trouvé la mort avec sa motocross à Lutterbach vendredi soir en voulant éviter un contrôle statique de gendarmerie et les deux événements de ce samedi.

Le premier a débuté vers 18 h 45 rue de Kingersheim, rue des Héros à Pfastatt, sur le parking de l’ancien magasin Norma pas très loin de Bourtzwiller. Un groupe d’une trentaine de jeunes, visage dissimulé, s’est formé. Un rassemblement qui n’est pas passé inaperçu auprès de riverains qui ont alerté la police. Une patrouille de la Bac rapidement rejointe par des renforts s’est retrouvée face à ce groupe clairement hostile. Face à des jets de pierres, les policiers ont fait usage de grenades de désencerclement et de défense pour disperser le groupe. Un jeune a été interpellé, un Mulhousien de 17 ans, toujours en garde à vue dans les locaux du commissariat central.

Au cours de leur intervention, les policiers ont saisi des barres de fer. Plus inquiétant, ils ont mis la main, dissimulés dans des buissons, sur plusieurs bouteilles remplies de liquide inflammable ; des projectiles censés exploser et mettre le feu. Selon un témoin, les trublions auraient eu pour projet de se rendre à Lutterbach. Une information qui n’a pas été confirmée.

Le second épisode, mais que rien pour l’heure ne peut mettre en relation avec ce qui s’est déroulé à Pfastatt, s’est déroulé rue de Sausheim à Mulhouse… le siège de la compagnie de gendarmerie. Il était un peu plus de 21 h 30 lorsqu’un groupe d’une dizaine d’individus, également visages dissimulés, a pris pour cible les bâtiments de la compagnie. C’est là que sont logés les militaires et leur famille. Plusieurs tirs de mortier ont été entendus et des baies vitrées du bâtiment administratif ont été la cible de jets de pierres. Plusieurs vitres ont été impactées. La police était rapidement sur place et les gendarmes ont mis en alerte toutes leurs brigades afin de faire face à une éventuelle intrusion. Les assaillants ont été pris en chasse, mais personne n’a été arrêté. Un important dispositif a été mis en place, notamment pour vérifier que personne ne se fût introduit dans cet espace réservé aux militaires. Reste que les auteurs de ces troubles, s’ils sont arrêtés, seront systématiquement poursuivis par le parquet de Mulhouse.

Et les gendarmes se barricadent

L’Alsace / mardi 26 novembre 2019

Les onze casernes de gendarmerie qui dépendent de la compagnie de Mulhouse font depuis dimanche l’objet d’un dispositif renforcé de protection, a-t-on appris auprès des gendarmes. Cela intervient après le décès vendredi en fin d’après-midi d’un jeune homme de 18 ans à Lutterbach, lors d’un contrôle de gendarmerie rue de Morschwiller.
Samedi vers 22 h, la compagnie de Mulhouse a été la cible de tirs de mortier et de jets de pierre par une dizaine de personnes, visage dissimulé.
Les tirs de mortiers d’artifice et les jets de pierre visaient à la fois les bâtiments administratifs de la compagnie et les habitations des militaires. Il y a aussi eu des menaces de mort proférées et une intrusion sur le site. La police est intervenue mais sans parvenir à arrêter les individus qui ont pris la fuite.

L’enquête sera sans aucun doute dépaysée, mais confiée aux gendarmes car il y a eu atteinte à un terrain militaire. Une psychologue de la gendarmerie a été mise à disposition des militaires et de leur famille.
Une autre enquête, confiée, elle, à la brigade de recherche de Soultz, est toujours en cours, s’agissant du décès du jeune motard, vendredi à Lutterbach. Deux gendarmes à pied ont tenté de contrôler le pilote d’une motocross qui n’avait pas le droit de circuler sur la voie publique et roulait dangereusement. En voulant les éviter, le jeune homme a percuté le trottoir, puis un lampadaire. Il est décédé peu après sur place, malgré l’intervention rapide des secours.
La victime était scolarisée au lycée Bugatti d’Illzach, près de Mulhouse. Une cellule psychologique a été mise en place dans cet établissement.

Vendredi soir, déjà, des premiers incidents avaient éclaté à Pfastatt et à Bourtzwiller, où des poubelles ont été incendiées. Mais c’est surtout, samedi en début de soirée, rue de Kingersheim à Pfastatt, sur le parking de l’ancien Norma, qu’une trentaine de jeunes se sont regroupés, le visage masqué, avec l’intention, selon des témoins, de se rendre à Lutterbach. La Bac est intervenue et a réussi à appréhender un mineur de 17 ans, un camarade du motocycliste décédé. Les policiers ont saisi de barres de fer et des engins explosifs.

Quant au mineur, il a été présenté ce lundi matin à un juge pour enfant, à l’issue de sa garde à vue. Il a été placé sous contrôle judiciaire strict, à la demande du parquet, avec notamment des interdictions de sortie.

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Aix-les-Bains (Savoie) : Nuit agitée

Le Dauphiné Libéré / samedi 30 novembre 2019

La nuit a été agitée pour les sapeurs-pompiers sur la commune d’Aix-les-Bains où, entre 1h et 2h du matin, ils sont intervenus à plusieurs reprises pour des feux. Une pelle mécanique et une voiture ont été incendiées ainsi que plusieurs poubelles dans le secteur du quartier Franklin-Roosevelt. Des feux rapidement maîtrisés par les soldats du feu.
Lorsque les pompiers sont arrivés sur place avec les policiers, ils ont essuyé des jets de pierres. Une douzaine de jeunes avaient, semble-t-il, allumé ces feux afin de faire venir pompiers et policiers pour les caillasser. Personne n’a été blessé fort heureusement. Les jeunes se sont dispersés à l’arrivée des renforts et le calme est revenu. Il n’y a pas eu d’interpellation.

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Besançon : Quand la municipale laisse sa bagnole sans surveillance…

L’Est Républicain (à pieds eux aussi…) / mardi 26 novembre 2019

La scène a eu lieu ce mardi vers 15 h, rue de Dijon à Besançon, au cœur du quartier de Planoise. Une voiture de police municipale stationnée sur la chaussée a été la cible de casseurs, qui ont lancé une grosse pierre à travers la vitre du passager avant.
Le gros caillou a atterri sur le siège, heureusement inoccupé. L’équipage patrouillait à pied dans le secteur des Epoisses, quand un appel venait d’être passé au commissariat, pour signaler des (faux) coups de feu place Cassin, plus loin dans le quartier. Un leurre dans doute destiné à détourner l’attention des forces de l’ordre et des opérateurs du centre de supervision urbaine, chargés de scruter les caméras de vidéosurveillance.

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Le Havre (Seine-Maritime) : Comment on discute avec le maire

Tendance Ouest / vendredi 22 novembre 2019

Au Havre (Seine-Maritime), une réunion de quartier était organisée aux Neiges, mercredi 20 novembre 2019. Deux cents personnes y assistaient. Les esprits se sont échauffés à cause du projet de fermeture du stade des Neiges. Jean-Baptiste Gastinne, le maire, a été vivement interpellé. Il a fallu l’intervention de la police pour sécuriser la sortie des élus.
Le maire, dont la vitre arrière de la voiture a été brisée, a pu partir sans être blessé. Sur place, les policiers ont affronté une trentaine de jeunes. Des cailloux ont été envoyés en direction des forces de l’ordre, qui ont répliqué par des tirs de grenades lacrymogènes et de grenades de désencerclement.
Au total, trois jeunes de 13, 16 et 18 ans ont été interpellés. L’affrontement n’a pas fait de blessés. L’enquête se poursuit. Les caméras de surveillance vont notamment être examinées. […]

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Lyon : Tout le monde déteste la police – mais parfois on a pas de bol

Le Progrès / samedi 30 novembre 2019

Quatre jeunes gens d’une vingtaine d’années ont été interpellés vendredi vers 23 heures rue de Saint-Cyr à Lyon (9e), où ils venaient de faire des tags injurieux contre la police.
Avec une bombe de peinture, ils ont inscrit des slogans anti-police sur deux façades d’immeubles et le muret d’un parking.
Les quatre suspects, qui habitent le quartier, ont été placés en garde à vue.

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Toulouse : Quand le fics veut faire le héro face à l’évade…

actutoulouse / mercredi 20 novembre 2019

[…] Un policier de la brigade de surveillance territoriale (BST) du Mirail s’est retrouvé, bien malgré lui, sur le capot d’un homme évadé de prison qu’il tentait d’appréhender.
Les faits se sont produits dans le quartier Saint-Simon, à Toulouse, dimanche 17 novembre 2019. La patrouille reconnaît un homme de 26 ans, recherché pour n’avoir pas réintégré sa cellule de la maison d’arrêt d’Eysses (Lot-et-Garonne), trois jours plus tôt.
« C’est un multirécidiviste, avec 34 condamnations au compteur, qui, dans sa vie, aura désormais passé davantage de temps en prison que dehors », indique une source policière. Sans doute était-il prêt à tout pour ne pas retourner derrière les barreaux.
Après s’être dans un premier temps, arrêté, il décide d’accélérer. Le policier s’accroche au capot, avant de finalement lâcher prise et rouler au sol. Il s’en tirera avec deux jours d’ITT et une belle frayeur rétrospective. Parvenu à s’échapper, le fuyard n’est finalement pas allé loin. Il a été repéré peu après dans un campement de gens du voyage.
Les renforts étant arrivé au pas de charge, les lieux ont été rapidement cernés. L’homme n’a eu d’autre choix que de se montrer. Il ne s’est toutefois pas soumis sans se rebeller et porter des coups à trois autres policiers (un jour d’ITT chacun).
Pour l’ensemble de son « oeuvre », le jeune homme a été condamné à quatre ans de prison ferme, lundi 18 novembre 2019, par le tribunal correctionnel de Toulouse. […]

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Métropole lyonnais : représailles étatiques suite aux echauffourées du 14 juillet

20 Minutes / jeudi 28 novembre 2019

Les policiers sont remontés jusqu’aux suspects grâce aux images de vidéosurveillance et aux traces ADN. Mardi, treize personnes ont été interpellées dans l’agglomération lyonnaise dans le cadre d’une enquête ouverte après les violences urbaines survenues à Vaulx-en-Velin, près de Lyon, dans la nuit du 14 au 15 juillet derniers.
« Après un début de soirée festif à l’occasion de la fête nationale et de la qualification de l’Algérie en finale de la coupe d’Afrique des nations, Vaulx-en-Velin était rapidement la proie de violences urbaines très importantes avec l’incendie de nombreux véhicules, des rodéos sur les voies de circulation, l’attaque du poste de police municipale et le pillage d’un magasin », rappelle ce jeudi la sûreté départementale du Rhône.
Des centaines de personnes s’en étaient alors prises aux forces de l’ordre dans le cadre de ces violences qui avaient perduré jusqu’à 4 heures du matin. L’enquête, menée ces derniers mois par le commissariat de Vaulx-en-Velin et la sûreté, ont permis d’identifier une dizaine de suspects, « grâce à l’exploitation des images de la vidéosurveillance présente sur la commune et des traces ADN », ajoute la police.
Sur les 13 suspects arrêtés mardi, onze doivent être déférés au parquet de Lyon ce jeudi en vue d’une comparution immédiate pour les majeurs et une mise en examen devant le juge des enfants pour les mineurs, selon la sûreté du Rhône.

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Melay (Haute-Marne) : Quand les pompiers ont le dos tourné…

actu17 / dimanche 17 novembre 2019

Le vol a été commis dans la nuit de samedi à dimanche, alors que les pompiers étaient en intervention sur un incendie d’habitation à Melay (Haute-Marne).
Les soldats du feu du SDIS de Haute-Marne ont eu la désagréable surprise de constater que deux de leurs véhicules avaient été dérobés. Les voleurs ont profité qu’ils soient occupés à éteindre un incendie pour leur subtiliser leur matériel d’intervention.
Après recherches, les deux véhicules ont été retrouvés incendiés quelques kilomètres plus loin. […]

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