Des mauvais moments pour les bleus (fin juillet 2019)

NdAtt. : toute occasion est la bienvenue pour s’en prendre aux gardiens de l’ordre, mais on reste encore et toujours contre toute forme de nationalisme, même sous couvert de fête sportive, que ce soit pour la victoire des Bleus, des Fennecs ou autres !

Saint-Germain-lès-Arpajon (Essonne) : Deux anciennes voitures de la police municipale incendiées

extraits du Républicain de l’Essonne / mardi 16 juillet 2019

[…] Dans la nuit, aux alentours d’une heure du matin, deux anciennes voitures de la police municipale ont été incendiées dans l’enceinte des services techniques. Les flammes ne se sont pas propagées au-delà des deux véhicules […] « Cela n’était jamais arrivé dans les services techniques, même s’il y avait déjà eu un incendie juste à côté. » L’élu germinois fait référence aux deux autres véhicules incendiées en 2017, rue du stade. Mais cette nuit, c’est la police municipale qui était dans le viseur des malfaiteurs. « C’est ciblé, car il y avait d’autres véhicules sur le parking », reprend-il. […]

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Montbéliard (Doubs) : Le sport national…

France Bleu / mercredi 3 juillet 2019

Dans la nuit de lundi à mardi, dans le quartier de la Petite Hollande à Montbéliard, une voiture et une poubelle ont été incendiées, rue Debussy. A l’arrivée des policiers, un groupe d’une cinquantaine de jeunes, visages masqués, leur ont jeté des pierres. Rebelotte la nuit suivante : de mardi à mercredi. Trois voitures ont été incendiées, rue du Petit Chênois. Même scénario. Les policiers et les pompiers sont accueillis avec des pierres. Pour éviter tout dérapage, ils sont contraints de rebrousser chemin.
Les policiers de Montbéliard ne comprennent pas cette soudaine flambée de violences dans ce quartier, qui n’est liée à aucun événement particulier. « Ils sont en permanence dans la provocation de mes collègues. C’est devenu un sport national de se confronter aux policiers », déplore Christophe Dalongeville [sa sale gueule ci-contre; NdAtt.], secrétaire départemental du syndicat Alliance dans le Doubs.
Il y a six semaines déjà (le 12 mai 2019), un rodéo géant d’une trentaine de motos et quads avait défié les policiers sous les fenêtres du commissariat de Montbéliard, dans le Doubs. […]

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Lyon : Rue Coignet, on cognent les cognes

Le Progrès / vendredi 5 juillet 2019

Le 3 juillet à 15h15, un groupe d’une cinquantaine d’individus on [sic ! NdAtt.] pris a partie des policiers de la Bac rue Stéphane Coignet dans le 8e arrondissement. Ils leur jetaient des projectiles (pierres, clé à molette, bouteilles, barres de fer) sur leur véhicule. Cinq d’entre eux étaient interpellés rue Philippe Fabia. Ces jeunes lyonnais demeurant dans le 8e et le 3e arrondissement sont âgés de 16 à 18 ans. Seul un mineur a reconnu les faits. Il sera présenté ce jour au parquet avec un autre mineur.

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Epinay-sous-Sénart et Montgeron (Essonne) : Coup de chaud pour les flics… et c’est pas la canicule !

Le Parisien / mardi 9 juillet 2019

Deux attaques à quelques minutes d’intervalle. Ce lundi soir, en marge d’un match de la Tunisie en coupe d’Afrique des nations, et de scènes de liesse, lors d’une intervention pour tapage, la police municipale a été attaquée place du Marché à Epinay-sous-Sénart. Un groupe de jeunes a attrapé le conducteur du véhicule sérigraphié et a tenté de l’extraire de force de l’habitacle. L’agent a pu se dégager grâce au gaz lacrymogène. Des renforts ont été appelés. Ils ont permis de retrouver rapidement deux des auteurs de cette agression. Lors de leur interpellation, les deux suspects se sont rebellés et ont porté plusieurs coups aux fonctionnaires. L’un des agents a d’ailleurs usé de son arme de défense. Les deux jeunes ont été placés en garde à vue.

A quelques kilomètres de là, dans le quartier de La Forêt à Montgeron, une patrouille de la police nationale a été la cible de trois jets de mortiers d’artifice. Les tirs n’ont pas fait de blessé, mais ils ont mis le feu aux arbustes voisins des immeubles. Heureusement, l’incendie bénin, ne s’est pas propagé aux habitations. Après quelques pétards lancés à nouveau en direction des policiers, des renforts du commissariat local ont rapidement ramené le calme dans le quartier. […]

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Saint-Étienne : Quand on a faim…

France Bleu / lundi 22 juillet 2019

C’est une histoire de cantine qui a dégénéré. Ce dimanche soir, à Saint-Étienne, après une partie de football, une vingtaine de jeunes rentrent au foyer de l’Entraide Pierre Valdo, un centre d’hébergement pour mineurs isolés étrangers, où ils sont accueillis. Il est 21 heures passées et les jeunes ont faim. Mais ils arrivent avec une heure de retard. Les éducateurs leur signifient que l’heure du dîner est passée et qu’il n’est pas question de servir les retardataires.
Les jeunes gens ne l’entendent pas de cette oreille. Plusieurs d’entre eux entreprennent de démonter la porte de la cantine pour accéder à la cuisine ! La responsable du foyer appelle les policiers qui, au vu d’une situation très tendue, appellent des renforts.
Au cours de l’intervention, un des policiers est légèrement blessé à la jambe. La voiture de ses collègues reçoit des projectiles et des coups de bâtons. Les policiers finissent par repartir après avoir interpellé trois jeunes de 16 et 17 ans, ceux qui avaient forcé la porte de la cantine pour y pénétrer. Les trois mineurs ont été placés en garde-à-vue au commissariat de Saint-Étienne.

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Dijon métropole : Les bonnes habitudes se diffusent

Le Bien Public / jeudi 4 juillet 2019

Depuis la fin du mois de mai, l’agglomération dijonnaise est en proie à une augmentation notable des violences urbaines. Plus d’une cinquantaine de véhicules ont brûlé, essentiellement à Chenôve, Dijon (dans le quartier des Grésilles), et dans une moindre mesure à Talant. Ces chiffres ont plus que doublé par rapport à l’an dernier.
D’après l’état major de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP), six individus, auteurs présumés d’incendies, ont été interpelés en flagrant délit dans la nuit du 2 au 3 juillet, entre 3 et 4 heures du matin, à la limite entre Dijon et Chenôve.

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Montpellier : Quand les gendarmes font des heures sup…

Le Parisien / mercredi 24 juillet 2019

Ils passaient une soirée entre collègues après une journée à moto à encadrer et sécuriser le peloton du Tour de France. Selon nos informations, six gendarmes du peloton motorisé de la Garde républicaine ont été agressés mardi soir à Montpellier. Les six gendarmes n’étaient pas en service, et n’auraient pas décliné leur qualité à leurs agresseurs, selon les premiers éléments de l’enquête.
Mardi soir, après l’arrivée de l’étape du Tour de France à Nîmes , les six motards de la Garde républicaine se rendent à Montpellier. Ils ne sont plus en tenue à ce moment-là. Vers 23h10, ils remarquent des adolescents qui cassent les rétroviseurs de plusieurs voitures. Les six gendarmes décident donc d’intervenir et de retenir les cinq jeunes casseurs, qui seraient issus de la communauté des gens du voyage, en attendant la police.
Sauf que les jeunes retenus par les gendarmes ont, eux aussi, appelé du renfort. Trois voitures arrivent très vite sur place. Douze hommes en sortent et commencent à s’en prendre aux gendarmes. Il faudra l’intervention de la patrouille de police appelée par les militaires pour faire cesser les coups. Un des gendarmes, légèrement blessé, a dû être transporté à l’hôpital pour recevoir des soins.
L’enquête a été confiée au commissariat de Montpellier.

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Lyon : L’intention est bonne, mais gare à pas se faire attraper

Lyonmag / jeudi 18 juillet 2019

Ce mercredi, dans le 4ème arrondissement de Lyon, place Joannes Ambre, la police a interpellé un Lyonnais âgé de 38 ans.
L’homme, qui possédait déjà trois antécédents judiciaires, avait dégradé le mur d’un site historique en inscrivant « ACAB« , acronyme de « All cops are bastards«  (ce qui signifie : « tous les flics sont des batards« ). Lors de son interpellation, il s’est rebellé et a tenté de porter des coups aux policiers. La perquisition de son domicile a mené à la découverte d’un masque de protection et d’une cagoule noire.
L’individu a partiellement reconnu les faits et sera présenté au parquet ce jeudi pour dégradations de biens publics, rébellion, violence à personne dépositaire de l’autorité publique et outrage.

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Le 14 juillet, on fait la fête aux poulets !

Lyon : 14 juillet et demi-finale de la CAN : nique les flics (mais aussi tout nationalisme)

extraits de France3 / lundi 15 juillet 2019

[…] Fidèle à la doctrine de l’état en la matière, la préfecture du Rhône refuse de communiquer de chiffres précis sur le nombre de véhicules brûlés dans la nuit. De leur côté, les pompiers du Rhône avaient recensé peu avant 2h des dizaines de véhicules brûlés à Lyon-centre, ainsi que dans les villes voisines de Vaulx-en-Velin, Vénissieux, Bron ou Villeurbanne. Ont également été dénombrés plus de 100 feux divers (poubelles, barricades) sur la voie publique. A 2h, ils avaient relevé un total de 147 interventions sur le département, comme c’est souvent le cas les soirs du 14 juillet. Pour les services de la préfecture, néanmoins, qui, seule, dispose des chiffres précis, « on est sur un bilan similaire à celui des précédents 14 juillet » en terme de dégradations urbaines.

Mais des affrontements se sont ajoutés à ces difficultés, entre jeunes et forces de l’ordre, dans une partie du centre de Lyon, suite à la liesse de supporters de l’équipe d’Algérie, après sa victoire en demi-finales de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations). Des provocations étaient notamment concentrées sur les quais du Rhône, à hauteur du quartier de la Guillotière. Après minuit, la préfecture a fait état de « beaucoup » de jets de projectiles contre les forces de l’ordre. Certains jeunes lançaient des bouteilles en verre et feux d’artifices sur les forces de l’ordre, qui bloquaient un des ponts menant au centre-ville. Après la dispersion de l’attroupement, les policiers déployés dans le centre ont joué au chat et à la souris jusque tard dans la nuit avec de petits groupes munis de divers projectiles, pétards et feux d’artifice.

Les forces de l’ordre ont été confrontées à « des groupes d’individus particulièrement hostiles », rapporte la DDSP du Rhône. 7 interpellations ont été réalisées au cours de la soirée à Lyon (5 pour des violences volontaires et outrage à agents, et 2 pour vol par effraction) et 3 à Villeurbanne pour des destructions volontaires de biens par incendie. Plus tard dans la nuit, vers 3H15, 5 autres individus étaient interpellés après avoir commis un vol par effraction en réunion au préjudice du magasin Le Printemps. Les individus ont été placés en garde à vue.

Des véhicules brûlés et des affrontements ont aussi été relevés notamment dans les communes de Vaulx-en-Velin, Vénissieux, ou Rillieux-la-pape. « Les forces de l’ordre ont répliqué systématiquement par des tirs de grenades lacrymogènes », a ajouté la préfecture.
33 policiers ont été légèrement blessés, dont 31 des effectifs de la police nationale et 2 des policiers municipaux. […]

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Mantes-la-Jolie (Yvelines) : Visite éclair au centre d’affaires… et dégâts du tonnerre ! 

actu78 / lundi 15 juillet 2019

La vitre fracassée en façade témoigne de la brutalité de l’attaque. Dans la nuit de vendredi à samedi, une trentaine de personnes se sont introduites dans le centre d’affaires NCI Ronsard, situé en plein cœur de la zone franche du Val Fourré à Mantes-la-Jolie (Yvelines), pour piller et saccager les lieux.
Les assaillants ont pénétré sur place à 2 h 40, selon les images de vidéosurveillance. Pour cela, ils auraient forcé la fenêtre d’un bureau situé dans une aile du bâtiment. Une fois à l’intérieur, ils ont cassé des vitres, du mobilier, des ordinateurs, avec des objets trouvés sur place, tels que des extincteurs par exemple.
Du matériel informatique a également été dérobé. Plus anecdotique, les casseurs ont été filmés en train de mettre à sac un distributeur de friandises situé à l’accueil. Sur les images, on voit l’un d’eux remplir de sucreries une poubelle trouvée sur place pour aller les distribuer à ses petits copains.
L’attaque a duré moins de cinq minutes. Le vigile, arrivé sur place après le déclenchement de l’alarme, n’a pas pu intervenir au vu d’un rapport de force défavorable. La police scientifique est venue sur place au petit matin effectuer différents relevés pour les besoins de l’enquête.
Outre les parties communes, les locaux de deux entreprises hébergées sur place ont été vandalisés. Elles ont néanmoins pu reprendre leur activité lundi. Le montant du préjudice est inconnu pour l’heure. […]

Cet incident s’inscrit dans le bilan des violences urbaines du week-end. Les façades de la Caf et de la Poste ont été également dégradées, tout comme un distributeur de billets du quartier.

« Sur tout le territoire, depuis quelque temps, les violences urbaines sont plus importantes les soirs des 13 et 14 juillet que la nuit de la Saint-Sylvestre. Avant, c’était le contraire », appréhendait un fonctionnaire de police expérimenté des Yvelines, quelques jours avant le week-end de la Fête nationale.
Ça n’a pas manqué. À Mantes-la-Jolie et aux Mureaux, les nuits de vendredi, samedi et dimanche ont été particulièrement tendues. À de nombreuses reprises, les patrouilles de police ont été la cible de jets de projectiles : pierres, mortiers, paintball… Les pompiers, aussi, ont été pris à partie. Sans compter le grand nombre de poubelles et de voitures incendiées, ainsi que les bâtiments dégradés.
Les forces de l’ordre bénéficiaient de renforts des CRS. Témoin, peut-être, de l’intensité des tensions, le bilan établi par les policiers du commissariat des Mureaux de l’usage de leurs armes dite intermédiaires (non-létales) : 58 tirs de LBD, 16 tirs de MP7 (lacrymogène), 41 tirs de Cougar (lacrymogène) et quatre jets de grenades de désencerclement.
Dans les jours qui ont précédé, les prémices de cette soirée se sont fait sentir. Les violences urbaines sont montées en flèche dans les quartiers de ces deux villes. Un phénomène assez courant à cette période de l’année. « Depuis plusieurs semaines à Mantes, nous observons d’importantes tensions dont nous n’identifions pas forcément l’origine, avec des équipages violemment pris à partie », souligne-t-on toutefois au commissariat de Mantes-la-Jolie.

A deux cents mètres du centre d’affaires, rue Maryse Bastié.

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Essonne : Feux un peu partout, et le comico des Ulis attaqué

Le Parisien / lundi 15 juillet 2019

La nuit de dimanche à lundi a été mouvementée en Essonne. En cette soirée du 14 juillet et de la demi-finale de Coupe d’Afrique des nations au cours de laquelle l’Algérie s’est qualifiée, des incidents ont éclaté peu après 23h30 un peu partout. Selon nos informations, à minuit, il y avait au même moment vingt interventions des pompiers du SDIS91 avec 28 camions engagés. Ils intervenaient alors sur des feux de poubelles ou de voitures sur les communes de Massy, Ris-Orangis, Corbeil-Essonnes, Gif-sur-Yvette, Avrainville, Athis-Mons ou encore Montgeron.

Un peu plus tard, le commissariat des Ulis a été ciblé par des émeutiers ce qui avait déjà été le cas au cours de la nuit précédente. Une cinquantaine de personnes s’en étaient alors prises aux agents de la police nationale et de la police municipale en leur jetant des cocktails Molotov, des mortiers d’artifice et des pierres. Quatre voitures de police ont été déteriorées.

Les forces de l’ordre ont procédé à cinq interpellations à Ris-Orangis après avoir essuyé des jets de pierres. Aux Tarterêts, à Corbeil-Essonnes, les policiers ont été pris à partie par 50 à 80 personnes leur jetant des parpaings et des bouteilles de verre. Mêmes scènes de violences dans le quartier du Vieillet à Quincy-sous-Sénart. A Chilly-Mazarin, quatre émeutiers ont été arrêtés après des tirs de mortier.

Plusieurs centaines de supporters se sont par ailleurs retrouvées vers minuit dans la rue pour célébrer la victoire de l’équipe de football d’Algérie. […] Corbeil-Essonnes où des échauffourées ont également eu lieu dans le quartier des Tarterêts.

Depuis une semaine, des violences ont gagné des quartiers du département. Dans la nuit de vendredi à samedi, deux policiers ont été légèrement blessés par des fusées d’artifice dans le quartier de Grigny-2 à Grigny. Dans la nuit de samedi à dimanche, vingt-quatre voitures ont été incendiées un peu partout dans l’Essonne. Autre événement inquiétant, la « vente anormale » d’acide chlorhydrique signalée samedi par plusieurs magasins de bricolage qui ont vu fondre leurs stocks en une journée. Ce liquide corrosif peut servir à fabriquer des bombes artisanales. […]

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Plouescat (Finistère) : Des tags contre les flics, pile pour les célébrations nationalistes 

Ouest-France / dimanche 14 juillet 2019

[…] Dans la nuit de samedi 13 à dimanche 14 juillet, plusieurs façades ont été taguées à Plouescat, avec des inscriptions anti force de l’ordre.
Une habitation mais aussi la façade du Crédit Agricole, des panneaux de signalisation, le panneau d’affichage de la mairie et un commerce ont été dégradées. Les gendarmes de Saint-Pol-de-Léon ont constaté les faits. Ces tags ont quelque peu perturbé les personnes venues pour les cérémonies de la Fête nationale, qui avaient lieu au cimetière de la commune.

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