Ploërmel (Morbihan) : 22 miradors de chasse abattus dans la forêt de Lanouée

Bite Back / mercredi 9 octobre 2019

Dans la nuit du 5 au 6 octobre, on a détruit 22 miradors de chasse. Ça s’est passé dans la forêt de Lanouée, en Bretagne, France. Jusqu’à que tous les animaux soient libres.


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Ce qu’en disent les journaflics de Ouest-France / mardi 8 octobre 2019

Sur la ligne 6, en pleine forêt de Lanouée, les treize miradors sont tous à terre, détruits et vont finir au feu.Depuis le week-end du 5 octobre 2019, les miradors n’existent plus. Ces cabanes, qui ont l’avantage de dissimuler le chasseur au gibier, ont été entièrement détruites par une ou plusieurs personnes.
Le  commando  nocturne est, selon nos informations, intervenu après 20 h, samedi 5 octobre 2019, et a d’abord procédé au sciage des pieds avant de les faire tomber. Puis de les détruire.
Un peu plus loin, près du relais de chasse, une dizaine de miradors ont été renversés.  C’est la première fois que les miradors sont vandalisés comme ça , explique un témoin. Ce sont des habitués de la forêt qui ont donné l’alerte, tôt, dimanche matin. Une plainte a été déposée au nom de la Caisse des Dépôts, propriétaire de la forêt depuis maintenant quelques mois.
Cet acte de vandalisme n’arrive pas par hasard. Il est commis quelques heures après un face-à-face tendu entre les chasseurs à courre et des militants anti-vénerie qui appartiendraient au groupe Forest Keepers Bretagne.
Dans la journée du samedi 4 octobre, en effet, la chasse a été perturbée par des bénévoles de ce mouvement qui se mobilisent, plusieurs fois par semaine, contre la chasse à courre.  C’est malheureux de voir ça. Détruire le matériel en bois, en pleine forêt. On peut être contre les chasseurs, contre la chasse à courre mais on ne vient pas dans une forêt privée détruire les biens des autres  , témoigne un chasseur croisé sur un chemin menant à la forêt de Lanouée.
Pour Hervé Schwerer, porte-parole de la Société de vénerie qui pratique la chasse à courre à Lanouée,  ce qui s’est passé ce week-end est regrettable et condamnable. La dégradation de tout bien d’autrui est à proscrire. Mais aujourd’hui, je suis incapable de vous dire qui a fait ça ».

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