Berlin (Allemagne) : La voiture privée d’un flic incendiée

Mpalothia / dimanche 3 février 2019

Ils tuent, ils torturent, ils expulsent. La bande la plus répugnante et la plus détestée du monde : la police.
Que ce soit le NSU (Nationalsozialisticher Untergrund, groupe nazi clandestin responsable, entre autre, de la mort de neuf immigrés entre 2000 et 2006 – ils avaient été “couverts” par la police; Note des Traducteur.ice.s en anglais) 2.0, 3.0 ou 4.0, que ce soit la police anti-émeute, les flics en civil, la Crim’ ou les flics qui protègent les personnalités, ils et elles tou.te.s suivent une logique qui met les profits de la classe dominante avant la liberté, l’amour et la vie.

Meurtres, tortures et menaces ne sont pas des cas isolés, mais la cruelle réalité, dans chaque commissariat. “Auch Mensch” (“Des êtres humains aussi”) c’est le nom de leur campagne de communication publique, dans laquelle par contre l’humanité des “contreparties de la police” est niée.

Nous avons lu à propos des lettres de Frankfurt (des menaces de mort envoyées par des policiers à un témoin à leur charge, signées “NSU 2.0” ; NdT).
Nous avons vu les images de la femme SDF à laquelle ils ont mis un sac sur la tête.
Nous avons entendu vos discussions à propos des nouvelles lois sur la police.

Nous en avons assez !

Pour ces raisons, le 20 janvier, on a cramé le véhicule privé d’un flic qui vit dans le quartier de Lichtenberg, à Berlin.

Le travail et la vie privée ne peuvent pas être séparés. Spécialement quand ce travail est une prise de position contre l’humanité.
On est furieux d’apprendre que des compagnon.ne.s sont enfermé.e.s dans des cachots [dans la revendication, un lien renvoie à une lettre du compagnon Nero, sorti de prison depuis peu ; NdAtt.]. Cette tentative de les isoler ne marche pas, à cause de la résistance qui relie l’intérieur à l’extérieur. Notre réponse ce sont les salutations et la force envoyés à tou.te.s les prisonnier.e.s.

Cette action voulait ôter l’anonymat des ceux/celles qui sont les responsables de ce système d’oppression, pour leur montrer qu’on sait où ils/elles vivent et que, par le futur, ils/elles devront regarder plus souvent par dessus leurs épaules.

Cela nous a fait plaisir d’apprendre que la même nuit d’autres véhicules d’institutions et d’entreprises ont reçu de la visite [cette nuit-là, neuf véhicules ont brûlé dans le parking du Ordnungsamt – sorte de police municipale – du quartier de Neukölln ; dans la semaine du 14 au 21 janvier, trois véhicules des entreprises ThyssenKrupp, DB Schenker et Wisag ont été incendiés en solidarité avec la résistance au Rojava et contre la menace d’expulsion du squat féministe Liebig34 ; NdAtt.].

Cette année, encore une fois, nous nous mobilisons contre le Congrès Européen de Police. On devrait prendre cette rencontre de politiciens, de hommes d’affaire et de gouvernement comme une opportunité à saisir pour faire payer ceux/celles qui laissent leurs traces de sang partout dans le monde.

Feu à toutes les prisons !
Feu à toutes les voitures de flics !

Lutte contre l’État !

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