Pont-de-Claix (Isère) : Adieu au poste de police municipale (MAJ du 16/01/2019)

France Info / mardi 6 novembre 2018

Un incendie d’origine criminelle a détruit dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 novembre 2018 le siège de la Police municipale de Pont-de-Claix près de Grenoble. 100 m2 de locaux situés au RDC de l’ancien collège des Iles de Mars sont partis en fumée.
Il était environ 1h30 du matin ce mardi lorsqu’un incendie s’est déclaré au siège de la Police municipale de Pont-de-Claix près de Grenoble en Isère. Ces locaux d’une surface de 100 m2 situés au RDC de l’ancien collège des îles de Mars ont été entièrement ravagés par les flammes. […] Une enquête a été ouverte par la gendarmerie et confiée à la Section de recherche de Grenoble.
Des techniciens de l’identification criminelle ont procédé ce matin à des investigations sur place. La piste criminelle ne fait pas de doute. Des traces d’effraction ont été relevées.

[…] Pendant la nuit d’Halloween, déjà, 11 véhicules avaient été incendiés à Pont-de-Claix.
Dans les prochains jours, les patrouilles de gendarmerie vont être renforcées sur le secteur.

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M. le Maire n’est pas content, mais alors, vraiment pas content (et il appelle à la rescousse les gendarmes – si, si, ceux qui ont perdu leur gendarmerie il y a 14 mois… dans un incendie !)

France Bleu / mardi 6 novembre 2018

« Intolérable« , « inacceptable« . Le maire de Pont-de-Claix (Isère), également président la métropole grenobloise, dénonce avec fermeté l’incendie qui s’est déclaré dans les locaux de la police municipale de sa commune dans la nuit du 5 au 6 novembre. Le feu a pris vers 1 heures 30 du matin, dans le quartier des Iles-de-Mars, dans un ancien collège occupé en partie par la police municipale. Il n’y a pas eu de blessés mais de gros dégâts : la totalité des 100 mètres carré des locaux de la police ont été détruits.

Les gendarmes ont constaté sur place l’effraction d’une vitre et la présence de fortes odeurs d’hydrocarbures. Ce sinistre d’origine criminelle fait bondir Christophe Ferrari. « C’est la police municipale, l’institution de sécurité publique, qui était visée », d’après lui. Les 7 agents de police qui travaillaient ici sont « choqués, mais mobilisés » pour poursuivre leur mission.

Le maire a d’ores et déjà obtenu des renforts de gendarmerie « pour les prochaines semaines, nuit et jour », sans précisément savoir combien de fonctionnaires supplémentaires seront affectés dans la commune, « mais il y aura du bleu à Pont-de-Claix ».

« Il n’y a pas et il n’y aura pas de zone de non droit à Pont-de-Claix », a prévenu le maire qui s’inquiète de la multiplication des violences depuis une semaine. 11 voitures ont été incendiées dans la nuit d’Halloween, « c’est presque le double de ce que l’on constate sur une année » avec 7 voitures brûlées en moyenne.

« Le même jour, un certain nombre de condamnations avait été prononcées pour des faits qui se sont passés sur des échelles de temps différentes (…), ceci pourrait être de nature à imaginer des formes de représailles ou de réactions », raconte Christophe Ferrari, « la puissance publique ne laissera pas une bande d’individus mettre en danger la tranquillité des habitants ». […]

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Mise à jour du 16 janvier : Deux personnes interpellées

France Info / vendredi 15 février 2019

L’enquête sur l’incendie des bureaux de la police municipale de Pont-de-Claix, près de Grenoble, vient de franchir une nouvelle étape. Deux suspects, âgés de 22 et 25 ans, nés dans la métropole grenobloise ont été identifiés. Jeudi 14 février, les deux individus ont été mis en examen par le juge d’instruction en charge du dossier pour destruction volontaire de biens par incendie en raison de la qualité de dépositaire de l’autorité publique de la personne propriétaire du bien. Ils sont placés sous contrôle judiciaire.

Dans la nuit du 5 au 6 novembre 2018, un incendie criminel avait détruit le bâtiment de la Police municipale de Pont-de-Claix près de Grenoble. Les 100 m2 de locaux étaient partis en fumée. L’enquête a été menée par la brigade de gendarmerie de Grenoble.

La peine encourue est de 20 ans de réclusion criminelle.

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