Des mauvais moments pour les bleus – Octobre 2017

La soirée d’Halloween, ça veut dire barricades et bagnoles incendiées et affrontements avec la flicaille

[Quelques traces de désordre ont été relatées dans d’autres régions. Les articles de presse locale étant payants, nous en relatons quelques unes dans la banlieue de Nancy notamment: à Vandoeuvre (à côté de Nancy), dans le quartier Vand’Est, trois bus de la société de transports de la ville ont été caillassés. Des vitres ont été brisées. A Héricourt, la nuit d’Halloween a également été agitée dans plusieurs quartiers; NdAtt.].

AFP via Le Figaro / Mercredi 1er novembre 2017

La soirée d’Halloween a été marquée par plusieurs incidents à Nantes, Toulouse ou Rennes, notamment des incendies de poubelles et de voitures, les secours essuyant de leur côté des jets de projectiles à Nantes, indiquent la police et les pompiers.
Les pompiers et forces de l’ordre ont été, dans la nuit de mardi à mercredi, la cible de « caillassages à répétition » à plusieurs endroits de l’agglomération nantaise, où deux voitures ont été incendiées, a fait savoir la police. Ces incidents n’ont fait aucun blessé, mais un véhicule de police a été endommagé, a précisé cette même source. Cinq voitures, une moto et un scooter ont par ailleurs été brûlés à Rennes, la plupart dans un même parking souterrain, a communiqué le Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (Codis) d’Ille-et-Vilaine. Deux voitures ont également été incendiées à Brest, selon le Codis du Finistère. À Toulouse, une quinzaine de voitures ont été brûlées et les forces de l’ordre ont été la cible de jets de projectiles pendant la nuit. Ces incidents n’ont fait aucun blessé grave, a indiqué à l’AFP Didier Martinez, secrétaire régional du syndicat Unité SGP Police Occitanie, ce qu’a confirmé le Centre d’incendie et de secours du département. La police n’a procédé à aucune interpellation.

A Toulouse:

Voitures en feu, incendies et métro coupé : ce qu’il s’est passé dans les quartiers de Toulouse

Actu.fr / Mercredi 1er novembre 2017

Ce fut un Halloween agité pour les pompiers de Toulouse, dans la nuit du mardi 31 octobre au mercredi 1er novembre 2017. Plusieurs incidents ont éclaté dans les quartiers sensibles de la ville rose. 25 faits de violences urbaines (feux de voitures, de containers ou de poubelles) ont été signalés aux pompiers. Une quinzaine de voitures ont été détruites.
La première alerte a été reçue par les pompiers à 18 h 25 mardi chemin de Bagatelle. Les événements se sont terminés aux alentours de 4 h seulement. Selon les informations d’Actu Toulouse, les incidents ont éclaté après l’interpellation dans l’après-midi, mardi, d’un homme qui avait plus tôt refuser d’obtempérer avec les forces de l’ordre. Des policiers ont été caillassés.
Les interventions des secours se sont faites sous alerte orange « violences urbaines ». C’est-à-dire que les pompiers travaillaient en synergie avec la police qui devait sécuriser les opérations. La station de métro Empalot a dû être fermée peu après 20 h. À la vue de la tournure des événements, elle n’a plus été desservie par le métro jusqu’à la fin du service. Une voiture était notamment en feu tout près de ses portes. Un bus Tisséo a aussi été « attaqué », selon une source policière.

Mais aussi au-delà :

Au-delà de Toulouse, d’autres feux sont à signaler dans le département de la Haute-Garonne, notamment à Muret, Eaunes et Labastidette. « C’est une nuit où il y a eu plus de feux de voitures que d’habitude », explique-t-on chez les pompiers. À la police, on parle d’un « phénomène national » avec des incidents du même type dans plusieurs autres villes de France. Aucune interpellation n’a été opérée.
Déjà dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 octobre 2017, plusieurs feux de voiture étaient à déplorer dans les quartiers de la Reynerie et d’Empalot. Des incidents qui, a priori, faisaient suite à la pose dans la journée d’une caméra de surveillance.


A Lyon et dans son agglo :

Lyon Capitale / Jeudi 2 novembre 2017

Des voitures et des poubelles calcinées, la soirée de mardi à mercredi a été très agitée dans l’agglomération lyonnaise. Les pompiers du Rhône ont dû intervenir plus de 70 fois pour des départs de feu sur la voie publique.
À la veille du 1er novembre, des violences urbaines ont éclaté dans plusieurs endroits du département. Police et pompiers ont dû intervenir en nombre ce mardi soir pour tenter de calmer les esprits et éteindre les flammes. Des voitures et des poubelles ont été brûlées à Vaulx-en-Velin, Bron, Feyzin, Vénissieux, Craponne, Givors ou Villefranche sur Saône. Dans plusieurs communes, comme à Rillieux-la-Pape ou à Francheville, des arrêts de bus ont été vandalisés pendant la nuit. Une flambée qui ressemble à celle des soirs de nouvel an, deux mois plus tôt. Des incidents qui ne sont pas pour rassurer sur les tensions existantes. Les forces de l’ordre, s’inquiétant d’une nouvelle soirée sous tension ce mercredi, avaient mis en place un dispositif de sécurité particulier. Finalement, la soirée d’hier s’est avérée plus calme.

A Chambéry :

Le Dauphiné / 1er novembre 2017

La nuit d’Halloween a été mouvementée dans le quartier du Biollay à Chambéry. Sur les 25 containers à poubelles brûlés dans la ville, 19 l’ont été dans ce quartier. Si les pompiers ont pu intervenir sans problème, la police a joué au chat et à la souris avec plusieurs groupes de jeunes. Une patrouille de la Bac a finalement arrêté vers 23 heures, trois mineurs âgés de 16 à 17 ans. L’un d’eux portait un sac qui sentait fortement l’essence. Ils ont tous les trois été placés en garde à vue. L’exploitation de leurs téléphones portables a fait ressortir des vidéos, où ils faisaient usage de cocktails molotov. Par ailleurs à Chambéry le Haut, deux voitures ont été incendiées.
La police avait prévu un important dispositif hier soir sur Chambéry. L’année dernière, le soir d’Halloween, la situation avait dégénéré dans le quartier de Chambéry le Haut. Une caméra de vidéosurveillance de la ville avait été incendiée et la police avait été caillassée.


A Valence :

Le Dauphiné / 1er novembre 2017

La nuit de mardi a été courte pour les policiers valentinois et les pompiers. Il est 19h45, quand ils se rendent dans les quartiers de Fontbarlettes et du Plan à Valence pour des feux de véhicules.
Ils y sont accueillis par des jets de pierres lancés par des groupes « très mobiles », que les policiers, renforcés par des gendarmes, parviennent cependant à neutraliser vers minuit. Dans le même temps, les pompiers s’activent à éteindre les feux. 16 véhicules sont incendiés mais le feu se propage à huit autres. Au total donc, ce sont 24 véhicules qui sont détruits par le feu. Les occupants d’un appartement sont évacués mais réintègreront leur domicile un peu plus tard. Parallèlement, à Bourg-lès-Valence, sept poubelles sont détruites également par le feu. Plusieurs autres sont renversées, rue Berthelot à Valence.


A Brive-la-Gaillarde :

France Bleu Limousin / Mercredi 1er novembre 2017

Plusieurs poubelles et une voiture ont été incendiées dans la nuit de mardi à mercredi 1er novembre dans le quartier de Gaubre à Brive-la-Gaillarde. Les forces de l’ordre ont été caillassées mais s’en sortent sans blessés dans leurs rangs. Les poubelles ont brûlé de 23h à 3h du matin dans le quartier de Gaubre, à Brive-la-Gaillarde. Les habitants sont excédés, ce n’est pas la première fois que ça arrive. Il y a deux semaines encore deux voitures été incendiées dans le quartier. Cette fois aussi, une voiture a brûlé ainsi que des poubelles et des containers à verre qui ont également été renversés. Des feux d’artifice ont également été tirés tout au long de la nuit.

Lorsqu’elle se déplace sur des feux de poubelles, la police devient souvent la cible des incendiaires qui se mettent à caillasser les forces de l’ordre. Ce fut le cas cette nuit, mais les policiers de Brive étaient préparés. [blablabla, ça rassure le bon citoyen, NdA] Lors de leur intervention, les policiers ont pu voir leurs agresseurs mais pas distinguer leurs visages cachés sous des cagoules, des capuches ou des écharpes. Un groupe de jeunes de 15 à 18 ans est accusé par certains habitants. Il n’y a cependant eu aucune interpellation.


A Nice :

Nice-Matin / Mercredi 1er novembre 2017

Les sapeurs-pompiers ont dû intervenir sur une quarantaine d’incendies volontaires. Il s’agissait pour l’essentiel de feux de détritus. Une demi-douzaines de sinistres ont concerné des véhicules, voitures et scooters qui ont ainsi été la proie d’actes de vandalisme. A Grasse, c’est un local technique attenant à la police municipale qui a été incendié. Ces violences urbaines se sont également accompagnées parfois de jets de projectiles visant les policiers ou les sapeurs-pompiers au cours de leurs interventions. Notamment à Grasse, Vallauris et Nice. Ces faits ont conduit à l’interpellation de quatre individus, trois à Antibes et un à Grasse, qui devront donc répondre de leurs actes devant la justice. […]


A Béziers et sa région :

Le Métropolitain / 1er novembre 2017

Treize containers ont été volontairement incendiés dès 20h mardi sur des artères de la cité de la Devèze à Béziers, classée en zone de sécurité prioritaire -ZSP-, ainsi que de deux voitures, une dans la soirée et l’autre à l’aube ce mercredi.
Mardi soir également, une haie de cyprès a été volontairement incendiée dans l’école des Tamaris. Un fourgon pompe-tonne de la caserne de Sérignan et un camion-citerne feux de forêt -CCF- du centre d’intervention et de secours de Montady qui avaient été pré-positionnés en renfort au centre de secours principal de Béziers sont intervenus sur cette série d’incendies sur la voie publique, ainsi que sur le feu qui a endommagé deux garages automobiles en milieu de nuit, Auto Prestige et Tip Top, avenue des Amandiers à Villeneuve-lès-Béziers. Hormis cette dernière alerte concernant les concessions automobiles et les deux voitures brûlées, les feux de containers allumés par un groupe de jeunes, selon des témoins ne concerneraient pas des dérives de la fête Halloween, mais une réponse à une opération de contrôles menée mardi dans la cité de la Devèze par les policiers de la Sécurité publique du commissariat de la ville. […]
Le même phénomène se déroule dans les cités sensibles d’autres villes du département, à Montpellier, Sète et Pézenas notamment. La direction départementale de la Sécurité publique de l’Hérault -DDSP 34- multiplie depuis ces derniers jours des Structures légères d’intervention et de contrôles -SLIC-, comme celle organisée vendredi à partir de 22h dans le quartier de la Mosson-la Paillade et des Hauts-de-Massane à Montpellier. Les policiers nationaux se montrent de plus en plus dans les endroits sensibles, en fin d’après-midi et la nuit lors de ces SLIC, planifiées le plus souvent sur réquisition des procureurs de la République de Montpellier et de Béziers.


Saint-Denis (Ile de la Réunion) : Des affrontements aux saccages de commerces et de mobilier urbain en passant par le pillage de bijouterie

Zinfos974 / Mardi 31 octobre 2017

Le quartier du Chaudron et la ville de Sainte-Marie connaissent cette nuit des troubles à l’ordre public. Des jeunes s’amusent à brûler du mobilier urbain et à tenter de s’en prendre à des magasins.
Les premiers troubles ont commencé peu après 21H, au Chaudron comme à Sainte-Marie. Les policiers sont intervenus au niveau du boulevard sud pour tenter de stopper le début des troubles publics. Au Chaudron, la rue qui traverse le mail est jonchée de mobilier urbain cassé. Des poteaux lumineux ont été mis au travers de la route. Une route impraticable et des feux de poubelles beaucoup plus nombreux qu’il y a deux mois à la suite des émeutes ayant suivi les rodéos sauvages. Huit combi de police étaient encore à l’entrée du mail du Chaudron à minuit pour tenter de pacifier le secteur.
A 00H45 à Beauséjour Sainte-Marie, le calme semble être revenu. Un dispositif plus léger de gendarmerie, avec la présence d’un fourgon et d’un 4×4 des forces de l’ordre, était toujours maintenu sur place en cas de reprise des hostilités. Vers 21H, les forces de gendarmerie étaient venues sécuriser les commerces qui auraient pu être visés par les jeunes casseurs. Les gendarmes étaient nombreux dans le secteur du nouveau Leader Price et de l’école de musique de Beauséjour.
Le même phénomène de troubles à l’ordre public s’est produit, dans une moindre mesure, à Sainte-Suzanne,, Saint-André et Saint-Benoît.

Clicanoo / Jeudi 2 novembre 2017

VIOLENCES URBAINES. Le phénomène observé l’an dernier à Plateau Caillou s’est répété cette fois-ci au Chaudron, à Beauséjour et dans d’autres communes de l’Est. La fête d’Halloween a été marquée par des affrontements entre jeunes et forces de l’ordre et par des vols et des dégradations de commerces !
Hier soir encore, les forces de l’ordre se préparaient pour une nouvelle nuit de tensions. À Sainte-Marie, dans le quartier de Beauséjour, une dizaine de véhicules de la gendarmerie étaient ainsi postés à proximité des locaux de la CAF en prévision de potentiels nouveaux débordements. En début de soirée, la route était fermée à la circulation alors que dans le même laps de temps, les pompiers s’affairaient à circonscrire un feu de broussailles sur le terrain vague jouxtant l’école de musique du quartier. L’hélicoptère de la section aérienne a également longuement survolé la zone dans la soirée.
« C’est reparti ! », lâchait ironiquement un internaute sur la page Facebook Radar 974. Mais cette fois-ci, la situation semblait être sous contrôle contrairement à la nuit précédente. Car mardi soir, alors que petits et grands fêtaient Halloween, déguisés ou pas, des jeunes en ont profité pour participer à de véritables scènes de « guérillas urbaines » (l’expression a, hier, été utilisée par un syndicat de police, N.D.L.R.) dans divers quartiers du Nord et de l’Est de l’île.
Les gendarmes étaient mobilisés notamment à Bras-Panon, à Sainte-Suzanne ou encore à Saint-Benoît. Quelques débordements ont également été relevés à Saint-André. Mais le gros des échauffourées a été constaté du côté des quartiers du Chaudron, à Saint-Denis, et de Beauséjour, à Sainte-Marie. Dans le chef-lieu, des feux de poubelles ont d’abord été signalés aux environs de 20 heures au niveau du Mail. Une heure plus tard, des bandes de jeunes -parmi lesquels plusieurs mineurs- allaient plus loin en s’en prenant à des commerces du secteur : une bijouterie et deux Loto-PMU [ainsi qu’une librairie, NdA].
L’ensemble des effectifs de police d’astreinte ce soir-là a été mis à contribution. Les hommes de la brigade anticriminalité, les équipes de police secours et bien sûr les hommes de la compagnie départementale d’intervention spécialisés justement dans le maintien de l’ordre. Mais comme cela a déjà été constaté par le passé, policiers et casseurs ont joué à l’éternel jeu du chat et de la souris, avec d’un côté des jets de lacrymogène et de l’autre, des jets de galets et de projectiles en tout genre.
À Beauséjour, les mêmes affrontements avaient lieu entre gendarmes et délinquants. Là encore, l’évolution de ces épisodes de violences urbaines pouvait être suivie quasiment en simultané sur les réseaux sociaux. L’ironie veut qu’à Plateau Caillou, où des débordements du même genre avaient été constatés pour la première fois il y a un an, la soirée d’Halloween s’est déroulée sans heurts. Il faut dire que les gendarmes saint-paulois ont anticipé le problème en investissant en nombre le quartier. Ils sont finalement venus en renforts aux côtés de leurs collègues, à Beauséjour.

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Pluie de projectiles pour les cow-boys de l’Essonne

Le Parisien / Mardi 31 octobre 2017

Soirée difficile pour les forces de l’ordre. À Mantes-la-Jolie, Chanteloup-les-Vignes et Poissy, plusieurs patrouilles des polices municipale et nationale ont essuyé des jets de projectiles dans la nuit de lundi à mardi. D’abord du côté du Mantois où une voiture de la brigade spécialisée de terrain a été endommagée au niveau de la portière alors qu’elle circulait dans le quartier du Val-Fourré, vers 22 heures.
Plus tard, aux alentours de minuit, la situation a dégénéré lors d’une intervention de la police nationale à Chanteloup-les-Vignes. Les faits se sont déroulés rue des Feucherets, aux abords de la gare. Les policiers ont été appelés suite au comportement du conducteur d’une Renault Mégane qui aurait délibérément percuté un véhicule stationné. Une fois sur place, les forces de l’ordre se sont retrouvées dans un guet-apens, la Renault Mégane bloquant l’accès à la rue. Une trentaine de personnes les ont alors encerclées avant de leur lancer des cailloux. Les policiers se sont extirpés de cette situation sans qu’aucun d’entre eux ne soit blessé mais le pare-brise de leur véhicule a été brisé avec des vitres étoilées et de nombreux impacts sur la carrosserie. L’affaire ne se termine pas là puisque la Mégane noire a été retrouvée incendiée sur la commune de Poissy, trente minutes plus tard. Il s’est avéré que cette dernière avait fait l’objet d’une déclaration de vol en septembre dernier.
Peu avant une heure du matin, c’était au tour de la police municipale de Poissy d’essuyer des jets de projectiles, obligeant celle-ci à faire usage d’un tir de flash-ball. Le pare-brise de la voiture sérigraphiée était brisé mais aucun occupant n’a été blessé.

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Besançon : Des jets de pierres pour accueillir la police

L’Est Républicain / Vendredi 27 octobre 2017

Des voitures de police ont été visées par des jets de pierres dans le quartier des Hauts de Saint-Claude à Besançon, ce vendredi vers 17 h. Aucun dégât, ni blessé, ni casse n’est à déplorer. Les auteurs se sont aussitôt évaporés dans la nature. Une enquête est en cours pour retrouver les responsables de cette attaque gratuite.

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Montataire (Oise) : feux de bagnoles et de poubelles puis caillassages au moment où la flicaille rapplique

Le Parisien / Jeudi 26 octobre 2017

Le commissariat de Creil qualifie ces événements de « violences urbaines ». Des affrontements ont eu lieu, mercredi soir, dans les hauts de Montataire, particulièrement dans le quartier des Martinets. Si plusieurs habitants évoquent des feux de voitures et l’intervention de CRS, ce sont en réalité des renforts de police du département qui étaient sur place à la suite, notamment, de plusieurs feux de poubelles.
Les forces de l’ordre sont alors accueillies par des jets de pierres et autres projectiles. « Nous avons été pris à partie par un groupe très hostile à notre présence, détaille un policier. La situation est très tendue en ce moment alors que les choses semblaient se calmer dernièrement. » Une enquête est en cours pour tenter de faire la lumière sur ces événements.

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Albi : Les affrontements font deux flics blessés

France 3 Occitanie / Jeudi 26 octobre 2017

Mercredi soir dans le quartier de Cantepau à Albi, des policiers tentent d’intercepter un individu en scooter pour infractions routières. Un groupe d’individus prend alors à partie l’équipage de policiers en leur lançant des projectiles. Deux policiers sont sérieusement touchés. L’un au niveau du nez l’autre au poignet.
Selon la Police, l’après-midi déjà, la tension était perceptible dans ce quartier régulièrement source d’hostilités envers les forces de l’ordre.

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Saint-Etienne (Loire) : Flic reconnu et pris à partie

Le Progrès / Jeudi 26 octobre 2017

Un fonctionnaire de police a été pris à partie mardi après-midi, alors qu’il n’était pas en service. Il était en outre accompagné de sa fille, et se rendait dans un établissement hospitalier. Il a été reconnu par trois jeunes gens, qui l’ont interpellé, outragé et lui ont même envoyé des projectiles. Les agresseurs ne sont pas allés loin, ils ont été interpellés. Ils ont entre 15 et 16 ans.

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Grenoble : Un bon moyen pour faire passer l’envie au CRS de te contrôler…

Le Dauphiné / Jeudi 25 octobre 2017

Un adolescent de 17 ans a tenté de se soustraire à un contrôle de police que voulaient effectuer des CRS dans le cadre de leurs missions de sécurisation dans l’agglomération, hier après-midi dans le quartier de l’Alma à Grenoble. Le garçon s’est enfui et a violemment refermé la porte d’un immeuble de la place Edmond-Arnaud sur la main d’un CRS, lequel a été sérieusement blessé. Le policier a été conduit au service des urgences de l’hôpital Michallon de Grenoble-La Tronche et le suspect a pu être interpellé. Il a été placé en garde à vue.

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Besançon : Le véhicule de patrouille municipale perd une vitre

L’Est Républicain / Vendredi 20 octobre 2017

Appelée pour des troubles de voisinages rue de Vesoul mardi soir, une patrouille de police municipale a vu sa vitre arrière s’étoiler sous l’impact d’un caillou lancé par une bande d’au moins trois jeunes individus, qui sont parvenus à prendre la fuite.
Les agents, qui ont également subi des outrages, étaient parvenus à les identifier. La police nationale a interpellé l’un des auteurs dès le lendemain. Âgé de 15 ans, il a été placé en garde à vue, à l’issue de laquelle lui a été notifiée une COPJ.

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