Des mauvais moments pour les bleus (fin avril 2022)

La Roche-sur-Yon : Deux voitures personnelles des flics en feu

Le Journal du Pays Yonnnais / lundi 25 avril 2022

[…] Dans la nuit de ce lundi 25 avril, vers 0 h 15, deux véhicules appartenant à des agents du commissariat ont été incendiés sur le parking de la préfecture, situé à proximité des locaux de la police, rue Dellile.

Les deux voitures étaient stationnées sur des emplacements réservés et marqués « police » au sol.  » Quelqu’un a mis le feu au pneu arrière d’une voiture. Les flammes se sont ensuite propagées à un deuxième véhicule « , indique le commandant Patrick Deicke.

Acte de vengeance, malveillance opportuniste, incivilité… pour l’heure, les enquêteurs n’écartent aucune piste. […]

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Laval : S’en prendre aux pouvoirs publics

Ouest-France / dimanche 17 avril 2022

Une trentaine de voitures a été vandalisée, dont entre cinq et sept brûlés, dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 avril 2022, dans le quartier Saint-Nicolas à Laval (Mayenne).
Elles étaient garées sur le parking du Palindrome, et devant le Pôle accueil aidant-aidé l’Arc-en-ciel. Sept arrêts de bus et des poubelles ont aussi été détruits.

Ce sont principalement des véhicules appartenant à la Ville de Laval, au conseil départemental et à l’Adapei qui ont été visés. Même si des voitures de particuliers ont aussi été touchées, notamment celle d’un joueur participant au 3e Open international de la Mayenne d’échec, qui se tient tout ce week-end de Pâques au Palindrome.

Ces « faits de violences urbaines ont été commis à la suite de l’interpellation sans difficulté d’un jeune homme âgé de 18 ans, auteur de délits et d’outrage envers les forces de l’ordre, explique la préfecture. […]

Ouest-France / lundi 18 avril 2022

[…] La nuit de dimanche 17 à lundi 18 avril 2022 y a de nouveau été agitée.
« Il y a eu quelques tentatives d’affrontements entre des jeunes et la police, raconte Florian Bercault, le maire de Laval. Les jeunes ont essayé de monter des barricades, et deux containers à poubelle ont été brûlés. »

Un habitant du quartier, témoin de plusieurs scènes, parle d’un rassemblement d’une quarantaine de personnes rue Victor, devant le Palindrome, puis davantage avenue de Tours. « Un renfort de police avait été demandé par la préfecture, et vers 2 h30, tout était terminé », témoigne le maire.
Quelques voitures de police ont été un peu endommagées, mais il n’y a pas eu d’embrasement. […]

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Lyon : Des surprises à répétition pour la police municipale

Le Progrès / samedi 9 avril 2022

[…] Le pare-brise d’un véhicule de la police municipale de Lyon a été dégradé, vendredi soir, dans un parking, a communiqué ce samedi FO Police municipale de Lyon sur les réseaux sociaux.
L’organisation syndicale tient à garder confidentiel le site où le délit a été commis, même si cela relève du « secret de Polichinelle. L’accessibilité au public n’est pas tolérable. Les dégradations se font facilement », indique au Progrès Bertrand Debeaux, le représentant syndical.

Déjà fin octobre, une autre voiture de police avait été abîmée de la même façon. Vendredi soir, la vitre du véhicule a été étoilée avec un seau à incendie, présent dans le parking.

« Des mesures fortes doivent être prises pour sécuriser les parkings. Cela pose un problème de sécurité pour les agents, qui sont un ou deux » à récupérer ou garer les automobiles. « Les mesures de sécurité ne sont pas suffisantes pour les agents comme pour les véhicules ».

Lors des deux délits, à près de six mois d’intervalle, des voitures de l’unité mobile de circulation ont été ciblées. Cette unité est entre autres « spécialisée dans les infractions routières, les enlèvements de véhicules qui gênent », expose Bertrand Debeaux. Charge à ces agents notamment de faire respecter la généralisation de la zone 30 à Lyon, en place depuis le 30 mars.

Actu Lyon / mercredi 13 avril 2022

Pour la troisième fois depuis le mois d’octobre, des véhicules de la police municipale de Lyon sont retrouvés vandalisés dans leur parking par les policiers.

Une situation grave qui implique la sécurité de ceux qui assurent celle des Lyonnais selon Bertrand, syndicaliste Force ouvrière à la police municipale de Lyon.

Ces véhicules sont remisés quand ils ne sont pas utilisés dans un parking d’une résidence. Ce mardi 12 avril, c’est la deuxième voiture en avril et la troisième depuis le mois d’octobre dernier qui est retrouvée le pare-brise brisé par des individus inconnus.

« Ça a été découvert à 23h30 mardi par les fonctionnaires qui rentraient de leur patrouille et garaient leur voiture de service dans ce parking d’une résidence utilisé par la ville pour les stocker », explique-t-il.

« C’est un véhicule qui est immobilisé pendant plusieurs jours et ça handicape le travail de la police. Au même lieu, la semaine dernière, c’est également arrivé. On alerte, on demande plus de sécurité, et voilà qu’un nouveau est dégradé », déplore le policier.
Outre l’immobilisation temporaire de ces véhicules, le policier regrette que quiconque puisse entrer dans ce parking à tout moment :  » Quand les policiers finissent leur service, ils vont dans ce parking seuls et isolés. Si on attaque les véhicules, on peut attaquer les fonctionnaires : c’est dangereux ! Force est de constater que ce parking est accessible au public. Il pourrait tout se passer, les véhicules pourraient être piéges… C’est du sabotage comme ça se passe dans les zones de guerre.  » Bertrand – Syndicaliste FO, policier municipal à Lyon. […]

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Aulnay-sous-Bois et Sevran (Seine-Saint-Denis) : Les bleus se font caillasser

actuSeine-St-Denis / jeudi 19 avril 2022

Deux refus d’obtempérer lors de contrôles, vendredi 15 avril et lundi 18 avril 2022, ont mené à des affrontements entre policiers et jeunes habitants d’Aulnay-sous-Bois et Sevran. Des tirs de mortiers d’artifice et des jets de projectiles ont blessé cinq policiers.

Le syndicat Unité SGP évoque « 180 tirs de grenades lacrymogènes et LBD » dans les heurts survenus vendredi à Aulnay-sous-Bois, après 19 heures. Après un refus de s’arrêter d’un véhicule, des policiers se sont engagés dans le quartier de la Rose-des-Vents. Ils ont alors « fait l’objet de plusieurs jets de projectile » et ont été « pris à partie par un grand nombre d’individus, nécessitant l’envoi de renforts », indique une source policière.

Une compagnie républicaine de sécurité (CRS) a été envoyée en renforts, ciblée par des tirs de mortiers d’artifice. « Dans la soirée, trois policiers CRS ont été très légèrement blessés et un véhicule administratif a été dégradé », précise notre source policière.

Deux interpellations ont eu lieu dans la commune de Seine-Saint-Denis, selon Unité SGP. Moins intenses, des incidents ont émaillé la nuit de samedi à dimanche.

Un scénario similaire s’est noué lundi dans la ville voisine de Sevran, dans le quartier des Beaudottes. Après un autre refus d’obtempérer vers 19h20, des policiers ont été ciblés. Mortiers d’artifices et grenades lacrymogènes se sont répondus. Deux policiers ont été blessés selon le secrétaire départemental du syndicat Alliance, Grégory Goupil. Un bilan confirmé par une source policière, évoquant des blessures légères.

« Un auteur de jets de projectile a été interpellé », complète notre source qui ajoute que la situation redevenue calme dans la soirée. […]

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La Seyne-sur-Mer (Var) : Tout le quartier descend contrer les pandores

France Bleu / mercredi 27 avril 2022

C’est un quartier certes connu pour son trafic de stupéfiants, mais qui n’avait pas été secoué depuis plusieurs années par une telle flambée de violence à l’égard des forces de l’ordre. Deux policiers municipaux et deux fonctionnaires de police ont été blessés ce mardi lors d’émeutes qui se sont déroulées dès la fin d’après-midi dans la cité de la Présentation à La Seyne-sur Mer. Six personnes, déjà très défavorablement connues, ont été interpellées et placées en garde à vue.
C’est l’arrivée dans le quartier d’un équipage de la police nationale, à la poursuite d’un conducteur de scooter qui venait de refuser de s’arrêter et qui s’est réfugié dans la cité, qui a déclenché cette flambée de violence. Le premier véhicule est tout de suite pris pour cible par plusieurs individus. Des renforts arrivent et c’est désormais une trentaine d’hommes, « de tous les âges, même des pères de famille » indique une source proche du dossier, qui jettent des pavés et des pierres en direction des policiers. Les forces de l’ordre préfèrent reculer.
Mais reculer, non pas pour abandonner, mais pour attendre d’autres renforts. Avant l’arrivée de la section d’intervention et de la brigade anticriminalité, les fauteurs de trouble installent des barricades aux entrées et sorties de la cité. Certains brûlent un engin de chantier. L’effectif étant désormais plus conséquent, les policiers reprennent la charge et interviennent une nouvelle fois sous les pavés et les menaces de mort. Un pare-brise explose sous la violence du choc.
Deux policiers nationaux sont blessés, deux policiers municipaux n’en sortent pas non plus indemnes. Le matériel est bien abîmé. Mais les violences urbaines ont cessé en début de soirée avec l’interpellation de six personnes, mises en cause régulièrement pour leur implication dans le trafic de stupéfiants qui gangrène aussi ce quartier.
Un quartier malgré tout plutôt calme. Sauf ce mardi soir. La raison de cet embrasement n’est pas encore connue. […]

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Pau : Ils attirent les keufs dans un piège

France Info / mercredi 13 avril 2022

[…] Les sapeurs-pompiers ont été appelés vers 23 heures 55 mardi 12 avril pour un incendie survenu au centre social du Hameau, rue Mgr Campo, et pour un feu de deux véhicules garés à proximité.

A leur arrivée sur place, ils ont été victimes de jets de pierres, ainsi que les policiers qui les accompagnaient. Entre 20 et 30 individus aux visages dissimulés les ont caillassés de manière intensive après avoir détruit des éclairages publics et des caméras de surveillance, selon une source policière.

Les policiers ont dû renforcer leur dispositif dans le quartier avec la venue notamment de renforts de Bayonne et de Tarbes, et de la gendarmerie, pour reprendre la situation en main et permettre aux sapeurs-pompiers d’intervenir sur le feu du centre social vers une heure du matin. Le centre social du Hameau a été partiellement détruit par l’incendie et vandalisé par les individus.

[…] Deux voitures garées près du centre social du Hameau ont été également incendiées dans la soirée de mardi 12 avril, quartier l’Ousse des Bois, à Pau. […]

Ces échauffourées feraient suite à une interpellation survenue en fin de journée dans le quartier. Selon Daniel Domengé du syndicat Alliance police nationale, mardi 12 avril vers 18h30, les policiers ont procédé à une interpellation d’un individu pour refus d’obtempérer dans ce même quartier. « Cette interpellation a été houleuse car plusieurs individus s’y sont opposés. Et dans la soirée, vers 23 heures, des individus ont été vus sur les cameras de vidéo surveillance en train de les dégrader ainsi que les grilles du centre social du Hameau. Les policiers sont intervenus et ils ont été accueillis par plus d’une vingtaine d’individus qui leur ont jeté des cailloux et autres projectiles en tout genre ». […]

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Nangis (Seine-et-Marne) : La gendarmerie et la mairie prises pour cible

La République de Seine-et-Marne / lundi 25 avril 2022

Samedi 23 avril, dans l’après-midi, un adolescent de 14 ans qui circulait à moto sur un chemin de terre de Nangis (Seine-et-Marne) aurait refusé d’obtempérer à un contrôle de gendarmerie. Il aurait pris la fuite puis aurait perdu le contrôle de sa trajectoire.

« Il a chuté et s’est blessé tout seul », affirme une source proche du dossier. Le mineur, inconnu de la justice, souffre d’un traumatisme crânien. Il a été hospitalisé mais est déjà ressorti. Selon nos informations, sa famille envisagerait de porter plainte.

Le soir même, la brigade nangissienne a été la cible de tirs de mortier d’artifice. Par ailleurs, des conteneurs semi-enterrés situés à proximité ont été incendiés. Si la journée de vote s’est déroulée sans le moindre incident, les violences urbaines ont repris de plus belle dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 avril. Cette fois, c’est la mairie qui a été visée par des jets de pierres et à nouveau de tirs de mortier.

« La maison commune a été attaquée et les postes de travail des agents municipaux ont été endommagés, déplore la maire, Nolwen Le Bouter. C’est un agent de nettoyage qui découvert l’ampleur des dégâts. Les vitres sur-mesure de ce bâtiment historique ont volé en éclat. Ce lundi, les services municipaux travaillent à la remise en état de la mairie, qui pourra rouvrir dès ce mardi ».

Par ailleurs, deux panneaux d’affichage municipaux ont été dégradés et un début d’incendie a été recensé au pied d’un mât de caméra de vidéosurveillance, sans l’endommager. Des devis pour les réparations ont été demandés. Selon les premières estimations de la mairie, qui a aussitôt déposé plainte pour dégradations, le montant se chiffrerait en milliers d’euros.

L’enquête est en cours. Pour le moment, aucune interpellation n’a eu lieu. Les délinquants repérés sur les lieux des incidents urbains étaient encagoulés et vêtus de noir, ce qui rend difficile leur identification. Pour le moment, des renforts de gendarmerie sont sur le pont chaque nuit, à Nangis. La sous-préfète et le colonel du groupement de gendarmerie de Seine-et-Marne se sont rendus sur place.

Pour tenter d’apaiser le climat, la mairie a pris les devants. « Deux agents communaux sont sur le terrain pour discuter avec les habitants, les jeunes et leurs parents, indique Nolwen Le Bouter. Nous avons également contacté l’association de prévention Espoir, qui intervient habituellement sur la commune. »

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Coulommiers (Seine-et-Marne) : Ils essayent de libérer leur ami

Le Pays Briard / dimanche 24 avril 2022

[…] Vendredi 22 avril 2022, vers 18 heures, la police nationale de Coulommiers (Seine-et-Marne) se rend au cœur de la ville haute dans le but de pister des jeunes qui s’adonnaient à des rodéos urbains.
C’est alors que des plus jeunes encore sont arrivés et se sont mis à caillasser un équipage de la police nationale, aidée par la police municipale. Cependant, face au nombre de fauteurs de troubles, une trentaine, trois équipages des commissariats de Meaux et de Lagny-sur-Marne ont ensuite été appelés en renfort, dont la brigade anti-criminalité.
En tout, sept équipages se sont rendus sur le secteur, soit une vingtaine d’agents.
Ils ont alors contrôlé les individus présents avant d’aller interpeller, au City stade, le mis en cause, un mineur de 14 ans. Révolté, le reste du groupe a alors essayé de soustraire ce dernier à l’interpellation.

Après des échanges verbaux violents, puis des échanges de coups, des grenades lacrymogènes et une grenade de désencerclement ont été lancées pour maintenir l’ordre.
Quatre individus ont été interpellés, dont l’auteur des jets de pierres, et placés en garde à vue. Ce dimanche 24 avril au matin, deux d’entre eux ont été remis en liberté avec un classement sans suite, les faits n’étant pas suffisamment caractérisés, les deux autres, mineurs, ont été convoqués devant le délégué du procureur pour un rappel à la loi. […]

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Rennes : Les flics ne sont pas le bienvenus dans le quartier

20 Minutes / vendredi 22 avril 2022

Les pompiers ont dû intervenir à une petite dizaine de reprises dans la nuit de jeudi à vendredi pour éteindre des feux de poubelles et de containers autour de la dalle Kennedy, dans le quartier de Villejean à Rennes (Ille-et-Vilaine). Sous escorte policière, les secours ont éteint une quinzaine de containers en flammes allumés vraisemblablement allumés par des jeunes du quartier entre minuit et 2 heures du matin.
D’après une source proche de l’enquête, c’est à la suite d’une opération de police menée dans le quartier que des violences urbaines ont éclaté. Lors de leur intervention sur place, les policiers ont essuyé des « jets de projectiles » et ont fait face à « une bande d’une quinzaine de jeunes cachés sous des capuches ». Aucun fonctionnaire n’a été blessé.
Un jeune homme âgé de 18 ans a été interpellé par les forces de l’ordre. Ce dernier est soupçonné de « participation à un attroupement en vue de commettre des dégradations ». Une enquête a été ouverte.

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Brest : La bagnole de la police a failli y passer

Le Télégramme / vendredi 29 avril 2022

À Brest, un véhicule de police a été la cible d’une tentative d’incendie, le jeudi 28 avril, peu avant 16 h 30, à proximité de la mairie annexe de Saint-Marc, quartier pourtant d’ordinaire relativement tranquille. Le véhicule était vide : les fonctionnaires de police tenaient à ce moment une de leurs réunions de liaison classiques avec la mairie de quartier.
Des agents de la Ville auraient vu des jeunes lancer un objet enflammé sur le véhicule, avant de prendre la fuite. Ils ont permis une intervention rapide, avec un extincteur : seul un essuie-glace et le capot avant ont été endommagés.
« La charge de produit inflammable était faible. Cela ressemble à un acte d’opportunisme sur un véhicule stationné. Mais les faits restent graves », commente le commissaire central Nicolas Hoarau.
Trois jeunes correspondant au signalement d’un témoin ont été rapidement interpellés, et conduits au commissariat pour y être entendus. Il s’agit de deux mineurs et d’un jeune majeur, qui ont été remis en liberté ce vendredi après-midi, à l’issue de leur garde à vue. L’enquête se poursuit. […]

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La Celle-Saint-Cloud (Yvelines) : Les keufs tombent dans un guet-apens

Info Normandie / samedi 30 avril 2022

Pour la deuxième fois en moins de 24 heures, des policiers ont été confrontés à des violences urbaines à La Celle-Saint-Cloud (Yvelines).

Ce vendredi 29 avril, en début de soirée, ils ont été attirés dans un guet-apens tendu par une dizaine d’individus avenue de Beauffremont.

Une patrouille de police secours appelée sur une intervention s’est retrouvée bloquée par des containers placés sur la chaussée. Au moment où ils se dégageaient, les gardiens de la paix ont été attaqués par un groupe hostile lançant des projectiles et mortiers sur leur véhicule. Une vitre latérale de ce dernier a volé en éclats et plusieurs impacts ont été relevés sur la carrosserie.
Les fonctionnaires qui se trouvaient à bord n’ont pas été blessés. Un dispositif de sécurisation a été mis en place, avec le renfort d’autres équipages.

Un suspect a été interpellé : il avait été identifié la veille circulant sur une moto volée lors d’un rodéo (lire ce-après). Des objets (pierres, bâtons, mortiers non utilisés) ont par ailleurs été récupérés sur les lieux.

Jeudi soir, déjà. un équipage du groupe de sécurité de proximité avait été visé par des jets de projectiles. De passage place de Bendern, les policiers avaient été confrontés à une trentaine d’individus hostiles jetant des pierres dans leur direction. Ces derniers avaient avaient pris la fuite, dispersés a l’aide de grenades lacrymogènes.
Une vitre du véhicule de police a été impactée par un projectile.

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Prison de Beauvais : Il ne se laisse pas faire

Le Parisien / vendredi 28 avril 2022

Il n’a pas apprécié de changer de cellule. Ce mardi, en fin de matinée, un détenu âgé d’une vingtaine d’années de la prison de Beauvais (Oise) s’est montré pour le moins hostile lors de son déménagement du quartier « arrivant » – là où les nouveaux détenus passent d’abord quelques jours pour s’acclimater au milieu carcéral – à une cellule ordinaire de l’établissement pénitentiaire.

« Il a refusé catégoriquement sa nouvelle affectation, il voulait rester au quartier des arrivants », relate Joris Ledoux, secrétaire local de l’UFAP-Unsa, le syndicat du ministère de la Justice et de l’Administration pénitentiaire. Face au mécontentement du prisonnier, « son placement au quartier disciplinaire » a donc été décidé par les surveillants.

« Et alors que rien ne le présageait, [il] s’est brusquement jeté au sol entraînant dans sa chute la première surveillante du bâtiment et l’agent de mouvements qui se blessèrent tous deux, indique le syndicaliste. Le détenu était menotté à ces deux surveillants. Ces derniers présentent des hématomes au poignet. »

Et ce n’est pas tout. « Plusieurs fois, il s’est littéralement laissé tomber », poursuit Joris Ledoux. Le détenu aurait alors tenu des propos insultants envers les surveillants de la prison, tout « en essayant de mettre à des coups de tête aux agents présents et (ceux) venus en renforts ».

L’un d’eux a même été mordu au niveau du mollet. « Un collègue surveillant gardera malheureusement les (traces de la) mâchoire […] pendant un moment », commente le représentant de l’UFAP-Unsa. L’agent touché à la jambe s’est vu octroyer une ITT : « Ça saignait beaucoup. » […]

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Contre les yeux de la police

Nantes : Les dernières images de la caméra…

Ouest-France / lundi 18 avril 2022

Deux personnes montées sur un scooter apparaissent sur les dernières images captées, dimanche 17 avril, juste avant qu’une caméra de vidéosurveillance soit détruite à Nantes.
L’équipement a été visé par arme à feu, aux environs de 22 h 30, à l’angle de la rue Eugène-Thomas et de la route de La Chapelle-sur-Erdre, dans le quartier Chêne-des-Anglais, au nord de Nantes.
Le centre de supervision urbain de Nantes métropole, qui veille vingt-quatre heures sur vingt-quatre sur l’espace public via des écrans, a alerté le commissariat de police, dans la foulée.
Des constatations ont été faites, ce lundi matin. Sur place, des policiers ont découvert quatre étuis de munitions laissés sur le bitume. […]

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Saint-Chamond : Dégrader les caméras pour agir en liberté

Le Progrès / jeudi 14 avril 2022

Ces derniers temps, des caméras de surveillance ont été dégradées dans le quartier de Fonsala. Des tags injurieux ont également été peints sur des murs du quartier, certains s’en prenant à des personnalités politiques, comme le maire, Hervé Reynaud ou la conseillère municipale anciennement Rassemblement national, Isabelle Surply. La police est informée de ces faits et des procédures sont en cours pour retrouver les auteurs de ces dégradations.

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