Des mauvais moments pour les bleus (mi-novembre 2020)

Oyonnax (Ain) : Le reconfinement met le feu aux poudres

extraits du Parisien / samedi 7 novembre 2020

Des violences urbaines ont eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi à Oyonnax (Ain), avec incendies de voitures et de poubelles, ainsi que des tirs de mortiers d’artifice qui ont blessé des policiers, selon la préfecture.
Six voitures et une trentaine de poubelles ont été incendiées, nécessitant une intervention des pompiers sous escorte policière. Les forces de l’ordre ont alors essuyé des tirs de mortiers d’artifice qui ont blessé trois policiers, dont l’un s’est vu prescrire 30 jours d’incapacité temporaire de travail (ITT). […]

« La situation était plutôt calme depuis plusieurs mois. L’élément déclencheur de ces violences, on ne l’a pas, même si l’on sait que le confinement peut être propice », a-t-on commenté à la préfecture. […]

Le Progrès / samedi 7 novembre 2020

Un premier incident a éclaté à 18 h 30, à Niermes, avec des jets de mortier en direction d’une patrouille de police. Puis, vers 20 h 15, en trois lieux et quasi simultanément, des feux de poubelles et des tirs d’artifice ont animé une ville sous silence, en raison du confinement. Au fil de la soirée, les policiers ont été pris à partie à plusieurs reprises, notamment rue Normandie-Niemen par une cinquantaine d’individus.

Au total, 35 policiers et gendarmes ont été engagés, avec le renfort des pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Bourg et de Valserhône notamment. Quelques policiers ont été blessés et devaient passer des examens pour déterminer la gravité de leurs blessures. Escortés, les sapeurs-pompiers sont intervenus à 17 adresses différentes, sur plusieurs feux : 6 voitures, un scooter et une trentaine de poubelles. Le retour à la normale n’a eu lieu qu’après 2 h 30. […]

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Ain : Vous avez dit  » propagation  » ?

France 3 / samedi 14 novembre 2020

Selon nos informations, les incidents et incivilités se multiplient dans le département de l’Ain, avec des feux de voitures, des tirs de mortiers d’artifice et des dégradations de mobilier urbain.

Vendredi 13 novembre au soir, des incidents ont été signalés à Valserhône, Saint-Maurice-de-Beynost, Bellegarde-sur-Valserine et Saint-Genis-Pouilly.

Dans le détail, plusieurs poubelles ont été incendiées à Valserhône, et quelques tirs de mortiers d’artifice en l’air, sans faire de blessés. Une personne a été interpellée, pour rébellion suite à un contrôle.

Au-moins deux voitures ont été incendiées à Saint-Maurice-de-Beynost. Et enfin un autre feu de voiture a été éteint à Saint-Genis-Pouilly.

La semaine dernière des violences avaient secoué la ville d’Oyonnax, avant le même phénomène à Bourg-en-Bresse. Dans la journée d’hier, la préfecture a publié un arrêté pour tenter de contenir ces violences. […]

Selon la préfecture, un dispositif de « sécurisation renforcé sera déployé dans l‘ensemble du département, en particulier dans les villes d’Oyonnax et de Bourg-en-Bresse, grâce à des renforts extradépartementaux« . Les autorités rappellent dans un communiqué que le confinement est toujours d’actualité, « tout déplacement dérogatoire doit donc continuer à être dûment justifié. Des contrôles seront à nouveau conduits durant tout le week-end, notamment en soirée. Alors que le virus poursuit sa circulation active et meurtrière sur notre territoire, chacun doit plus que jamais se montrer responsable et respecter les règles édictées afin de garantir la sécurité du plus grand nombre et d’éviter par-dessus tout que ce confinement se prolonge. »

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Valserhône (Ain) : D’abord les gendarmes, puis Emmaüs et les équipements municipaux

La Tribune Républicaine / jeudi 12 novembre 2020

[…] Dans la nuit du 11 au 12 novembre, les troubles à l’ordre public ont commencé par des tirs de mortier d’artifices, à 17 h et 19h ; une pratique qui semble devenir de plus en plus courante en ville depuis quelque temps.

Vers 20h45, rue des Usines, Michel Bron, président de l’association Emmaüs, apercevait trois individus en train de mettre le feu dans une poubelle qu’ils avaient apportée à proximité du local de l’association, local non loin duquel il habite. Il parvenait à éteindre l’incendie, tout en donnant l’alerte.

Plus tard dans la nuit, des poubelles ont été incendiées en cinq points différents de la ville, notamment rue Marius Pinard et rue Voltaire, à l’angle de l’avenue Maréchal-Leclerc. A 2h48 du matin, un incendie s’est déclenché pour de bon, cette fois, dans les locaux d’Emmaüs, nécessitant une grosse intervention des pompiers : une centaine de mètres carrés de stockages divers ont été la proie de flammes, les pompiers parvenant à sauver l’extrémité sud du bâtiment. Pas de blessés à déplorer, mais de gros dégâts, même si une partie des objets, livres, meubles, vêtements, chaussures a été épargnée, que les bénévoles, dépités, effarés, s’efforçaient dans la matinée tant soit peu de mettre à l’abri, sans polluer la scène du sinistre promise à expertise.
Pour eux, pas de doute, l’incendie est volontaire, d’autant plus qu’outre la tentative précédente, un bungalow de stockage, à l’arrière des vestiaires du Concordia FC, était dans le même temps réduit en cendres au stade Roger Petit. […]

Cette regrettable poussée de fièvre est d’autant plus inquiétante pour les autorités, la municipalité, et les habitants de la ville que mardi soir 10 novembre, déjà, une voiture de gendarmerie a été prise pour cible de tirs de mortier d’artifices, au Crédo.
« Ce soir-là, explique la gendarmerie dans un communiqué, peu après 22h, un groupe d’une quinzaine d’individus a tiré des feux d’artifice au quartier du Crédo. Immédiatement, un premier dispositif armé par la compagnie de Gex, dont le Peloton de Surveillance et d’intervention (Psig) de Valserhône, a été engagé sur place pour faire cesser ces troubles. Après avoir mis pied à terre, les militaires ont été la cible de tirs de mortiers d’artifices, heureusement sans provoquer de blessure. Dans la foulée, le groupement de gendarmerie départementale de l’Ain est monté en puissance avec la mise en place d’un contrôle de zone, associant des unités de l’escadron départemental de sécurité routière (EDSR) et des patrouilles du Dispositif de gestion de l’évènement (DGE) Ce dispositif opérationnel a permis de ramener le calme dans le quartier dès minuit. Enfin, une vague de ratissage a amené la découverte et la saisie pour enquête d’un certain nombre de mortiers usagés. Plusieurs contrôles ont été effectués. Les occupants d’un véhicule qui se trouvait sur place au moment des faits, ont par ailleurs été verbalisés pour le non-respect des mesures liées à la crise sanitaire. »

Mercredi soir, en conséquence une trentaine de gendarmes patrouillaient pourtant dans les rues de Bellegarde. « Visiblement, certains ne respectent pas le confinement et le font savoir, explique le commandant Mottet. Pas facile de les cerner, car ils sont très mobiles et disparaissent dès que nous apparaissons en nombre. Néanmoins, ils peuvent être certains que nous n’allons rien lâcher ! […]

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Bron (métropole de Lyon) : Guerrilla urbaine… bien organisée !

Le Progrès / lundi 9 novembre 2020

Selon les premières informations recueillies par Le Progrès, les sapeurs-pompiers ont été contactés ce lundi soir vers 20h30 pour un feu de voiture à proximité de la rue Pierre Brossolette, dans le quartier de Terraillon.
Mais un groupe d’individus bloque l’accès au quartier. Les pompiers se sont rendus en premier lieu au commissariat, le temps que les forces de l’ordre sécurisent les lieux.
Sur des vidéos capturées par des habitants du quartier, on peut constater des tirs de feux d’artifices ainsi qu’un incendie à proximité d’un jardin. Des témoins sur place décrivaient, dans la soirée, une sorte « de guérilla urbaine. »

Samedi, déjà, un incendie a ravagé un local commercial de 500m2 place Jean-Moulin, dans ce même quartier. La piste criminelle est privilégiée. Les faits pourraient être en effet des représailles après une importante saisie de stupéfiants quelques jours auparavant. […]

D’après des riverains, les échauffourées ont commencé à l’angle de l’avenue Pierre-Brossolette et de la rue Romain-Rolland. Les actions étaient «très organisées» : le véhicule incendié devait servir de voiture bélier afin de détruire une caméra de vidéo surveillance. […]

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Mâcon : L’incendie de voiture ? Un piège à poulets (et à pompiers)

Le Journal de Saône et Loire / samedi 14 novembre 2020

Des incidents graves ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche à Mâcon. Vers 22 heures, un premier feu de poubelles a eu lieu dans le quartier des Saugeraies, suivi par un feu de voiture et d’autres feux de poubelles, rue Nelson Mandela, impasse Calmette ou encore rue Simone Weil…
Si les sapeurs-pompiers ont été alertés pour intervenir, ils ont reçu un accueil violent de la part d’individus du quartier qui les ont attirés dans des guet-apens. Venus les épauler, des policiers ont été caillassés par ces mêmes individus.
Entre temps, des renforts étaient arrivés de Chalon-sur-Saône avec le capitaine en charge de la nuit sur le département.
Vers minuit, les policiers, qui avaient laissé brûler une poubelle car aucun danger ne se présentait de prime abord et parce que les individus les attendaient encore pour les agresser, ont tenté de rentrer dans la rue Nelson Mandela pour sécuriser l’intervention des sapeurs-pompiers. […]

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Compiègne (Oise) : Encore un 14 juillets…

extrait du Courrier Picard / jeudi 5 novembre 2020

[…] Dans la nuit, des affrontements ont éclaté entre forces de l’ordre et jeunes. Des heurts avaient déjà eu lieu dans l’après-midi, dans la foulée d’une opération anti-stups (notre édition d‘hier).

Vers minuit, les policiers du commissariat de Compiègne, situé à quelques rues du Clos-des-Roses étaient alertés, suite à des feux de poubelle. Ils se sont rendus sur place avec le renfort d’effectifs de Creil et de Beauvais et le soutien de la police municipale. Les jeunes ont visé les forces de l’ordre avec des mortiers d’artifice, les policiers fait usage de lanceurs de balles de défense (LBD) et de gaz lacrymogène.

Les fonctionnaires ont essuyé environ 70 tirs, selon le commissaire de Compiègne, Pierryck Boulet. Les faits ont duré environ deux heures. Deux arrêts de bus ont été saccagés, dans les rues Alexandre-Dumas et Anatole-France ; de nombreuses poubelles ont été brûlées. Aucun blessé n’est à déplorer. Il n’y a pas eu d’interpellation.

« Je viens de revivre mon 14 juillet », commente un Compiégnois sur les réseaux sociaux, faisant allusion aux bruits retentissants des mortiers et aux feux d’artifice. « Personne n’a dormi », grommelle un riverain. « Cela faisait boum boum boum », enchaîne une résidente. Elle poursuit : « Ce sont des jeunes qui sont perdus. C’est un problème de fond qu’il faut régler. Ils sont en échec scolaire, ils ne trouvent pas de travail. Moi j’ai de la chance, j’ai les moyens de scolariser mes enfants en dehors, dans le privé. » Elle n’en apprécie pas moins le quartier : « Ici, les gens sont solidaires. » Et d’ajouter : « Ils ne sont pas méchants, ne visent pas les voitures ni les maisons. » […]

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Valence et Romans-sur-Isère (Drôme) : Du rififi anti-flic

France Bleu / samedi 7 novembre 2020

Ce vendredi, des nouvelles violences ont éclaté dans la Drôme. Une fois de plus, les forces de l’ordre sont intervenues dans le quartier du Polygone à Valence pour des feux de voitures vers 21 heures. En tout, six véhicules ont brûlé avenue de Romans et avenue de Yser.

Un peu plus tôt dans la journée, les policiers ont été appelés dans le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère. Aux alentours de 17 heures 30, la patrouille sur place a été la cible de jets de pierres. Les agents venaient faire retirer un scooter volé. L’un des auteurs présumés du caillassage a été interpellé. Un mineur âgé de 16 ans, actuellement en garde-à-vue.

Ces secteurs avaient été marqués par une série de tensions pendant les vacances de la Toussaint, ils étaient globalement redevenus calmes depuis la rentrée.

À Tournon-sur-Rhône en Ardèche, où ces incidents sont beaucoup moins fréquents, une voiture a également été incendiée cette nuit. Dans le quartier des Goules derrière le Carrefour market. Le véhicule situé à côté de conteneurs à poubelles a brûlé pendant plusieurs heures selon des témoins sur place. Les secours ont été alertés vers 2 heures du matin, quatre pompiers ont été engagés pour éteindre le feu.

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La Mée-sur-Seine (Seine-et-Marne) : Contre les flics, contre le reconfinement

extrait du Parisien / lundi 2 novembre 2020

Les policiers ont été pris à partie en marge du tournage sauvage d’un clip de rap, dimanche soir, au Mée-sur-Seine (Seine-et-Marne). Il est environ 18 heures lorsque les forces de l’ordre interviennent allée de la Gare.
Les agents sont face à une cinquantaine de personnes et essuient une pluie de mortiers. Parmi les fauteurs de trouble, les policiers identifient un individu et tentent de l’interpeller mais celui-ci se rebelle violemment, tout en incitant ses copains à s’opposer aux policiers. Les jeunes gens reviennent donc à la charge.
Le mis en cause est finalement maîtrisé mais lors de son interpellation, il porte des coups de genou à un policier et tord les doigts d’un autre, mais tous deux ne sont pas blessés. Il est ensuite placé en garde à vue au commissariat. Il a été libéré au cours de la journée pour des raisons médicales mais l’enquête se poursuit en préliminaire.

Au cours de la soirée, les policiers ont dû faire usage de grenades de désencerclement pour maîtriser l’attroupement. La situation serait revenue au calme vers 21h15. Il n’y a pas eu d’autres heurts dans la nuit. Selon une source proche de l’enquête, « le clip de rap avait pour objectif de mettre en scène et de filmer des violences urbaines ! L’enquête permettra de déterminer si les protagonistes avaient ou non la volonté initiale d’y faire participer les policiers ». Les investigations se poursuivent notamment au niveau des organisateurs du clip de rap.

De son côté, Alliance 77, le syndicat majoritaire de la police, dénonce « des faits de violences urbaines ». « Ça a commencé à être chaud, dès 15-16 heures, avec des regroupements de jeunes rue Gustave-Courbet au Mée-sur-Seine », raconte Christophe Gonzalez, secrétaire régional d’Alliance 77.
Selon lui, il y avait « des hurlements » et les jeunes gens criaient « Non au confinement ici, on n’en veut pas! », comme on a pu l’entendre dans d’autres rassemblements contre les mesures prises par le gouvernement à partir de jeudi minuit.
À l’arrivée des premières patrouilles de police de la circonscription d’agglomération de Melun/Moissy, les fonctionnaires ont ensuite essuyé les tirs de mortiers. « Ils avaient plein de sacs de mortiers, sortis de coffres de voiture », souffle Christophe Gonzalez, qui s’interroge : « Clip de rap ou pas ? » [rien à f…, au final, non ? NdAtt.]

Le lendemain, on finit les mortiers sur le poste de la municipale

extrait du Parisien / mardi 3 novembre 2020

Après des violences urbaines au cours d’un tournage de clip de rap, dimanche dans la soirée, Allée de la gare, au Mée-sur-Seine, un nouvel incident s’est produit, lundi soir vers 22 h 40. Une dizaine de mortiers ont été lancés sur la façade du poste de la police municipale de la commune, avenue Maurice Dauvergne.

Il n’est pas encore établi que les deux événements soient liés, mais il est possible que les jeunes gens qui ont semé le trouble la veille aient cherché à terminer leur important stock de mortiers en s’en prenant cette fois au poste de police municipale.

Dimanche soir, toujours est-il que des vidéos avaient circulé sur le réseau social Snapchat, montrant les violences urbaines. Les jeunes affirmaient qu’ils ne souhaitaient pas du confinement… Un suspect, interpellé dimanche soir, a été remis en liberté pour des raisons de santé. L’enquête se poursuit pour ces premiers faits.

Durant ce nouvel incident, il n’y a heureusement pas eu de blessés, ni parmi les policiers, ni parmi les citoyens, et les dégâts matériels ont été limités à une dizaine d’impacts noirâtres sur la façade du bâtiment dont certains sur sa partie vitrée. Il n’y a pas eu d’interpellation. […]

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Montbéliard (Doubs) : Quand il n’y a pas les keufs, on peut viser les travaux d’urbanisme !

L’Est Républicain / lundi 9 novembre 2020

« Nous étions à une dizaine de mètres du camion. D’un coup, on a vu de la fumée qui s’échappait entre la cabine et la benne », raconte un salarié de la société de BTP SOGEA FC [filiale du bien connu groupe Vinci ; NdAtt.]. Ce lundi, vers 13 h 45, à Montbéliard, dans le quartier de la Petite-Hollande, un engin de chantier a pris feu. Les ouvriers de l’entreprise baumoise s’affairaient rue Debussy au tirage d’une ligne haute tension pour le compte d’Enedis. Le sinistre les a tous surpris. Un tronçon de cet axe – situé juste en face d’un centre de contrôle technique ravagé par les flammes le 9 octobre dernier- avait été fermé à la circulation en raison des travaux sur le réseau. […]

Une armada de policiers a été mobilisée pour éviter, sans doute, des attroupements, un acte volontaire étant privilégié.
Une plainte sera déposée par l’entreprise qui travaillait sur le site depuis mercredi. « Jusqu’ici, il n’y avait eu aucun problème. Nous stoppons le chantier car nous ne sommes plus en sécurité », précise Valentin Troncin, apprenti conducteur travaux. […]

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Argenton-sur-Creuse (Indre) : La gendarmerie redécorée

La Nouvelle République / lundi 2 novembre 2020

Dès six heures ce lundi 2 novembre, les gendarmes de la communauté de brigade d’Argenton-sur-Creuse n’ont pu que constater la dégradation.  » Traîtres, collabos » ont été écrits à la bombe de peinture, sur la façade de la gendarmerie.

Une enquête a déjà été ouverte tandis qu’une plainte sera déposée par le propriétaire des bâtiments, la communauté de commune. C’est la seconde fois, en moins d’une semaine, que des tags insultants envers les gendarmes sont relevés dans la commune. Dans la nuit du 29 au 30 octobre, la façade de logements de gendarmes avait aussi été dégradée, les inscriptions « Acab », (« All cops are bastards », expression anglaise signifiant « tous les flics sont des bâtards ») et des « A » cerclés, symbole de l’anarchie, avait été tracés. Les logements des militaires n’étaient pas les seuls visés, un car « Remy » a aussi été dégradé. Là aussi, une enquête a été ouverte.

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Lisieux (Calvados) : Sur la cathédrale, il y a un petit mot pour les poulets

Le Pays d’Auge / lundi 2 novembre 2020

Samedi 31 octobre 2020, dans la matinée, lors d’une mission de sécurisation aux abords de la cathédrale de Lisieux (Calvados), des policiers ont découvert des tags sur les murs de l’édifice religieux. Des tags qui insultent… des policiers. […]

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Derrière les murs des prisons

Prison de Condé-sur-Sarthe : Un problème avec l’autorité

France Bleu / vendredi 6 novembre 2020

Le premier incident a eu lieu lundi midi. Alors que son repas lui est amené dans le sas qui sépare le couloir de la cellule, le détenu réclame des couverts. Il frappe un premier surveillant qui rentre dans le sas, puis un deuxième et le troisième qui intervient reçoit un coup de genou dans le ventre. Le détenu est finalement maîtrisé. Nouvel incident ce jeudi soir, toujours au moment du repas. Le détenu attrape un surveillant par le bras et un second se prend un coup de poing. Bilan quatre blessés en quatre jours.

« Trop c’est trop, dénonce le secrétaire local du syndicat Force Ouvrière, ce détenu multiplie les provocations« . L’homme est doté d’une imposante stature, il mesure plus de 2 mètres. « Il a manifestement un problème avec l’autorité » poursuit le syndicaliste qui réclame des moyens pour intervenir dans des quartiers spécifiques de détention comme le quartier disciplinaire. « FO réclame depuis longtemps des tasers et des bâtons téléscopiques, nous espérons enfin être entendus« .

Après l’agression de cinq surveillants le 16 octobre 2020, le détenu avait été placé pour 30 jours au quartier disciplinaire. Il y reste donc dans l’attente d’une éventuelle nouvelle sanction. Âgé de 29 ans, il est libérable en 2024.

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Prison de Saintes : « Un bulldozer »

Sud-Ouest / mardi 10 novembre 2020

Un détenu de la maison d’arrêt de Saintes a dévasté deux cellules de l’établissement dimanche 8 novembre. L’homme a été transféré au centre de détention de Poitiers-Vivonne (Vienne) par une Equipe régionale d’intervention et de sécurité (Eris), l’équivalent du GIGN pour la pénitentiaire, dans la nuit de dimanche à lundi.

« C’est un bulldozer » lâche un surveillant, effaré, qui a pu constater les dégâts. Deux cellules ont été entièrement détruites : lavabos, chauffages, lits, etc. Enfermé dans une première cellule, le détenu a réalisé un trou dans une cloison afin d’entrer dans une seconde cellule, vide de tout occupant. Dans la journée de dimanche, son comportement en promenade avait alerté les surveillants. Il avait notamment pris une douche alors qu’il portait ses vêtements, se promenant également en slip. Le détenu a refusé de regagner sa cellule dans un premier temps.

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Prison de Maubeuge : Maton, un travail qui vaut des crachats

extrait de La Voix du Nord / 7 novembre 2020

Vendredi, un détenu a été condamné à cinq mois de prison. Tout comme il devra payer 500 € pour préjudice moral à un surveillant blessé et 100 € par fonctionnaire de la prison outragé. Les faits remontent au 2 novembre à 12 heures 30. Un détenu fait l’objet d’une fouille dans sa cellule. Un Iphone est découvert. L’homme se met alors à invectiver cinq agents pénitenciers dont l’un plus encore que les quatre autres. Vendredi, jour du procès, blessé à la main, le surveillant explique avoir été frappé. Son masque a été arraché. Pire, le détenu lui a craché au visage. […]

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Mise à jour du 17 novembre

Clermont-Ferrand : Répondre aux flics 

France Info / dimanche 15 novembre 2020

Samedi soir, le quartier de Croix-de-Neyrat à Clermont-Ferrand a été le théâtre de vives tensions. Plusieurs dizaines d’individus ont incendié des voitures et des containers à poubelles. Deux véhicules ont totalement brûlé et plusieurs autres ont été endommagés.
Ces troubles seraient apparus suite à l’interpellation d’un jeune du quartier par les forces de l’ordre dans les heures qui ont précédé. A l’issue de cette soirée, deux personnes ont été interpellées par la police et placées en garde à vue. […]

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Colmar : Les pompiers se font caillasser

L’Alsace / lundi 16 novembre 2020

Les pompiers ont été la cible de jets de pierres, ce mardi vers 16 h 45 alors qu’ils intervenaient pour éteindre un feu de poubelle, rue de Györ à Colmar près du stade nautique. Aucun blessé n’est à déplorer, mais un impact a été relevé sur leur véhicule.
Appelés à 17 h 30 quelques dizaines de mètres plus loin pour un feu de benne enterrée, ils ont procédé à son extinction à l’angle des rues Robert Schuman et Albert Schweitzer. La police a été sollicitée pour les accompagner.
Trois feux de bennes à ordures enterrées avaient été éteints par les pompiers, ce samedi dans le même quartier : rue Robert Schuman à 15 h 50, avenue de Paris à 16 h puis rue de Schongau à 18 h. […]

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