Doubs/Jura : Une personne en taule pour des incendies d’antennes relais

France 3 / jeudi 24 septembre 2020

La JIRS, la juridiction inter-régionale spécialisée de Nancy annonce dans un communiqué ce jeudi 24 septembre, l’arrestation cette semaine de trois personnes. Elle était en charge depuis le 9 juin de l’enquête après l’ouverture d’une information judiciaire.
L’enquête s’intéressait à plusieurs incendies. Le 10 avril 2020, deux relais téléphoniques, situés sur le Mont Poupet, sur la commune de Saint-Thiebaud (39), étaient incendiés. Le sinistre avait provoqué d’importants dommages matériels et une forte perturbation pour les usagers pendant plusieurs jours. Quelques jours plus tôt, le 27 mars 2020, un relais situé sur le Fort de Bregille [à Besançon ; NdAtt.] faisait l’objet d’une tentative de destruction, selon le même mode opératoire.
Trois suspects ont été interpellés le 22 septembre. A l’issue des gardes-à-vue, une seule personne a été présentée au juge d’instruction et mise en examen.

Agé de 31 ans, le mis en examen se décrit comme anarchiste et anticapitaliste. Il reconnaît avoir participé à des rassemblements de « Black Blocs » et a déjà été condamné à plusieurs reprises pour des dégradations commises lors de manifestations. A son domicile, les enquêteurs de la gendarmerie ont saisi des livrets et des tracts anarchistes incitant, en particulier, à la destruction des relais téléphoniques.
Durant sa garde-à-vue, l’homme qui se dit opposé au développement de la technologie 5G, a reconnu l’incendie des relais du Mont Poupet, se déclarant satisfait d’être parvenu à porter un coup au développement de cette nouvelle technologie.
Le trentenaire a été placé en détention provisoire.

 

selon l’Est Républicain, édition d’aujourd’hui, « Un trentenaire, originaire de Besançon, a été interpellé mardi dernier par les gendarmes. Suspecté d’être à l’origine de l’incendie de deux relais téléphoniques à Saint-Thiébaud, au Mont-Poupet, il a été incarcéré à Nancy. […] L’individu a été interpellé mardi 22 septembre par les gendarmes de la section de recherche de Besançon (SR), ainsi que deux autres suspects qui ont finalement été mis hors de cause. […] »

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