Hambourg (Allemagne) : Sur les accusations contre les trois de la Parkbank

Parkbanksolidarity / vendredi 20 décembre 2019

Sud de la Suède, 20 décembre

Au début du mois de novembre, les trois personnes inculpées dans l’affaire de la Parkbank ont reçu les actes d’accusation, de la part du bureau du Procureur général d’Hambourg. Le dossier donne des informations sur une partie de l’enquête, les preuves supposées et se termine par la demande du Procureur de maintenir en détention deux des trois, ainsi que de maintenir le contrôle judiciaire pour la troisième personne. En outre, on y demande d’ouvrir une procédure judiciaire contre les trois, devant le tribunal du Land.

Les trois compas devraient être accusé.e.s d’avoir préparé des crimes. Les crimes présumés sont définis par le Parquet comme des préparatifs en vue de commettre des incendies criminels, ainsi que la préparation d’un incendie criminel aggravé. La distinction entre un incendie criminel et un incendie criminel aggravé se fonde sur le fait qu’on suppose un danger élevé pour la vie et l’intégrité physique des personnes, sur la base de spéculations à propos de l’une des cibles présumées. En outre, l’un des compas est accusé d’avoir enfreint la loi sur les armes, en transportant des engins incendiaires. De même, le Parquet accuse les deux autres de complicité dans la violation de la loi sur les armes.

Étant donné que les trois compas ne s’expriment ni sur les accusations ni sur l’enquête, le Parquet dépend des résultats de l’enquête pour les accuser. Selon l’accusation, l’heure de l’arrestation suggère que les accusé.e.s auraient planifié des attaques pour l’anniversaire du somme du G20.

Ce n’est pas à nous de juger de la plausibilité des accusations, ni de spéculer sur leur culpabilité ou innocence. Nous ne faisons pas non plus des suppositions sur ce qui aurait pu se passer. Tout cela trouvera sa place au tribunal et le Proc’ l’utilisera pour mettre en scène une attaque contre la politique militante. Il s’agit notamment du fait qu’ils supposent qu’il aurait pu y avoir des risques pour l’intégrité physique et la vie de quelqu’un.e. Le fait que la porte d’entrée du domicile d’une sénatrice de Hambourg ait été la cible possible d’une attaque est une simple spéculation. Supposer que la porte aurait pu être une cible appropriée, suite à une visite sur place ou selon l’avis d’un expert, ne signifie pas qu’elle devait être mise à feu et que la vie humaine serait mise en danger. Cette accusation sert en premier lieu à discréditer la politique militante et révolutionnaire et doit donner l’image la plus sombre possible des compas inculpé.e.s. Dans le cadre de la stupide théorie des extrémismes, des comportements qui appartiennent à des idéologies inhumaines sont attribué.e.s à des résistant.e.s. Il s’agit ici de diaboliser, de diviser par l’intimidation et d’enfermer des parties des mouvements émancipatoires.

Nous ne nous laisserons pas intimider, ni diviser par les constructions et les mensonges du Parquet. Nos actions sont dirigées contre des idéologies et des conditions de vie inhumaines et visent à les changer radicalement, de manière militante, prête au conflit et toujours à la recherche de moyens pour nous rapprocher d’une vie libre.

Nous soutenons les inculpé.e.s et défendons nos convictions révolutionnaires et nos utopies.

Gardez vos yeux et vos oreilles ouverts, venez aux rassemblement et aux éventements. Collectez de l’argent, écrivez aux prisonniers et portez votre solidarité dans les rues !

 

NdAtt. : le procès contre les compas commencera le 8 janvier.
Pour leur écrire, adresser les lettres à :

Libertäres Zentrum LIZ
Karolinenstrasse 21, Hinterhaus
20357 – Hamburg (Allemagne)

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