Des mauvais moments pour les bleus (mi-septembre 2019)

Auch (Gers) : Tu tires, on tire !

extraits de La Dépêche du Midi / samedi 14 septembre 2019

Six véhicules et huit containers à poubelle ont été incendiés dans la nuit de vendredi à samedi à Auch. Les dégradations ont eu lieu dans le quartier du Garros d’où était originaire le jeune homme décédé dans un accident à Pavie vendredi en fin d’après-midi, ainsi qu’un autre occupant du véhicule. La voiture avait refusé de se soumettre à un contrôle de police et s’était engagée dans une course-poursuite.

La nuit a été agitée dans le quartier du Garros à Auch après la mort d’un jeune qui n’avait pas 18 ans, suite à une course-poursuite mortelle, en fin de journée vendredi.

Une quarantaine de jeunes s’en sont pris à des voitures, des poubelles, au mobilier urbain ainsi qu’aux forces de l’ordre. Six véhicules et huit containers à poubelles ont été incendiés et deux abris bus endommagés. Pompiers et policiers ont été caillassés et empêchés d’intervenir. Le Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) est intervenu en renfort. Il n’y a pas eu blessé, les dégâts sont uniquement matériels. La devanture de La Poste a également été taguée du message « Oeil pour œil, dent pour dent ». Les interventions des pompiers ont duré toute la nuit, de 0 h 30 à 5 heures du matin. Des renforts de police sont envisagés. […]

Vendredi, à Pavie, la voiture occupée par trois personnes, avait refusé de se soumettre à un contrôle de police, forçant le barrage. Elle avait ensuite fait une embardée. Un jeune homme, habitant le quartier du Garros à Auch, est décédé et les deux autres occupants de la voiture, le conducteur et un deuxième passager, ont été blessés. […]

France 3 Occitanie fait état de 11 voitures, une caravane et du mobilier urbain brûlés.

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Quimper (Finistère) : Affrontements avec les flics et bagnoles en feu

Le Parisien / mercredi 11 septembre 2019

Voitures incendiées, feux de poubelles et forces de l’ordre et pompiers pris à partie par quelques dizaines de personnes. De très nombreux incidents et violences ont été éclatés dans la nuit de mardi à mercredi à Quimper (Finistère) rapporte France Bleu Armorique.
Ces heurts ont été enregistrés au sein des quartiers de Penhars et Kermoysan, après l’intervention de la police pour stopper un rodéo de jeunes à scooter.
Selon plusieurs sources, tout a commencé par l’interpellation d’un jeune au guidon d’un motocross qu’il pilotait sans casque. « Ça a énervé les jeunes du quartier qui se vengent en mettant le feu », se désole un riverain auprès de Ouest-France.
Selon la presse locale, une dizaine de voitures ont été incendiées, de très nombreux feux de poubelles ont été recensés mardi en début de soirée. Lors de leurs interventions, pompiers et policiers ont été la cible de jets de projectiles.

Il n’y a pas eu de blessés mais un important dispositif, avec des policiers et des gendarmes en renfort, a été déployé pour assurer un retour au calme dans la nuit de mardi à mercredi. […]

extrait du Parisien / jeudi 12 septembre 2019

Après les violences dans la nuit de mardi à mercredi, à Quimper, deux personnes ont été interpellées ce jeudi. […]

extrait du Parisien / samedi 14 septembre 2019

Un homme de 20 ans, interpellé vendredi après les incidents survenus mardi à Quimper (Finistère) lors desquels des policiers et des pompiers ont été pris à partie, a été écroué samedi. Il a été mis en examen pour « dégradations de biens publics et de biens appartenant à autrui, outrage envers des personnes dépositaires de l’autorité publique, violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, violences sur personnes chargées d’une mission de service public et participation à un groupement en vue de commettre des violences », a déclaré à l’AFP le parquet de Quimper.
Deux jeunes hommes avaient déjà été appréhendés jeudi. L’un d’eux, âgé de 17 ans, avait été écroué, relate Ouest-France. Une information judiciaire a été ouverte pour « destruction par incendie de véhicules, poubelles et mobilier urbain et violences avec arme, en réunion, sur des policiers et des pompiers ».

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Grigny (Essonne) : Touché, brûlé

Le Parisien / dimanche 8 septembre 2019

La tension est montée à Grigny 2 (Essonne), dimanche après-midi. Tout commence par un refus d’obtempérer de la part d’un automobiliste repéré par des policiers, car roulant un peu vite. Abandonnant son véhicule après avoir provoqué un accident avec une autre voiture, sans dommage physique pour son conducteur, il laisse dans l’habitacle les produits stupéfiants qu’il cachait et s’enfuit.
Mobilisés pour garder la voiture en l’attente de renforts, les policiers sont très vite pris à partie par un groupe venu pour en découdre. « Ils ont utilisé beaucoup de mortiers », indique une source proche de l’enquête.
Visé au visage, l’un de ces fonctionnaires souffre de problèmes d’ouïe et de brûlures aux avant-bras. « Pour se dégager, il a dû faire usage de son arme à plusieurs reprises vers le sol », indique la même source. Aucun autre blessé que ce policier n’est à déplorer.
Pendant que leur camarade était transféré à l’hôpital, une quarantaine de collègues sont intervenus pour ramener le calme et effectuer les constatations nécessaires. Aucune interpellation n’a pour l’heure été effectuée. […]

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Montry (Seine-et-Marne) : Le respect aux élus ?

La Marne / mercredi 4 septembre 2019

La maire de Montry, Françoise Schmit, ainsi que son adjoint en charge des finances, des associations et des sports, Emmanuel Demur, ont décidé de porter plainte mercredi 4 septembre 2019, au lendemain d’échauffourée virulentes avec un groupe de jeunes de la commune.
Emmanuel Demur donne sa version des faits : « Nous tenions deux réunions dans notre salle du conseil, près de l’ancienne mairie. Je devais m’absenter après la première réunion, et en sortant je suis tombé sur des jeunes installés sur des chaises de camping, autour d’une chicha.» C’est au moment de leur demander de quitter les lieux que le ton est monté très vite.
« Va te faire foutre », « enculé d’élu »… Emmanuel Demur a eu droit à un florilège d’insultes. « Quand je leur ai dit qu’ils devaient le respect aux élus, les échanges sont devenus encore plus violents« .
Il était alors aux alentours de 19h30. Emmanuel Demur est retourné dans la salle du conseil, pour prévenir les élus et Françoise Schmit. Les échanges virulents ont repris de plus bel au moment de s’expliquer avec la maire de Montry : « Ils n’ont pas employé de grosses insultes contre moi, mais ont été tout de même eu une attitude agressive. L’un d’eux a menacé de casser mon téléphone lorsque je leur ai dit que j’allais appeler les gendarmes » Des parents du groupe de jeunes sont venus participer à la dispute générale, jusqu’à ce que les gendarmes interviennent. […]

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Tarbes : In vino veritas

Sud-Ouest / mardi 10 septembre 2019

Les policiers tarbais devraient, à l’avenir, doubler de vigilance. Samedi soir, ils ont fait la douloureuse expérience d’un excès de confiance. Dans la nuit, un homme a été interpellé pour une conduite en état alcoolique. Le conducteur, qui présentait tous les signes d’une forte ivresse, a été installé à l’arrière de la voiture de police, sans menotte. Pendant ce temps-là, les forces de l’ordre stationnaient son véhicule.
Soudain, l’homme est passé sur le siège conducteur, et s’est enfui au volant de la voiture de police. Il aurait pu tenter de s’échapper en toute discrétion mais, grisé, il a préféré activer le deux-tons et le gyrophare. Il a également hurlé dans le mégaphone des insultes à l’encontre de la police.
Son cirque a duré plusieurs longues minutes avant qu’il ne s’encastre dans des voitures en stationnement, non sans percuter dans sa fuite le véhicule de la BAC. Il a été immédiatement placé en garde à vue et déféré devant le parquet de Tarbes lundi. Il devra prochainement s’expliquer devant la justice.

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