Des mauvais moments pour les bleus (fin février 2019)

Grigny (Essonne) : Les flics ne seront jamais les bienvenus à la Grande Borne

Le Parisien / mardi 26 février 2019

Les patrouilles au sein de la Grande-Borne à Grigny restent toujours aussi tendues. Ce lundi soir, vers 20 heures, les policiers ont été pris pour cible par des jeunes qui les avaient repérés. Un acte qui n’est pas anodin à cet endroit, deux ans après l’attaque au cocktail Molotov qui avait gravement brûlé trois policiers, le 8 octobre 2016. Le procès aux assises des suspects originaires de la rue de la Serpente est d’ailleurs prévu dans les prochains mois.
Dès l’arrivée de l’équipage sur les lieux, des guetteurs se mettent à siffler. Le véhicule est bloqué dans une ruelle par des véhicules en stationnement sur la voie de circulation. Les fonctionnaires parviennent à manœuvrer et avancer, mais le temps perdu a permis à un groupe de jeunes de s’organiser. Ils sont une dizaine à barrer la route, à pied, en avançant vers la patrouille qui, du coup, ne peut plus rouler sous peine de heurter et blesser les assaillants. Ces derniers se mettent à jeter une pluie de pavés sur le véhicule dont la vitre avant est brisée par deux impacts. Des éclats de verre viennent toucher les effectifs dans l’habitacle.

Pour se dégager, les policiers font marche arrière, mais sont bloqués par une voiture garée qu’ils heurtent dans leur demi-tour. Un cocktail Molotov explose juste à côté de la patrouille. Les enquêteurs décident de sortir afin de repousser les jeunes par des tirs de lanceur 40 afin de quitter les lieux.
Une sécurisation a été mise en place avec des renforts pour le reste de la soirée. Aucun assaillant n’a été interpellé. Quatre fonctionnaires ont été très légèrement touchés par des éclats de verre. […]

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Grenoble : De saine haine contre les flics, au Mistral

Le Parisien / lundi 25 février 2019

Le quartier Mistral de Grenoble (Isère) a connu dimanche une soirée de violences, après l’interpellation d’un homme détenteur de cannabis par une brigade spécialisée, a-t-on appris ce lundi auprès de la police. Une centaine de jeunes « particulièrement agressifs », selon cette même source policière, ont pris pour cible dans ce quartier difficile les fonctionnaires et les véhicules de police, avec des jets de projectiles. Des renforts ont alors été appelés. Les policiers ont répliqué, selon le Dauphiné Libéré, à coups de jets de grenades lacrymogènes et de tirs de LBD, blessant un homme à la jambe.
Les sapeurs-pompiers ont également été visés à plusieurs reprises, alors qu’ils intervenaient pour circonscrire des feux de poubelle provoqués en pleine rue. Deux jeunes de 15 et 18 ans ont été interpellés pour violences contre des personnes dépositaires de l’autorité publique. Deux véhicules de police ont été dégradés, selon le quotidien régional.

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Nice : 2-0 !

France Bleu / samedi 23 février 2019

C’est une patrouille de routine qui a dégénéré. Ce vendredi soir, vers 21h quartier des Moulins, des policiers ont été la cible de jets de pierres. Un premier projectile a été lancé sur le toit d’un véhicule de police, traverse de la Digue des Français. Les policiers garent le véhicule au commissariat et reviennent à pied pour tenter d’identifier l’auteur du jet de pierres. Un deuxième projectile est alors lancé et touche un policier au crâne. L’homme est  transporté à l’hôpital Pasteur 2.
Le fonctionnaire est sorti ce samedi matin de l’hôpital avec plusieurs points de suture et cinq jours d’arrêt de travail. Une enquête a été ouverte, des pierres ont été saisies. La police scientifique va tenter de trouver des empreintes sur ces projectiles. Les images de vidéosurveillance, elles, n’ont rien donné.
Les enquêteurs penchent pour un acte isolé, deux projectiles lancés d’une fenêtre d’un immeuble ou peut-être du trottoir. L’ambiance était en tous cas calme avant et après les faits sur place, assure la police.

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Noyon (Oise) : Frapper et disparaître

Le Courrier Picard / mardi 12 février 2019

Lundi 11 février, les gendarmes de la brigade Noyon se sont rendus au quartier du Mont-Saint-Siméon pour récupérer une moto volée. Le soir, vers 23 heures, ils interviennent dans le même quartier pour des feux de poubelles, allée de la Corde-aux-Champs, puis boulevard du Mont Saint-Siméon. Il s’agissait en fait d’un guet-apens. Une dizaine de jeunes jettent alors des projectiles sur le véhicule des militaires, qui font demi-tour. Une demi-heure plus tard, les forces de l’ordre reviennent, avec le renfort du PSIG et des hommes de la brigade de recherche, mais cette fois-ci les incendiaires ont pris la poudre d’escampette…
Au total, les sapeurs-pompiers sont intervenus sur quatre feux, tandis que des dégradations, au niveau des vitres de l’ancienne crèche, ont été signalées.

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Offemont (Territoire de Belfort) : Tu croises les flic ? Accélère !

L’Est Républicain / jeudi 21 février 2019

Ce jeune Offemontois cumule les infractions. Mardi, vers 16 h 40, l’adolescent de 15 ans et demi a en effet été interpellé pour refus d’obtempérer, défaut de permis, recel de vol et violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique.
Les policiers de la brigade anticriminalité étaient placés en surveillance dans le quartier des Casernes, théâtre de rodéos urbains depuis plusieurs jours, quand ils ont vu arriver le jeune homme sur une moto non homologuée pour la route.
L’adolescent a ignoré leurs injonctions et a foncé sur un fonctionnaire qui voulait l’arrêter. Le policier a esquivé la moto au dernier moment, mais il a été happé au passage et est tombé au sol. Légèrement blessé, il s’est vu prescrire trois jours d’ITT.
Lors des vérifications, ses collègues ont découvert que la moto avait été signalée volée. À l’issue de sa garde à vue, le jeune homme a été relâché avec une COPJ mineur pour le 20 mars prochain aux fins d’une mise en examen.

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Maison centrale d’Arles : Hachis de maton

La Provence / lundi 18 février 2019

[…] Un surveillant pénitentiaire a été victime d’une attaque à la lame de rasoir samedi matin aux alentours de 11h30 à la maison centrale d’Arles. Le détenu, qui était placé dans les quartiers disciplinaires de l’établissement, avait dissimulé entre ses doitgs l’objet tranchant.

Il a attendu l’heure de la distribution du repas pour bondir sur l’un des surveillants ayant ouvert sa cellule. Il a alors porté plusieurs coups au niveau du visage du fonctionnaire, le blessant au front, au cou, au visage et derrière l’oreille, de manière superficielle.

« Si le surveillant n’avait pas eu le réflexe de s’écarter au moment de l’agression, les conséquences auraient pu être bien plus graves, assure Jessy Zagari, délégué régional de FO pénitentiaire. C’était un geste qu’on appelle ’maîtrisé’, prémédité…  Il savait parfaitement où il portait ses attaques ». Pourtant, rien ne laissait présager une telle violence de la part de ce détenu. « Il n’était pas violent, ne montrait pas de signes extérieurs laissant penser qu’il passerait à l’attaque… On attend avec impatience d’entendre ses explications car on ne comprend pas », reprend Jessy Zagari. Une agression qui fait écho à celle survenue au centre de détention de Salon, jeudi. Un détenu qui se sentait manifestement lésé pour un problème de cantine a alors provoqué un tapage, a commencé à détruire sa cellule et a insulté le personnel.

Un premier surveillant est intervenu, avec l’officier, pour tenter de raisonner le détenu, mais il s’est violemment fait repousser contre le mur. Il aura fallu huit agents pour maîtriser l’individu. Selon les syndicats, l’homme qui avait pris une substance non identifiée, avait une « force surhumaine, inouïe » et était totalement « incontrôlable« .

même torchon / mercredi 20 février 2019

Un jeune détenu a été jugé en comparution immédiate ce mardi devant le tribunal correctionnel de Tarascon, notamment pour des « violences avec usage d’une arme », commises en fin de semaine passée au sein de la centrale d’Arles. Son geste avait d’ailleurs soulevé sur place une vive émotion chez les surveillants pénitentiaires. Il avait en effet agressé l’un d’eux ce samedi matin, à la maison centrale d’Arles, avec une lame de rasoir, dans l’espoir d’obtenir son transfert dans un autre centre de détention.
Dans ce but, son propre avocat a demandé son placement en détention provisoire. Le tribunal l’a entendu. Il a prononcé un mandat dépôt au centre pénitentiaire du Pontet mais commandé aussi une expertise psychiatrique.

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Prison de Saint-Maur : Tisane de maton

France Bleu / samedi 23 février 2019

Un surveillant a été agressé par un détenu ce samedi 23 février, à la Maison Centrale de Saint-Maur. Le détenu l’a blessé en lui jetant de l’eau bouillante au visage.
Ce samedi matin, vers 7 heures, les surveillants passent contrôler les détenus du quartier d’isolement. Ils sont trois à l’ouverture de chaque cellule. Au moment où ils ouvrent la porte d’une cellule, un détenu jette une casserole d’eau bouillante sur le surveillant qui est en première ligne.
Selon le syndicat Force Ouvrière pénitentiaire, ce surveillant de 38 ans a été gravement brûlé au visage et au niveau des épaules. Il a été rapidement transporté aux urgences de Châteauroux et huit jours d’ITT lui ont été attribués. Ce lundi 25 février, il doit se rendre au Centre des Brûlés de Tours pour rencontrer un spécialiste. Ce détenu aurait déjà agressé des surveillants par le passé. […]

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