Des mauvais moments pour les bleus (mi-janvier 2019)

Liancourt (Oise) : Rencontre inattendue pour le maton

France3 / samedi 12 janvier 2019

Un surveillant du centre pénitentiaire de Liancourt, dans l’Oise, a fait une très mauvaise rencontre samedi 12 janvier. Alors qu’il se rendait sur son lieu de travail le matin, l’agent s’est fait agresser par trois personnes encagoulées et armées qui lui ont volé son véhicule et son téléphone portable. La victime a aussi été frappée à la tête. « Très choqué » selon ses collègues, l’homme a décidé de porter plainte.

L’agression s’est produite sur une route forestière, que la victime emprunte chaque jour pour se rendre au centre pénitentiaire. Vers 6h15, alors qu’il circule sur cet axe, il remarque la présence d’un véhicule muni d’un gyrophare juste derrière lui. Celui-ci lui fait alors signe de s’arrêter sur le bas côté, ce qu’il fait aussitôt. Lorsqu’il sort de son véhicule, le surveillant a la mauvaise surprise de se retrouver face à trois individus cagoulés et armés d’un fusil à pompe.

Probablement à cause de son uniforme, les trois inconnus devinent que leur victime est surveillant à la prison toute proche. « J’espère que tu t’occupes bien des détenus. T’as plutôt intérêt, sinon je vais te fumer, » menace l’un d’entre eux. L’agent est alors frappé au visage et ses agresseurs lui volent sa clef de voiture ainsi que son téléphone portable.

Les trois cagoulés laissent alors leur victime sur le sol et repartent avec les deux véhicules. Le surveillant, choqué, reprend son chemin à pied et est pris en stop par un collègue quelques minutes plus tard. Il a décidé de porter plainte après sa mésaventure. On ignore pour le moment l’identité des agresseurs et s’il ont agi avec préméditation en ciblant cet homme en particulier.

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Sallanches (Haute-Savoie) : Fuck la municipale et les riches

Le Dauphiné Libéré / samedi 12 janvier 2019

La nuit a été agitée à Sallanches. Tandis que les vœux du maire Georges Morand se terminaient à la salle Léon-Curral aux alentours de 23 h, la police municipale a vu un homme s’enfuir après avoir tagué leurs deux véhicules de police à la bombe avec les inscriptions « Fuck » et « Poule ».
Ce matin, ce sont trois banques du centre-ville (Crédit mutuel, BNP Paribas et la Banque de Savoie) qui ont découvert leurs façades dégradées avec de la peinture jaune orangée. La semaine dernière, la Banque populaire et le Crédit mutuel en avaient déjà fait les frais. Et enfin, un horodateur a été dégradé dans la rue de la République. La police municipale étudie actuellement les vidéos de surveillance pour tenter d’en identifier les auteurs.

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Saint-Pée-sur-Nivelle (Pyrénées-Atlantiques) : Fou parce qu’il ne veut pas être interné ? En tout cas il vise juste. 

Sud-Ouest / vendredi 4 janvier 2019

Jeudi vers 11h30 à Saint-Pée-sur-Nivelle, les gendarmes ont été appelés en renfort d’une équipe médicale pour procéder à une hospitalisation d’office.
Âgé de 25 ans, le jeune homme, qui devait être admis en service psychiatrique, était en pleine crise et armé d’un couteau. Il a blessé un des gendarmes à la cuisse. Une entaille de deux centimètres qui a valu au militaire d’être également évacué vers le Centre hospitalier de la Côte basque, à Bayonne. Il en est ressorti dans la journée de jeudi avec 10 jours d’arrêt de travail. L’agresseur a, pour sa part, été interné dans le service psychiatrique du même hôpital où un diagnostic doit être posé.

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Bagnolet (Seine-Saint-Denis) : La solidarité c’est la liberté (même si de courte durée)

Le Parisien / mardi 8 janvier 2019

Dans la nuit de lundi à mardi à Bagnolet au niveau des rues Girardot et des Rigondes, un banal contrôle routier a dégénéré. Un équipage de la brigade anticriminalité (Bac) venait d’interpeller un conducteur sans permis et sous l’emprise de stupéfiants. A peine venait-il d’être placé dans le véhicule de la patrouille qu’une demi-douzaine d’individus ont entrepris de l’en extraire. Avec succès, puisque l’homme sans permis a pu s’échapper. Mais les policiers sont parvenus à interpeller quatre complices venus à rescousse. Tous sont originaires de Bagnolet. Ils ont été placés en garde à vue et devraient répondre d’aide à l’évasion. Le conducteur est lui toujours recherché.

Le Parisien / mercredi 9 janvier 2019

Le jeune homme de 20 ans qui avait été récupéré par ses amis dans le véhicule de la brigade anticriminalité (Bac), lundi soir à Bagnolet, a de nouveau été interpellé ce mercredi.
Il sera convoqué jeudi en comparution immédiate ainsi que deux de ses complices qui l’avaient extrait du véhicule. Il avait été contrôlé à Bagnolet au volant d’un véhicule qu’il conduisait sans permis, et sous l’emprise de stupéfiants. Il devra répondre de ces deux délits ainsi que de rébellion contre les forces de l’ordre.

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Cergy (Val-d’Oise) : Tous contre les flics !

Le Parisien / mardi 8 janvier 2019

Un jeune a été déféré devant le tribunal lundi à l’issue de sa garde à vue et devra s’expliquer prochainement devant le tribunal pour des violences contre les policiers. Celles-ci se sont produites dimanche après-midi, à l’issue d’une intervention pour faire cesser un rodéo à moto dans le quartier du Bontemps, à Cergy-le-Haut.

Vers 17h30, allée des Mâtines, les fonctionnaires ont tenté de contrôler deux jeunes circulant sur des moto-cross, sans casque. L’un d’eux parvient alors à prendre la fuite avec son deux-roues, le second essayant de s’échapper à pied en abandonnant sa moto sur place. Alors que les fonctionnaires restent pour enlever le véhicule, ils sont pris à partie par plusieurs jeunes, qui entendent manifestement récupérer l’engin. Parmi eux, il y a le pilote de la moto, qui vient au contact des policiers muni d’un extincteur. Il vide ce dernier sur les fonctionnaires, les aveuglant dans un nuage blanc opaque, provoquant la chute de l’un d’eux. Les policiers essuient alors de nombreux jets de projectiles et le fonctionnaire au sol reçoit sur la tête une petite bouteille d’alcool vide. Un de ses collègues est blessé aux jambes après qu’un jeune a lancé un cabas à roulette. Il parvient à l’identifier et vient en aide à son collègue.

L’arrivée de renfort a permis de ramener le calme dans le quartier. L’auteur des violences, reconnu par la victime, est ensuite interpellé, non sans difficulté, les fonctionnaires devant le maîtriser au sol. Placé en garde à vue, il a contesté les faits. Au cours de l’intervention, trois fonctionnaires ont ainsi été légèrement blessés. Des ITT de 1, 2 et 3 jours ont été délivrées.

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Nogent-sur-Oise (Oise) : Ne pas se laisser faire face aux flics

Le Courrier Picard / mercredi 9 janvier 2019

Deux agressions contre des policiers en moins d’une semaine au sein de la résidence de la Commanderie à Nogent-sur-Oise. Les forces de l’ordre constatent une augmentation de ces faits ces derniers temps. Et notamment dans ce quartier de la ville.

Vendredi 4 janvier, vers 18 heures, un policier est garé dans la rue face à la résidence. Il attend deux de ses collègues. Il va essuyer des jets de pierres et divers projectiles de la part de jeunes du quartier. Lorsque les deux autres fonctionnaires reviennent, ils sont aussi pris à partie et prennent des coups de pied. Une policière est même frappée à l’abdomen.

Mardi 8 janvier, dans l’après-midi, de nouvelles violences ont eu lieu. Une patrouille pédestre constituée de trois policiers circule dans cette même résidence. Ils interpellent un individu pour possession de produits stupéfiants. Lors de la palpation, ce dernier se rebelle et tente de prendre la fuite. « Les fonctionnaires ont été violemment bousculés par ce jeune et une dizaine d’autres individus se sont interposés physiquement pour l’aider. Pour se protéger, les policiers ont dû faire usage de gaz lacrymogène et appeler des renforts », relate le commissaire adjoint Pierryck Boulet. Les trois policiers sont finalement parvenus à neutraliser leurs agresseurs avant l’arrivée de leurs collègues.

Même si ce type de violences demeure « épisodique », estime Pierryck Boulet, le commissaire reconnaît pourtant que « l’uniforme et l’autorité ne sont plus respectés dans certains quartiers ». Le jeune majeur rebelle, déjà connu des services de police, a été placé en garde à vue. D’autres interpellations pourraient suivre.

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Tignieu-Jameyzieu (Isère) : Il ne se rend pas

Le Dauphiné Libéré / jeudi 3 janvier 2019

Trois gendarmes ont été légèrement blessés par un homme interpellé pour conduite malgré suspension de son permis. La scène s’est déroulée ce mercredi en fin d’après-midi, à Tignieu-Jameyzieu. Tout juste placé en garde à vue, ce quadragénaire devait être transporté à l’hôpital de Bourgoin-Jallieu afin d’être visité par un médecin devant déterminer s’il était apte à être interrogé, et comme le prévoit le dispositif légal. Lors de ce trajet, le quadragénaire, menotté, est entré dans une furie monstre, insultant l’escorte, mordant les deux gendarmes l’encadrant sur la banquette arrière, et frappant le conducteur d’un coup de pied en plein visage. A trois reprises, les militaires ont dû s’arrêter afin de maîtriser le quadragénaire qui a tenté de dérober leur taser. Et lorsqu’il est arrivé à l’hôpital, il a hurlé aux patients présents que les gendarmes voulaient le tuer. Déféré ce jeudi au tribunal de Bourgoin-Jallieu en vue d’être jugé sous le régime de la comparution immédiate, il a été condamné à 9 mois de prison ferme.

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Grande Synthe (Nord) : « Boum ! »… à côté de l’hôtel des CRS

Actu17 / lundi 7 janvier 2019

Ce dimanche vers 22h25, une bombe artisanale a explosé devant l’hôtel « Best Hôtel » de Grande Synthe dans le Nord. Selon nos informations, des policiers hébergés dans l’hôtel ont entendu une déflagradation à proximité de leur lieu d’hébergement. Une patrouille du commissariat local est intervenue. Sur place, ils ont découvert un casier à bouteilles contenant des produits inflammables, dont des aérosols de peinture. Sur ce casier se trouvait inscrite la mention « NIQUE LES CRSS », accréditant la thèse d’une attaque ciblée contre les fonctionnaires de police. Aucun blessé n’est à déplorer. […]

 

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