Prison de Grenoble-Varces : Deux matons en prennent pour leur compte

extrait du Parisien / mercredi 17 janvier 2018

Deux surveillants ont été agressés, l’un mardi et l’autre mercredi, à la maison d’arrêt de Grenoble-Varces (Isère), qui connaît un taux d’occupation de 156 %, a dénoncé le syndicat Ufap-Unsa, appelant à une action jeudi matin.
Mardi matin, « un collègue a failli se faire crever l’œil car on a pas mal d’œilletons cassés qui n’ont plus de protection. Quand il s’est approché pour regarder dans la cellule avant d’ouvrir, le détenu a passé un stylo », a expliqué Dimitri Garot, responsable syndical local, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Mercredi matin, un surveillant « arrivé il y a trois mois » « a refusé à un détenu sa demande d’aller immédiatement à l’infirmerie en lui rappelant les procédures. Le détenu lui a mis des coups de poing dans l’abdomen », a poursuivi Dimitri Garot.

A Varces, « nous sommes en théorie 100 surveillants mais en réalité 80-85 et plus de la moitié de l’effectif est des stagiaires, c’est-à-dire avec moins d’un an d’ancienneté », a-t-il détaillé.
Pour dénoncer ces dysfonctionnements et demander la réparation des œilletons, l’Ufap-Unsa appelle les agents à une action, « débrayage ou blocage » à décider jeudi matin.
Pour Dominique Verrière [le connard ci-contre; NdAtt.], délégué régional Ufap-Unsa, la suroccupation à plus de 150 % de Varces-Grenoble comme de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) est au-dessus de la moyenne rhônalpine (environ 110 %).
De plus, une des particularités de Varces est d’accueillir « la population pénale grenobloise » réputée pour son « niveau de dangerosité important », reflet de la délinquance et de la criminalité liées au trafic de drogue de la capitale des Alpes, a souligné Dominique Verrière. […]

 

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