Toulouse : Les femmes niquent la CAF (et pas que !)

extrait de La Depeche / dimanche 26 novembre 2017

En marge des rassemblements et événements officiels organisés un peu plus tôt dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, une marche «de nuit contre les violences sexistes en mixité choisie» s’est déroulée à l’initiative de militantes via les réseaux sociaux et les agendas alternatifs. Aux alentours de 19 heures, plusieurs dizaines de manifestantes, derrière la banderole «Laissez-nous mener la vie qu’on veut » sont parties du Monument aux combattants, près de la station de métro François-Verdier pour rejoindre l’hyper-centre de Toulouse via la place Saint-Aubin.


C’est dans ce secteur que l’ambiance, déjà tendue au départ (le 25 novembre 2016, deux femmes avaient été interpellées au cours d’une manifestation similaire) est montée d’un cran. Selon une source policière, certaines contestataires auraient jeté des tampons hygiéniques sur les forces de l’ordre. D’autres auraient marqué deux sites de tags.
Hier matin, le monument aux morts de Saint Aubin était toujours marqué d’un sigle féminin, un muret de la Caisse d’allocations familiales, rue Riquet, porte la mention «Les femmes niquent la CAF». Des voitures auraient été rayées, des vitrines de commerçants fracturées et des passants en terrasse de café insultés, toujours selon la police qui a comptabilisé 200 personnes dans ce rassemblement où les hommes n’étaient pas les bienvenus.

Les forces de l’ordre (des policiers de la BAC, Brigade anticriminalité, des CRS, des policiers de la BST, Brigade spécialisée de terrain, ainsi que de la CSI, Compagnie de sécurisation et d’intervention) racontent avoir fait face à des refus d’obtempérer et à des réactions véhémentes voire violentes de la part de manifestantes. Deux femmes, âgées de 32 ans et 30 ans, ont été placées en garde à vue. L’une est originaire de Toulouse, l’autre d’Ariège.

Une manif sauvage a suivi (source IAATA.info) : 23:10 La manif sauvage d’une centaine de personnes a continué sans keufs rue Bayard puis sur le canal, avec pas mal d’animation, et s’est dispersée vers le pont de Bonnefoy.

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