Paris : Du rassemblement en hommage à Rémi Fraisse à la manif sauvage réussie …

Paris-luttes.info / Vendredi 28 octobre 2016

cvtqnv_weaanouw-d86ca-3d416Dès le début, beaucoup de monde à la sortie du métro Ménilmontant. Des affiches sont collées autour de la place pour annoncer le rassemblement et d’autres le seront plus tard pour diffuser un message contre les frontières et en solidarité avec les exilé.e.s. Rapidement, deux cantines vont être mises en place pour que les gens mangent et restent jusqu’à la fin du rassemblement. Juste à côté, il y a un infokiosque en soutien à la Zad de Nddl, avec quelques tracts annonçant le week-end de soutien aux prisonniers de la guerre sociale, d’autres pour le week-end de soutien aux prisonniers du mouvement contre la loi travail et également les proches d’Adama Traoré qui proposent des t-shirts pour lui rendre hommage. Le tout avec un fond de musique projeté par une enceinte. […] Dans un deuxième temps, les cantines sont rangées, les infokiosques aussi, puis quelques prises de parole vont permettre de rappeler le rôle de la police dans la société et d’annoncer quelques événements importants.

14713521_1622774791356696_1322882639694213852_nIl est 20h et c’est l’heure de partir en déambulation sauvage pour rappeler que la rue n’est pas aux flics et que nous comptons bien le leur rappeler. Environ 600 personnes s’élancent en direction de Belleville, derrière 4 banderoles et quelques torches : « Pour Rémi, nous défendrons la Zad », deux yeux crevés de chaque côté avec un viseur sur chacun d’entre eux et la banderole de réponse aux racistes « payer pour tuer » avec un joli dessin de CRS SS.

RemiPanam2610On passe par Couronnes, puis dans des petites rues, jusqu’à Goncourt. Quelques graffitis sur le chemin et surtout de très nombreux slogans : « tout le monde déteste la police », « tous les flics sont des bâtards », « siamo tutti antifascisti », « Rémi, Zyed, Bouna, on oublie pas, on ne pardonne pas », « Paris debout soulève-toi », « la police assassine, la justice acquitte » et bien d’autres. On sent une énergie débordante. Quelques autolibs, caméras de surveillance, une boutique Bouygues Télécom [constructeur de prisons et de CRA, NdA] et une banque sont attaqués par des manifestants.

Les flics commencent à nous coller de très près et la masse commence à se diluer dans les rues perpendiculaires. Il y a quand même une bonne centaine de personnes qui arrivent jusqu’à République, puis se dispersent [sans interpellation!, NdA].

Ce contenu a été publié dans ACAB, Anti-caméras, Anticarcéral, Bouffe du riche, Contre les frontières, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.