Le Dauphiné / Vendredi 14 octobre 2016
Depuis ce matin, le palais de justice de Valence est placé sous haute surveillance. Plus de 50 policiers drômois, et des hommes de l’unité d’élite du RAID sont mobilisés. Placés en garde à vue, les trois détenus, suspectés d’être les auteurs de la mutinerie au centre pénitentiaire de Valence le 25 septembre, ont été extraits de leur cellule pour être déférés au parquet.
France Bleu / Vendredi 14 octobre 2016
Les trois détenus, suspectés d’être responsables de la mutinerie à la prison de Valence ont été présentés devant le tribunal correctionnel, ce vendredi. Un important dispositif de sécurité a été déployé. Le procès d’ Omar Top El Hadj, Aziz Bouzida et Joseph Marino a été renvoyé au 6 janvier.
Ce vendredi matin, les trois détenus suspectés d’être à l’origine de la mutinerie de la prison Valence, le 25 septembre, ont été déférés devant le parquet. Omar Top El Hadj, 37 ans, Aziz Bouzida, 28 ans, et Joseph Marino, 42 ans, ont ensuite été présentés au tribunal correctionnel, dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate.
Ces trois détenus sont suspectés d’avoir agressé des surveillants de la prison de Valence, le 25 septembre dernier, puis d’avoir dérobé les clefs pour ouvrir plusieurs cellules d’un des bâtiments de la « maison centrale » du centre pénitentiaire de Valence. Des caméras, des réfrigérateurs, des machines à laver, des téléviseurs, des vitres avaient également été cassées. Des matelas avaient été incendiés.
Un de ces trois détenus, Omar Top El Hadj, 37 ans, a été condamné pour braquages et tirs sur des policiers et il s’était évadé de la « maison centrale » de Moulins en 2009. Ce vendredi matin, le dispositif de sécurité mis en place au palais de justice de Valence était donc très important. Une soixantaine de policiers ont été mobilisés, dont une équipe de l’unité d’élite du RAID. Tout le monde, même les avocats des trois détenus ont été fouillés à l’entrée. Dans la salle d’audience, une douzaine de policiers étaient présents. Dans le box des prévenus, trois policiers étaient mobilisés ainsi que trois hommes de l’unité d’élite du RAID, cagoulés.
Les trois détenus ont demandé un délai afin de préparer leur défense. Leur procès a donc été renvoyé au 6 janvier prochain.