L’internationale des faux-culs (Une mise au point d’Attaque)

Nous avons reçu hier sur notre boite mail la brochure « anonyme » (la belle blague!) « Une nuit de décembre à Brescia ».
Qu’est ce qu’il est mignon, lui, notre aimable traducteur « anonyme », qui a pris soin de traduire les textes manquants de cette polémique italienne… Parce qu’évidemment, le blog Attaque n’étant pas une agence de traduction, nous avons choisi de traduire seulement le texte qui nous intéressait le plus. De même, à l’époque nous avons repris la revendication de la Cellula Acca, fait assez rare sur notre blog, en expliquant que nous voulions, avec cet exemple venant d’outre-Alpes, « contribuer à la réflexion sur les attaques, leurs revendications, et ceux qui en parlent ». En effet, on voudrait donner plus d’espace, sur ce blog, à la réflexion et au débat sur l’attaque. Voilà que cette rubrique commence à peine à s’enrichir que les « spécialistes » du « désordre » se sentent menacés dans leur petit pré-carré.

Précisons tout de suite, à l’intention de notre critique serpentin, que ce que nous avons apprécie dans la revendication de la bombe de Brescia est (aussi) le fait qu’elle s’en prenne au site Finimondo, en rompant la spécialisation entre acte et parole. Et ce qui nous a plu dans le texte « Propriété de la révolte ou spécialistes de la parole » est qu’il se situe dans cette lignée-là, critiquant la réplique que les rédacteurs de Finimondo, du haut de leur site, ont donné à des compagnons qui ne peuvent pas répondre directement.

Une critique de ce genre ne pouvait bien sûr pas plaire aux auto-nommés « pontes de l’anarchisme» de Finimondo, qui ont pondu un texte qui n’est qu’un ramassis d’insultes et de pathétiques tentatives de se justifier (on découvre par exemple que chez Finimondo ils ne savent pas mettre à jour un article après qu’ils l’ont publié…) et qui n’a pour nous aucun intérêt. Mais bien sûr, copinage… sorry « affinité » oblige, la filiale parisienne de Finimondo s’est empressée de le traduire !

On remarquera cependant que dans les indications des sources des différents textes de cette brochure, notre trop modeste traducteur ne mentionne jamais un site bien précis, où sont parues à l’origine les traductions de certains écrits (pas de problème pour les lecteurs attentifs : on a mis les liens dans les notes de « Propriété de la révolte… »), parfois le remplaçant avec la référence à un journal anarchiste de Paris qui les avait repris du dit site. Modestie ? Fétichisme de l’anonymat ? Volonté de semer la zizanie, ce que ce mec fait depuis bien trop longtemps ? Mais enlève ta masque informatique, crétin, tout le monde t’as reconnu !

Plus sérieusement, il serait temps qu’il arrête de jouer son sale jeu de politicard (par exemple en semant la zizanie sous couvert d’ « anonymat » ou à coups de false flag sur internet), dans le but de tenter vainement de garder une sorte de « monopole de l’anarchisme » que lui et sa sale boutique ont perdu depuis belle lurette. A force de se vautrer dans sa merde, il se pourrait bien qu’il y finisse noyé, un jour…

Pour finir, une précision : sur Attaque nous publions des nouvelles d’actes de révolte contre ce monde, qui nous parlent dans une perspective anarchiste. Nous publions des faits tirés des médias « officiels » (journaux sur internet) et des revendications d’attaques qui paraissent sur des médias « alternatifs » (très souvent Indymedia, parfois des sites du projet « mutu »).
Malheureusement on n’a pas de boule magique pour voir ce qui se passe dans tout l’Hexagone sans faire recours à internet (et c’est bien à cause de la grosse part de travail que ça nous prend que nous nous limitons à la France).

Mais nous respectons les choix de ceux qui se mettent en jeu. Contrairement à ce qu‘affirme cette ridicule internationale de faux-culs, qui a fait de la réappropriation de textes et actions d’autrui – parfois en en détournant sans honte les raisons – son dernier fond de commerce, nous pensons que si les auteurs d’un acte souhaitent le revendiquer, il ne nous appartient pas de leur faire la morale, mais bien de leur apporter notre complicité en relayant leurs paroles. La revendication d’une action n’est pas une « réclamation de propriété », comme l’assènent ces hypocrites, mais parfois elle peut en quelque sorte en être une partie. Quand il n’y a pas de revendication, c’est à dire la plupart du temps pour les épisodes de révolte « sociale », nous publions ce que les journaleux ont bien voulu nous dire. Quand il y a la revendication d’une action, elle est publiée en Une et d’éventuels articles de presse concernant cette action sont mis à sa suite. Ceci est l’exact contraire de ce que fait un autre site, proche des fétichistes de « l’anonymat », qui s’efforce à rendre invisible, et ce de façon systématique, les attaques revendiquées (« politiques », comme il le dit) en les submergeant dans le désordre de brèves « sociales ».

Nous avons fait ce choix car notre but est d’impulser vers la révolte, pas simplement de relayer les brèves des journaux, fussent-elles des brèves du « désordre ». Entre ces deux  méthodes, il y a toute l’énorme distance qui nous sépare de celui qui aime bien traduire la prose élaborée de ses potes de Finimondo, qui sert de papier-cadeau pour enrober le vide de leurs perspectives.

Attaque, toujours ! Pour la révolution !

Quelques contributeurs d’Attaque

 

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