Habas (Landes) et Cressy (Seine-Maritime) : Il n’y a pas d’âge pour emmerder les religieux

Sud Ouest / mardi 22 septembre 2015

Dans l’après-midi de samedi, des dégradations ont été commises dans l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Habas. Des dégâts minimes mais qui ont créé l’émoi dans la petite commune. Des croix et des pots de fleurs ont été renversés, des cierges brisés, la Bible déchirée et l’autel sali par des rillettes. Trois jeunes filles auraient été aperçues. Lesquelles auraient aussi rayé une voiture et déclenché une alarme à incendie à la mairie. La paroisse Sainte-Marie des Arrigans, à qui Monseigneur Gaschignard a apporté son soutien, dans un communiqué, a déposé plainte auprès de la gendarmerie.

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Sud Ouest / mercredi 30 septembre 2015

Deux jeunes filles de 12 et 14 ans ont été identifiées, entendues et ont reconnu les faits. Elles auraient agi sans réfléchir aux conséquences de leurs actes, plus par bêtise que pour des raisons idéologiques ou religieuses. Dans l’après-midi du 19 septembre dernier, ces préadolescentes avaient pénétré dans l’église Saint-Pierre et Saint-Paul de Habas (paroisse Sainte-Marie-des-Arrigans). Les deux gamines avaient jeté des fleurs à terre, déchiré des feuilles et des affiches, souillé l’autel avec des aliments, renversé des croix, une statue et déchiré des missels, sans même expliquer le pourquoi de leur geste. L’évêque d’Aire et Dax, Mgr Hervé Gaschignard avait dénoncé cette profanation et avait apporté son soutien à la communauté chrétienne locale. Le village s’était lui même ému de ces actes de vandalisme gratuits. […]

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Le Réveil de Neufchatel / jeudi 24 septembre 2015

cressyCe jeudi matin 24 septembre, les habitants de Cressy (280 habitants) sont encore sous le choc. Certains découvrent les faits. « C’est honteux », dénonce une habitante. Les vitraux de l’église et certaines tombes du cimetière ont été victimes de vandalisme. Les faits ont été découverts hier, mercredi 23 septembre. « Dans l’après-midi c’est une femme du village, qui allait se recueillir sur la tombe de son mari, qui a donné l’alerte. Elle assure avoir vu des grands enfants, peut-être des adolescents, se sauver », rapporte le maire de Cressy, Marc Petit.

Les individus ont tenté de rentrer dans l’église. L’accès principal a été forcé. « Ce qui m’inquiète le plus, ce sont les vitraux qui datent du 19e siècle. Le coût des réparations m’effraie d’avance », se désole le maire. Il n’y a aucune inscription, il s’agit vraisemblablement d’une pure « bêtise d’adolescents », comme le qualifie le premier magistrat de la commune. Les gendarmes sont venus sur place constater les faits, prendre des photos et relever les empreintes. […]

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