Hambourg (Allemagne) : Sur l’affaire des trois de la Parkbank

L’accusation

Parkbanksolidarity / lundi 18 novembre 2019

Après plus de quatre mois, que deux des inculpés ont passé en détention provisoire, le Procureur a maintenant déposé l’acte d’accusation. Il en ressort que tou.te.s les trois sont accusé.e.s de la préparation d’un grave incendie criminel.

On s’attend à ce que le procès commence encore pendant cette année, parce qu’avec la nouvelle année finira la période de six mois de détention préliminaire pour deux des inculpé.e.s et si le procès n’a pas commencé il faudra une révision de l’ordonnance d’emprisonnement à leur encontre.

Nous voulons aussi ajouter quelque chose à la précédente mise à jour : le tribunal du Land de Hambourg a maintenant accepté la demande du Procureur de la république d’exploiter l’ADN de la troisième inculpée (qui n’est pas en prison). Maintenant, son ADN peut donc être utilisé dans la procédure.

Restez aux aguets pour d’autres informations !

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Contrôles, prélèvements d’ADN et une perquisition

Parkbanksolidarity / vendredi 8 novembre 2019

Selon le Procureur, le soir de l’arrestation, l’un des accusés a été vu en train de remplir un bidon d’essence dans une station-service.

Deux des inculpé.e.s auraient été suivi.e.s de leur domicile jusqu’au banc du parc, où ils ont été contrôlé.e.s et arrêté.e.s par plusieurs policier.e.s en civil.

Comme nous l’avons déjà indiqué, l’ADN des deux compagnons en prison a déjà été prélevé. Le prélèvement de l’ADN de la troisième personne n’a pas été ordonnée (pour l’instant), puisque les traces (très faibles) d’ADN trouvées sur les pièces à charges sont seulement masculines, ce qui veut dire que la cmpagnonne ne pouvait pas être tenue pour responsable. Après une requête du parquet, le tribunal du Land de Hambourg a décidé d’accepter aussi l’ADN de la troisième personne, suivant les raisonnements des experts de la police du Land, c’est à dire que les traces trouvées sont des « traces mixtes complexes ». Les trois échantillons d’ADN seront comparés aussi avec la base de données de la police fédérale, comme cela a été disposé.

Le 9 octobre 2019, il y a eu une autre perquisition du domicile de la troisième inculpée. Les flics étaient seuls dans l’appartement, le seul « témoin » était un serrurier.

Officiellement, la raison de la perquisition était la recherche de documents manuscrits, pour une expertise comparative. Selon l’ordonnance, la police recherche l’auteur.e d’une note qui a été confisquée lors de l’arrestation. Il est clair aussi que d’autres enquêtes sont en cours et, surtout, que d’autres personnes sont recherchées. Au cours de la perquisition, la police a clairement indiqué que des personnes proches des trois inculpé.e.s sont connues et sont sous contrôle.

En plus de la perquisition, a également été prélevé l’ADN de le troisième inculpée.

En effet, la dernière décision du tribunal du Land d’Hambourg à propos de l’ADN de la troisième personne a encore été contestée par le Parquet. En ce moment, on attend une nouvelle décision du tribunal et l’ADN qui se trouve chez les flics, ne peut pas (plus) être analysé.

À ce stade, un nouveau examens, auprès du JLD, des raisons de la détention des deux compagnons ne sera pas demandé, car il s’agit manifestement d’une enquête en cours et on peut donc supposer que les avocat.e.s manquent de (grosses) parties du dossier, par exemple des résultats de l’enquête.

Si le bureau du Procureur reste dans le délai des six mois, l’acte d’accusation devrait être publié avant le nouvel an et le début du procès doit avoir eu lieu avant le 8 janvier 2020.

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