censuré par Indymedia Nantes et Indymedia Grenoble / jeudi 21 septembre 2017
Ce jeudi, à trois heures du matin, deuxième jour du procès de la voiture brulée.
Avons pénétré dans la caserne de gendarmerie Vigny-Musset. Avons incendié 6 fourgons d’intervention et deux camions de logistique. Le garage et l’entrepôt ont été ravagés sur plus de 1500 mètres carrés.
Cet acte s’inscrit dans une vague d’attaques de solidarité avec les personnes qui passent en procès ces jours-ci.
Forte accolade à Kara et Krem.
Une pensée pour Damien, récemment tabassé par les flics.
Quel que soit l’issue du procès, on continuera à s’en prendre à la police et à la justice.
Notre hostilité est un feu qui se propage.
Des nocturnes.
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La prose des journaflics…
extrait de Libération / jeudi 21 septembre 2017
Près de 2000 m² d’un entrepôt abritant notamment des voitures de gendarmerie a été incendié. Un acte revendiqué par un groupe qui dit sa «solidarité» avec les prévenus du procès de la voiture de police incendiée Quai de Valmy.
«Notre hostilité est un feu qui se propage» : les activistes en lutte contre les forces de l’ordre ont frappé fort la gendarmerie grenobloise, dans la nuit de mercredi à jeudi, sur son propre terrain : la vaste caserne Offner du groupement de gendarmerie de l’Isère, située en pleine ville dans la partie sud de Grenoble, entre le nouveau quartier Vigny-Musset et l’usine Caterpillar, a été la cible d’un important incendie volontaire. Près de 2000 mètres carrés d’un entrepôt abritant des bureaux et garages, situés au cœur même de la caserne, ont été détruits. Les immeubles de logements des gendarmes et leurs familles tout proches n’ont pas été touchés par l’incendie : seul un militaire a été légèrement intoxiqué en tentant d’intervenir sur le sinistre.
Au moins une trentaine de véhicules de la gendarmerie ont brûlé et le vaste local technique est ravagé, y compris les bureaux des équipes chargées des enquêtes criminelles. «La cellule d’investigation criminelle est complètement détruite avec tous les scellés en cours de traitement […] Tout est parti en fumée», ont déclaré des sources proches de l’enquête à l’AFP, précisant néanmoins que les scellés de l’enquête sur la disparition de la petite Maëlys «ne sont pas concernés». Il a fallu l’intervention de 70 sapeurs-pompiers durant la nuit pour venir à bout de l’incendie. Alors que ces derniers finissaient au matin d’arroser les murs et tôles fumantes des locaux détruits, la piste criminelle ne faisait pas de doute pour la section de recherche de la gendarmerie, saisie d’une enquête «à domicile» : elle n’a pas tardé à découvrir, derrière un camion, un trou découpé à hauteur d’homme dans le grillage de l’enceinte extérieure de sa propre caserne… et deux foyers de départ. Dans le courant de la matinée, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb se disait «indigné» et assurait que «tout est mis en œuvre pour identifier les lâches auteurs de cet acte inacceptable». […]
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Le Parisien / jeudi 21 septembre 2017
Un violent incendie revendiqué par la mouvance d’extrême gauche a ravagé dans la nuit de mercredi à jeudi des locaux techniques de la caserne de gendarmerie de Grenoble (Isère), détruisant du matériel d’investigation, de nombreuses pièces à conviction et plusieurs dizaines de véhicules. Un gendarme a été «légèrement intoxiqué» en tentant d’intervenir mais son état n’inspire pas d’inquiétude. Il a été placé sous surveillance au CHU de Grenoble, selon la préfecture.
L’incendie comme sa revendication rapide sur le site indymedia.org, régulièrement utilisé par ces organisations, interviennent deux jours après des faits similaires à Limoges où cinq véhicules de gendarmerie ont été brûlés à l’intérieur de la caserne Jourdan. Le texte posté à la mi-journée affirme que «cet acte s’inscrit dans une vague d’attaques de solidarité avec les personnes qui passent en procès ces jours-ci». Huit prévenus comparaissent depuis mardi et jusqu’à vendredi devant le tribunal correctionnel de Paris pour l’attaque et l’incendie d’une voiture de police en mai 2016 à Paris lors des manifestations violentes contre la loi Travail.
L’incendie, survenu dans un entrepôt, s’est déclaré vers 3 h 30. Il a mobilisé 70 pompiers et a été complètement maîtrisé vers 6 h 15. A l’intérieur du bâtiment se trouvait une cinquantaine de véhicules, dont des voitures particulières. Plus grave, «la cellule d’investigation criminelle est complètement détruite avec tous les scellés en cours de traitement», a-t-on appris de source proche de l’enquête. Les laboratoires des enquêtes criminelles étaient en effet abrités dans ces locaux lambda, jouxtant la partie garage du bâtiment. Toutefois, les scellés de l’enquête sur la disparition de la petite Maëlys ne sont pas concernés.
Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb s’est dit «consterné et indigné» et a dénoncé «un acte particulièrement grave».
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Mise à jour du 5 septembre : Combien ça coûte des dizaines de véhicules de la Maréchaussée (et le labo, et le hangar, et le matériel, et… et…) ?
extrait de France3 / samedi 23 septembre 2017
Après l’incendie criminel de la gendarmerie de Grenoble le 21 septembre, les députés de l’Isère Emilie Chalas, Jean-Charles Colas-Roy et Olivier Veran se sont rendus sur les lieux. « Nous avons pu constater des dégâts considérables, évalués à plus de 2 millions d’euros« , indiquent-ils dans un communiqué conjoint. En effet, plusieurs dizaines de véhicules ont été détruits.
extrait du Parisien / vendredi 22 septembre 2017
[…] Vers 3h30 du matin, un ou des inconnus sont entrés dans l’enceinte du bâtiment en coupant le grillage et ont mis le feu à deux endroits différents aux véhicules qui était remisé là. « Au total 40 véhicules ont été incendiés dont huit fourgons de gendarmes mobiles qui valent 120 000 € pièce, le feu s’est ensuite propagé aux locaux techniques dont le laboratoire. Le préjudice sera colossal ». Il pourrait atteindre les 20 millions d’euros selon une première estimation. […]