La République 77 / Mardi 22 novembre 2016
Le mât de mesure de la puissance du vent et de sa constance a été vandalisé, à Châtenay-sur-Seine, dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Non, ce mât de 70 mètres n’est pas tombé à la suite d’une mauvaise installation, comme il est mentionné sur les réseaux sociaux. Il avait été mis en place depuis 1 an sur le site, par la société Neoen et sa verticalité ne laissait planer aucun doute sur sa qualité de montage.
Une partie des haubans qui le maintenait, a été volontairement désolidarisée. Dans sa chute, le mât s’est rompu en 2 parties, les capteurs d’énergie solaire pour son alimentation électrique, ainsi que les dynamomètres sont détruits.
La société NEOEN louait cet équipement à une société spécialisée. Cette dernière déposera une plainte et une enquête sera ouverte. Cet acte de malveillance n’aura aucune conséquence sur la suite donnée aux études recueillies. Le collectif des associations d’opposition à la création d’un parc éolien, poursuivront leurs actions légales. L’enquête publique aura lieu pour enregistrer les avis de chacun. Le droit de s’opposer à un projet est parfaitement légal. Cependant la destruction du bien d’autrui est un délit. Cette situation serait-elle le choc en retour d’un débat qui n’a jamais eu lieu ? Un constat s’impose : seules les voix des opposants au projet de création d’un parc éolien se sont fait entendre lors des réunions publiques.