Chili : Renforcer les chemins de la lutte, pour une solidarité inébranlable

Anarquia.info / dimanche 15 septembre 2019

Note d’Attaque : celle-ci est l’introduction d’une petite brochure sur la situation du compagnon chilien Joaquín García et comment le pouvoir utilise toujours au mieux les moyens qu’il a a sa disposition (la loi sur le « contrôle des armes », dans ce cas précis) pour mener la guerre à ses ennemis. On pourra la télécharger, en espagnol, ici.

Quelques mots en guise d’introduction

Joaquín García est en prison depuis novembre 2015, accusé d’une attaque contre la police. Avec cette petite brochure, nous essayons non seulement de donner des informations sur sa situation, mais aussi de créer de l’agitation et de contribuer au renforcement d’une solidarité combative.

Observer l’évolution des mécanismes répressifs et y réfléchir permet de voir comment l’application de la funeste loi sur le « contrôle des armes » peut être plus efficace, dans le but d’infliger des condamnations, que la loi antiterroriste, lorsqu’il s’agit de démanteler des pratiques offensives anti-autoritaires.

A l’intérieur des murs de la prison, le compagnon a continué sont chemin, en marchant avec dignité révolutionnaire et en essayant de contribuer aux débats « de l’extérieur », sans compromis sur les positions anarchistes et anti-autoritaires.

L’appel à ne pas devenir spectateur.e.s de la situation des compas en prison est toujours valable ; au contraire, prenons entre nos mains les possibilités de faire de l’agitation et de construire une solidarité d’attaque, d’offensive et d’insurrection. Si on se limite à la prise en charge des exigences matérielles et de la survie des compas à l’intérieur, nous nous limitons dans la compréhension de la solidarité comme élément fondamental de la praxis acrate d’attaque.

C’est cette solidarité qui montre notre potentiel, entre compas qui se connaissent ou pas, et qui, liée à la démarche anti-carcérale, fait augmenter les possibilités de critique, de compréhension et d’attaque contre la domination. Parce qu’il est urgent de détruire les murs des prisons, autant qu’il l’est de démanteler complètement la dynamique qui les entoure.

En construisant des complicités et en renforçant une pratique offensive multiforme, notre solidarité sera inébranlable.
Car oublier les prisonniers de guerre, c’est oublier la guerre elle-même…

Liberté pour Joaquín García !
Rien n’est fini
Tout continue…

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