Chelles (Seine-et-Marne) : La caméra à la disqueuse… encore une fois !

Le Parisien / mardi 6 octobre 2015

chellesUne fois encore, les caméras installées à la fin de l’été par la mairie à la cité Schweitzer-Laënnec ont fait l’objet d’une tentative de destruction. Mardi, vers deux heures du matin, les policiers sont appelés pour intervenir place Raoul-Follereau car des jeunes sont en train d’escalader la clôture d’un pavillon qui borde la cité. A leur grande surprise, en arrivant sur place, les policiers constatent que l’accès à la cité a été barré par des poubelles mises en travers de la route et essuient alors quelques jets de pierre. Dans le même temps, d’autres, montés sur une échelle, sont en train de découper à la disqueuse l’un des poteaux en haut duquel est fixée une caméra, le seul qui n’a pas encore été renforcé par du béton.

Arrivés en nombre des policiers de la brigade anticriminalité départementale, appuyés par la police municipale, parviennent à reprendre le contrôle du quartier qui, comme c’est le cas presque chaque soir depuis l’installation des caméras, a été plongé dans le noir… Ils mettent la main sur la disqueuse, l’échelle, des bidons d’essence et deux jeunes, avant d’en trouver, quelques minutes plus tard, un troisième caché dans les parties communes d’un des immeubles.

Les trois délinquants, âgés de 19, 21 et 22 ans, sont actuellement en garde à vue et devraient être jugés mercredi en comparution immédiate au tribunal de grande instance de Meaux. Aucun lien n’est encore clairement établi mais quelques minutes avant ces événements, deux feux de voiture ont été déclenchés, dans le centre-ville et le quartier Grande Prairie, mobilisant les effectifs du commissariat de Chelles.

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Le Parisien / mercredi 7 octobre 2015

Les trois jeunes, âgés de 19 à 22 ans, qui ont été arrêtés mardi cité Schweitzer-Laënnec, à Chelles, alors que de nouveau, une caméra qui y a été installée a fait l’objet de dégradations dans la nuit de lundi à mardi, ont tous été relâchés. Pour l’un d’entre eux, retrouvé caché dans les parties communes d’un immeuble, l’affaire a été classée sans suite faute de preuves. Pour les deux autres, les caméras n’ont visiblement pas permis de les identifier formellement comme étant partie prenante au guet-apens tendu aux policiers. Ils ont donc été relâchés dans l’attente d’une convocation par officier de police judiciaire pour de simples outrages et des menaces proférées lors de leur arrestation.

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