Besançon : Riposte à une interpellation et sabotage d’une caméra

Le Chat Noir Émeutier / mardi 17 juin 2014

Dans la nuit de samedi à dimanche 15 juin, Une caméra de surveillance a été mise hors-service dans le quartier de la Grette aux 408. Le mât de la caméra a été scié à 90% à la disqueuse et les câbles ont été sectionnés. Cependant, les flics ont réussi à identifié une personne proche du lieu et l’ont placé en GAV avec comparution immédiate ce lundi 16 juin. Il a été condamné à 7 mois de prison dont 4 avec sursis et mise à l’épreuve avec mandat de dépôt. De plus, la ville de Besançon lui réclame une somme à hauteur de 4.645€ pour s’être révolté contre la surveillance. À sa sortie de prison, il devra aussi justifier d’un travail ou d’une formation et aura interdiction de se présenter à moins d’un kilomètre de l’avenue Brûlard.

Cette même caméra avait permis aux porcs d’identifier six personnes suspectées d’avoir pris à partie une patrouille de police dimanche 8 juin 2014 alors qu’elle tentait d’interpeller un habitant du quartier pour une affaire de violence aux abords d’un stade. La voiture des flics est repartie avec de gros impacts sur le pare-brise et une portière vandalisée, tandis qu’un bleu aurait reçu des coups. Les flics sont revenus en masse dans le quartier jeudi 12 juin pour interpeller 4 hommes et deux femmes, accusé-es de ne pas être resté-es sages devant la police et ses méthodes connues des habitant-es des 408. Il-elle-s devaient être présenté-es devant un juge en comparution immédiate vendredi 13 juin 2014 pour « incitation à la rébellion », « rébellion » et « violence contre agent détenteur de la force publique » mais depuis nous n’avons aucune nouvelle de cette vengeance d’Etat.

Texte reformulé depuis plusieurs articles de la presse locale

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