Ouest-France / jeudi 18 février 2016
Une série de graffitis est apparue, dans la nuit de mercredi à jeudi, au coeur de Cholet. La police, l’Etat, le maire de Cholet y sont visés.
L’acte a eu lieu pendant la nuit de mercredi à jeudi. Une ou plusieurs personnes ont maquillé la place Rougé de slogans anticapitalistes à l’aide d’une bombe de peinture noire ou jaune. D’autres tags sont visibles dans les différentes rues qui longent les Arcades Rougé.
Certains sont signés d’un A entouré d’un rond, symbole du courant anarchiste. Et si une partie vise le monde du travail, ces inscriptions s’adressent aussi à l’État, à la police ou au maire de Cholet, Gilles Bourdouleix.
D’ailleurs, un graffiti a été effectué près de la permanence du député, dans la rue Travot.
Certains commerçants et riverains ont eu la désagréable surprise de constater, hier matin, que certains murs et vitrines du centre-ville ont été dégradés, durant la nuit de mercredi à jeudi. D’imposants tags reprenant des slogans anticapitalistes (« La culture n’est pas à vendre », « A bas le travail », etc.) ou hostiles au maire de Cholet Gilles Bourdouleix ont été peints en gros caractères à la peinture grise ou verte.
Les abords de la place Rougé et des Arcades ont été particulièrement visés. Le ou les auteurs n’ont pas été appréhendés.