Carquefou (Loire-Atlantique) : Le gendarme dit adieu à sa bagnole

Ouest-France / mardi 23 mars 2021

Un incendie a détruit une voiture stationnée dans l’enceinte de la brigade de gendarmerie de Carquefou, dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 mars. Il ne s’agit pas d’un véhicule de service mais de la voiture personnelle d’un militaire.


Le feu a pris vers 3 h du matin. Le caractère intentionnel du sinistre ne fait guère de doute, selon un proche de l’enquête confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de Nantes.
Le ou les incendiaires se seraient introduits sur le parking de la caserne avant de mettre le feu : les rétroviseurs de la voiture brûlée mais aussi ceux d’un autre véhicule stationné à proximité ont été cassés.

Le 9 mars dernier, en pleine nuit déjà, un véhicule de la gendarmerie avait été incendié sur le parking de la brigade de Savenay. Les flammes s’étaient propagées à un véhicule civil.

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Mise à jour du 24 mars

extrait d’Ouest France / mercredi 24 mars 2021

Dans la nuit du 22 au 23 mars, des dégradations ont été commises dans l’enceinte de la gendarmerie. Un véhicule a été vandalisé et un autre a été incendié, ainsi que des poubelles. Le feu, qui semble d’origine volontaire, s’est déclaré vers 3 h 30.
Face à cet événement inédit sur Carquefou, le maire Véronique Dubettier-Grenier, s’est rendu sur place pour rencontrer le Capitaine Touvron, commandant de la brigade, afin d’exprimer son soutien aux gendarmes et à leurs familles. […]

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Mise à jour du 23 avril 2021 : une personne interpellée

Ouest-France / jeudi 22 avril 2021

[…]Après un mois d’enquête, les gendarmes ont interpellé un suspect, mardi 20 avril, à la mi-journée, dans sa caravane, à Carquefou. Ils soupçonnent cet homme de 33 ans, bien connu de leurs services, d’être l’incendiaire. Son ADN aurait d’ailleurs été retrouvé sur les lieux du sinistre.

Le trentenaire conteste les faits. Présenté en comparution immédiate ce jeudi après-midi au tribunal judiciaire de Nantes, il a demandé un délai pour préparer sa défense. L’audience a été renvoyée au 20 mai. En attendant, le mis en cause est maintenu en détention provisoire à la maison d’arrêt, conformément aux réquisitions du ministère public qui craignait un risque de réitération des faits qui, selon le représentant du parquet, s’inscrivent dans un « contexte manifeste de représailles » contre les gendarmes.

Le prévenu, qui se dit sans emploi après avoir travaillé « un peu dans la ferraille et le nettoyage »​, compte treize mentions à son casier judiciaire, dont douze condamnations, pour des vols et des infractions routières (conduite sans permis ou sous l’emprise de l’alcool) essentiellement. Incarcéré à trois reprises, il dit avoir passé 23 mois en détention et était sorti de prison le 15 juillet dernier.

Au tribunal, il déclare espérer être présent auprès de sa femme dans deux mois, quand elle mettra au monde leur troisième enfant.

 

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