Chili : L’État ne prend pas soin de toi… il te contrôle et te surveille

reçu par mail / lundi 11 mai 2020

Le 19 mars, a été décrété le couvre-feu dans tout le pays, interdisant la circulation dans les rues entre 22 heures et 5 heures du matin, avec l’excuse de lutter contre la propagation de COVID-19 et protéger ainsi la santé des gens. Avec cette mesure, ce sont encore les misérables troupes de l’Armée, des Carabineros et de la Police judiciaire qui se chargent de mettre en place ce mécanisme de contrôle.

On comprend bien que l’avoir décrété le couvre-feu ne répond qu’aux besoins de l’État et a pour seul objectif le contrôle et le renforcement de l’ordre et du Pouvoir établi. Ni ses militaires ni sa police ne s’occupent de nous, ils n’exercent que le rôle oppressif pour lequel ils sont entraînés.

De ces jours, la surveillance, l’enregistrement des citoyen.ne.s, la dépendance de l’État et le contrôle social s’étendent. Ils nous montrent le côté gentil de ces mesures répressives, mais nous devons être attentif.ve.s à la persistance de ces instruments et éviter qu’ils ne deviennent la norme.

Ils cherchent à nous enfermer, à nous isoler et surtout à éradiquer toute forme de protestation dans les rues. C’est ça l’objet du couvre-feu : imposer la normalité de l’enfermement, de la peur et de la passivité ; ne nous laissons pas vaincre. Pour mettre fin à ce mécanisme de contrôle et de destruction de notre autonomie, nous devons poursuivre le conflit permanent contre ce qui cherche à nous soumettre.

Aujourd’hui et toujours, contre les militaires et la police
Contre leurs Guerres, contre la Paix
GUERRE SOCIALE

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