Kolkata (Inde) : Plusieurs flics blessés lors d’une révolte à la prison

AMWEnglish / dimanche 29 mars 2020

Le 21 mars, des prisonniers ont lancé des pierres et saccagé et incendié des structures de la prison, en essayant de fuir de la taule de Dumdum à Kolkata (Calcutta), en Inde.

Les prisonniers ont tenté d’escalader un mur et de s’enfuir de la prison. Des policiers ont été blessés par des prisonniers qui leur ont lancé des briques, dont des matons aussi ont été la cible. Les détenus ont mis le feu à certaines parties de la prison et n’ont pas laissé entrer les pompiers.

Les tribunaux sont fermés et les prisonniers ne peuvent pas être libérés sous caution ou sortir en liberté provisoire, ce qui les laisse piégés et potentiellement exposés au coronavirus porté par les matons, qui sont libres d’aller et venir, tandis que les prisonniers ne peuvent pas rencontrer leurs familles.

Le soulèvement s’est poursuivi le 22 mars, avec de nouveaux affrontements entre prisonniers et matons. Un incendie a été signalé à la prison de Dumdum, le lendemain du jour où un prisonnier y a été tué et trois policiers blessés. Au moins deux personnes, qui n’ont pas encore été identifiées, ont été blessées lors des affrontements qui ont éclaté dimanche après-midi, à la suite de la décision du gouvernement de l’État du Bengale-Occidental de ne plus permettre aux prisonnier.e.s de rencontrer leurs familles avant le 31 mars, à cause à l’épidémie de coronavirus.
Certains prisonniers ont mis le feu à des structures de la prison, après les avoir endommagées. Ils ont également lancé des pierres sur les policiers et ont tenté de les attaquer.
Des bruits de deux coups de feu ont été entendus à l’intérieur de la prison et un nombre énorme de flics y a été déployée. Un soulèvement similaire a également eu lieu samedi à la prison Presidency, toujours à Kolkata.

Les prisonnier.e.s étant confronté.e.s à une répression encore plus sévère et au risque de propagation rapide du coronavirus, porté par les matons, des soulèvements et des évasions massives se multiplient dans les prisons du monde entier.

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