Le Puy-en-Velay : Début d’émeute à la prison

L’Éveil de la Haute-Loire (via Le Laboratoire Anarchiste) / jeudi 27 juin 2019

Ce jeudi 27 juin, en milieu de matinée, une émeute « impliquant une dizaine de détenus » a éclaté à la maison d’arrêt du Puy-en-Velay. Un surveillant pénitentiaire a été légèrement blessé. […]

Un barrage de police sur le boulevard Président-Bertrand, des familles contraintes d’attendre les parloirs devant la porte de la prison ponote sous un soleil cuisant… l’ambiance était tendue ce jeudi 27 juin à la maison d’arrêt.
Et pour cause. En milieu de matinée, vers 10 heures, un surveillant pénitentiaire a été « agressé physiquement » par un détenu dans la cour de l’établissement, « lors de la mise en place des promenades », indique la préfecture.
Le gardien, âgé d’une vingtaine d’années, est parvenu à regagner le bâtiment et à verrouiller les issues. Légèrement blessé, il a été pris en charge par les sapeurs-pompiers et conduit au centre hospitalier le plus proche.
S’en serait suivi un début d’émeute « impliquant une dizaine de détenus », précise le procureur de la République du Puy, Nicolas Rigot-Muller. Ces derniers se trouvaient déjà dans la cour quand le gardien a été pris à partie. « Il y a eu un mouvement d’humeur en réaction à ce qu’il venait de se produire. Ils n’ont pas voulu réintégrer leurs cellules », poursuit la préfecture.
Par conséquent, le plan particulier d’intervention (PPI) a été activé. Les Eris (équipes régionales d’intervention et de sécurité) de Lyon, les seules unités habilitées à pénétrer dans un établissement pénitentiaire en cas de tension, sont intervenues.

En attendant que le calme ne revienne au sein de la maison d’arrêt, les policiers étaient chargés de sécuriser les abords de l’établissement. De ce fait, la route a été barrée, pendant plusieurs heures. La situation semblait « sous contrôle », en début d’après-midi et le trafic a pû reprendre sur le boulevard Président-Bertrand.

Selon nos informations, la canicule pourrait avoir échauffé les esprits. [comme si l’enfermement n’était pas déjà une raison en soi pour se révolter… NdAtt.]

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