Grenoble : Coup de pied à la politique !

ledauphine / samedi 29 mars 2014

Le candidat écologiste Éric Piolle, arrivé en tête du premier tour des municipales à Grenoble, a été frappé alors qu’il circulait à vélo, vendredi soir, par le passager d’une camionnette qui lui a assené un coup de pied et la fait chuter sans le blesser. Un passant a été témoin de la scène. M. Piolle a ensuite déposé plainte au commissariat.

Dans un tweet posté samedi matin, la ministre EELV de l’Égalité des territoires et du Logement Cécile Duflot s’est dite « bouleversée et scandalisée » par cette agression.

Dans un communiqué à l’AFP, la secrétaire nationale d’Europe Écologie-Les Verts, Emmanuelle Cosse écrit que son mouvement “condamne fermement cette agression” et “attend une enquête exemplaire”.

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir a également réagi estimant que « la violence est inacceptable dans la vie politique, et l’agression contre un candidat est une agression contre la démocratie. (…) Je fais part, au nom du Parti socialiste, de toute ma solidarité à Eric Piolle ». Comme le maire sortant de Grenoble Michel Destot condamnant “avec fermeté, l’agression, lâche mais heureusement sans gravité », exprimant « sympathie » et « soutien ».

Les trois autres candidats au scrutin grenoblois ont condamné cet acte.

Jérôme Safar (divers gauche) : « L’agression ayant conduit à la chute d’Eric Piolle de son vélo est inacceptable. Je l’ai immédiatement appelé pour prendre de ses nouvelles et lui apporter mon soutien. Je la condamne avec d’autant plus de fermeté que j’ai moi-même été victime régulièrement au cours de la campagne d’insultes sur mes affiches et d’attaques personnelles insupportables, dont la presse locale avait été informée et que je n’avais pas souhaité rendre publiques. J’appelle l’ensemble des candidats en présence, comme leurs soutiens, à veiller aussi à éviter des instrumentalisations excessives (…)”.

Matthieu Chamussy (UMP) a « souhaité que l’auteur soit identifié, interpellé et condamné. J’ai eu Eric Piolle au téléphone, pour lui dire mon émotion, ma solidarité et mon indignation”.

Quant à Mireille d’Ornano (FN), elle a « condamné l’agression dont a été victime Eric Piolle. Ajoutant que « notre candidat d’Echirolles Alexis Jolly et un de nos colleurs d’affiches de Fontaine ont subi des menaces de mort dans la nuit. Les auteurs de ces faits devront être condamnés avec la plus grande fermeté. Le seul mot d’ordre qui permettra d’endiguer le renforcement de la violence dans notre pays est la tolérance zéro ».

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