Le Laboratoire Anarchiste / lundi 26 août 2019
Samedi 24 août à 17h30 300 manifestants ont réussi à défier et résister face aux canons à eau, grenades lacrymogéne LBD 40mm, grenade désencerclement, jusqu’à 20h30.
[…] Dans une ville de Bayonne envahi par des diverses forces de soutien aux capitalistes dont certaines stars réunis à Biarritz pour un G7. Le dispositif dés le 23 août mis en place à Bayonne (Guardia civil, douane, garde mobile, CRS, bac de la région parisienne, motocycliste voltigeur). L’enjeu de ce déploiement policier Français et Espagnol dans tout le pays basque nord et les Landes est pour certain manifestants étaient pour continuer à casser toute velléité de lutte contre le tourisme. Cette manifestation dans une ville de 50000 mille habitants a montré que la résistance est possible face à certain défaitisme.
24 au 25 août dans le camp NO G7 des batailles jusqu’à 7 heures du matin contre les flics qui venaient interpeller des militants, entre autre des organisateurs du contre sommet
Le dimanche 25 le RDV prévu pour approcher la zone rouge à la « chambre d’Amour » à Anglet a été annulé dans la mâtiné du dimanche et deux rassemblement ce dimanche pour demander la libération des interpellé-e-s
Manifestations pour demander la libération des personnes arrêtées
Tension contenue sur la côte basque. Alors que la route de la corniche a été fermée à la circulation et les véhicules fouillés, une manifestation spontanée de près de 300 personnes s’est formée ce dimanche à Hendaye. Dans le calme, elle a réclamé la libération des militants anti-G7 interpellés ces derniers jours. Elle s’est terminée au port de Caneta vers 15 heures, après avoir déambulé dans les rues, encadrée par des policiers.
A Bidart, ce sont des Gilets jaunes qui ont été encerclés devant un supermarché pendant près de trois heures. D’après la presse se trouvant sur place, en plus d’une cinquantaine de militants, deux observateurs d’Amnesty International (AI) et des journalistes auraient été fouillés, contrôlés et retenus, soit au total près de 80 personnes.
Des dizaines de personnes rassemblées au bout de la rue Victor Hugo, mais empêchées d’accéder à la place de la Mairie. Quelques slogans scandés : « Atxilotuak askatu » (Libérez les prisonniers en basque) ou « Antikapitalista ! »
Les deux personnes arrêtées le jeudi 22 août ,soupçonnées d’avoir dégradé des radars, posés des banderoles et tagués des messages revendicatifs en l’honneur des gilets jaunes et des black blocks Dans l’attente de juger ces deux personnes, le tribunal a ordonné leur placement sous contrôle judiciaire, comme l’avait demandé le ministère public. L’un et l’autre ont interdiction de se voir et de rentrer en contact d’ici au 9 septembre au tribunal de Dax. Ils devront aussi se présenter une fois par semaine au commissariat ou à la gendarmerie la plus proche de leurs domiciles.
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Le Parisien / samedi 24 août 2019
[…] en tout début de soirée, la situation s’est envenimée, à Bayonne, notamment. Sur le pont Saint-Esprit, plusieurs dizaines de personnes, scandant des slogans anti-capitalistes, ont fait face aux CRS et certains leur ont jeté des pierres. Les forces de l’ordre ont alors riposté à l’aide de grenades assourdissantes, bombes lacrymogènes et canons lanceurs d’eau. Personne n’a été blessé et la petite foule a fini par se dissoudre en direction du Petit Bayonne.
Et c’est justement dans le centre historique de la ville qu’un deuxième affrontement, plus violent que le précédent, a eu lieu vers 20 heures. Entre 30 et 40 manifestants, dont certains originaires du Pays basque espagnol, ont en effet tenté de forcer des barrières anti-émeutes en utilisant un panneau de signalisation comme bélier.
Là encore, les forces de l’ordre ont répondu avec des grenades assourdissantes et des bombes lacrymogènes. Personne n’a été blessé et aucun commerce n’a été dégradé, précise la préfecture. Au moins une personne, soupçonnée d’être l’auteur d’un jet de pierre, a été interpellée.
Vers 21h30, la situation semblait revenue au calme. Et les barrières anti-émeutes, qui jalonnent ponts et axes de Bayonne, commençaient à être levées.
Au total, 68 personnes ont été placées en garde à vue ce samedi dans le cadre du dispositif de sécurité G7. Parmi elles, 38 personnes ont été placées en garde à vue « notamment pour participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations, possession d’objets susceptibles d’être utilisés comme arme par destination, dissimulation de visage et jet de projectile ».