Rome (Italie) : Manifestation et affrontements à Trastevere, en solidarité avec Alfredo Cospito, au 101e jour de sa grève de la faim

La Nemesi / lundi 30 janvier 2023

Nous publions un court texte sur la manifestation qui a eu lieu à Rome le samedi 28 janvier, en solidarité avec Alfredo Cospito, à son 101e jour de grève de la faim. Dans les environs du rassemblement, sur la Piazza Trilussa, qui a duré quelques heures et d’où une petite manifestation a pu s’élancer, après qu’une partie des participants se sont déplacés en dehors de la nasse policière, il y a eu des affrontements avec les forces de répression, qui ont été rapidement mises en difficulté, car partiellement encerclées à leur tour et aussi grâce à la détermination des compagnons à prendre les rues (mais la police a réussi à interpeller un compagnon près de Piazza Trilussa). Après les affrontements, il y a eu une manifestation dans les ruelles du quartier de Trastevere.

À la fin de la manifestation, quelques dizaines de compagnons ont été interpellés par la DIGOS, la police anti-émeute et les Carabinieri. Les 41 personnes interpellées pendant cette journée, amenées au commissariat central et libérées sans restrictions aux premières heures du dimanche 29, ont reçu des plaintes en vertu de l’article 337 du Code pénal (résistance à agent de la force publique).

Nous relayons ci-dessous un court texte informatif qui a été diffusé le 29. En ces jours, quand les conditions de santé du compagnon sont en train de s’aggraver rapidement et dramatiquement, par cette initiative les compagnons présents ont réaffirmé l’importance d’une présence et d’une pratique conflictuelle à tenir dans les rues, en solidarité avec Alfredo et en soutien de sa grève de la faim. Continuons la lutte, avec rage et détermination. Alfredo hors du 41 bis !

Hier, à Rome, lutte dans les rues contre le 41 bis et la peine de perpétuité avec période de sûreté illimitée, aux côtés d’Alfredo Cospito, en grève de la faim depuis 101 jours. La police voulait encercler les manifestants, mais elle a été encerclée. Dans le bordel général, l’anti-émeute a chargé la DIGOS à deux reprises et a même réussi à envoyer un agent de la DIGOS à l’hôpital. Le chef des flics voulait empêcher un cortège inoffensif, il a obtenu deux heures de manifestation offensive dans Trastevere, une manif qui a résisté avec des barricades et a repoussé de nombreuses charges dans les ruelles.

S’il est bien vrai qu’une grande partie des 41 interpellations auraient pu être évitées, si on avait compris quelques minutes auparavant que la fête était en train de finir, cela n’enlève absolument rien au message de rage, venant de la rue, à cause de l’exécution désormais proche de notre compagnon. Au contraire, elle le renforce.

Un grand merci à tous les rebelles, et solidarité à ceux qui ont été visés par des plaintes.

Longue vie à l’anarchie !

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