de.indymedia.org / samedi 3 avril 2021
Avec la prononciation orale du verdict et le retrait des mandats d’arrêt à l’encontre des trois anarchistes inculpé.e.s, le 5 novembre 2020, l’audience principale du procès dit « de la Parkbank » avait enfin pris fin.
Les derniers mois ont été marqués par une grande joie et un grand soulagement, mais aussi par une attente plus ou moins tendue de la copie écrite du verdict.
La chambre chargé de cette tâche dispose de beaucoup de temps pour rédiger le jugement écrit, en fonction du nombre de jours de procès – dans ce cas, avec les environs 50 jours de procès de cette procédure, le délai expirait à la mi-avril 2021, c’est à dire près d’une demie année après le prononcé. Ce délai a été respecté et, avec un peu de retard, l’arrêt de plus de 100 pages a maintenant trouvé son chemin jusqu’aux inculpé.e.s et leurs avocats.
Avec la notification du jugement écrit, commence maintenant le délai d’un mois pour exposer les raisons d’un appel, de sorte que la Cour fédérale de justice devrait probablement se prononcer sur ce jugement avant la fin de l’année.
Il n’y a pas de délais pour le traitement des recours par la Cour fédérale de justice, mais l’expérience montre que l’on peut s’attendre à une décision en automne ou en hiver. La Cour fédérale décidera si le verdict deviendra définitif dans sa forme actuelle, et les peines de prison devront alors être purgées, ou s’il est partiellement ou complètement rejeté et l’affaire devra donc être partiellement ou entièrement rejugée.
A propos du contenu, il nous est difficile de dire quelque chose sur ce jugement écrit – c’est essentiellement la même chose que le verdict oral : les anarchistes inculpé.e.s sont condamné.e.s à 1 an et 10 mois, 1 an et 8 mois et 1 an et 7 mois de prison, sans le bénéfice du sursis, le tribunal supposant qu’une voiture devait être incendiée à un endroit, ainsi que quelque chose d’autre à trois autres endroits différents.
Nous allons prendre un peu de temps pour lire et comprendre le jugement écrit, puis, le cas échéant, nous ferons de nouveau des commentaires sur des points particuliers.
Jusqu’ici, du coup, rien n’est terminé.
Ça va de soi qu’un appel en jugement de ce type coûte beaucoup d’argent et c’ est très difficile d’en trouver en ce moment – nous sommes donc toujours heureux.ses de vos dons.
Salutations solidaires à toutes les autres personnes qui sont actuellement touchées par la répression.
Solidarité avec les prisonnier.e.s en grève de la faim au Chili et avec tou.te.s les autres prisonnier.e.s en lutte !
Liberté pour tou.te.s !