extrait d’Act for freedom now! / samedi 30 octobre 2020
Le 12 juin 2019, les anarchistes G. Dimitrakis et K. Sakkas sont arrêtés après la tentative d’expropriation d’un transport de fond, à l’hôpital de l’AHEPA.
Peu après, l’anarchiste D. Syrianou est arrêtée pour la même affaire, puis libérée sous contrôle judiciaire.
Dans les jours qui suivent, l’État va réaliser sa vengeance, avec des conditions de détention spéciales et des transferts dans des prisons éloignées des lieux de résidence des deux compagnons.
D’un côté, G. Dimitrakis sera transféré au mitard de la prison de Komotini, où il restera deux mois, avant son transfert à la prison de Domokos ; d’un autre côté, K. Sakkas sera privé du droit à un permis de sortie pour faire ses études, jusqu’à ce qu’il le réclame avec une grève de la faim.
Nous n’entrerons pas dans l’analyse de l’activité et du rôle des banques, telles qu’elles ont été crées depuis le premier jour de leur existence.
Il est évident que les usuriers légaux du système étaient et sont des ennemis de la société, car ils sont des piliers de cette structure capitaliste pourrie.
Nous nous sommes organisé.e et nous avons détruit trois distributeurs automatiques de billets. Deux dans la rue Papafi et un dans la rue Gr. Lambraki, à Toumpa [un quartier de l’est de Thessalonique ; NdAtt.]. L’attaque contre ces structures, par tous les moyens, fait partie de notre lutte et de nos objectifs partiels.
Nous déclarons sans équivoque que nous sommes aux côtés de nos compas, qui passeront en procès le mercredi 16 septembre [ce communiqué est du 14 septembre ; NdAtt.].
Les terroristes et les voleurs sont les banques et les capitalistes
Anarchistes