Indymedia Nantes / lundi 13 janvier 2020
Haine et dix morsures de feu dans la machinerie bleue.
Haine et dix raisons de s’attaquer à une entreprise qui promeut et propage l’électricité et le désastre.
Pour les anarchistes et autres antiautoritaires obsédés par le fait d’écrire ou pas des communiqués. Ou par le fait que les attaques puissent être « réappropriables » par leur « sujet révolutionnaire » préféré. On laisse les personnes qui le voudraient, trouver leurs propres raisons. Pour pouvoir s’imaginer être « les auteurs » de cette attaque.
Ce qu’on peut dire, c’est qu’on aime jouer. Jouer avec le feu. Jouer avec la vie, aussi, un peu. Vie qui ne tient qu’à tous ces fils électriques. Fils qu’on aimerait couper partout où on peut. Pour ne pas finir par définitivement péter les plombs.
En tout cas, n’en déplaise à ce répugnant fond de poubelle municipale qu’est Eric Vaillant (voir ce qu’à dit cet actuel procureur de la République de Grenoble sur le communiqué de l’incendie de France Bleue Isère). Ce texte est bien la « revendication » de l’attaque des « véicules » d’Enedis . Qui a eu lieu dans la nuit du 12 au 13 janvier 2020 à Seyssinet-Pariset (à côté de Grenoble).
Si on écrit « véicules », c’est pour faire un clin d’oeil complice aux « Energumènes Diablement Furax« . Qui ont incendié ceux d’EDF.
La vague de perquisitions qui a déferlé fin novembre 2019 à Grenoble, Fontaine et sur la ZAD de Roybon nous a débectés. Sans pour autant nous étonner. Car le gratin répressif a été si copieusement dépassé depuis les premières attaques de 2017 (voir la commission rogatoire lisible sur internet). Qu’on l’avait presque cru oublié dans le four de la justice étatique. A tel point que beaucoup de fumée s’est répandue dans « l’agglomération grenobloise » jusqu’à cet incendie.
Que les attaques continuent à se propager. Contre tout ce qui prétend apporter toujours plus de confort matériel et de liberté. Engendrant, en fait, toujours plus de contraintes existentielles et de morbidité.
Des disjonctés tenant tête.
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Mise à jour du 18 janvier : ce qu’en disent les journaflics
France Bleu / lundi 13 janvier 2020
Un entrepôt d’Enedis (service public du réseau d’électricité) a été victime d’un incendie dans la nuit de dimanche à lundi à Seyssinet (Isère), près de Grenoble. L’alerte a été donnée à 2h45. Les pompiers ont éteint les flammes au moyen de trois lances à eau. Bilan : onze véhicules, dont des véhicules de salariés, ont été détruits. Deux autres ont été en partie détériorés. […]
Par ailleurs, selon notre reporter sur place, le grillage a été découpé, des bidons d’essence ont été retrouvés sur place et il est question de plusieurs départs de feu. Sur place, on estime que l’on a évité le pire puisqu’un transformateur aurait pu exploser à cause des flammes. L’entreprise Enedis va être contrainte d’annuler des chantiers. Il y aura sûrement du chômage technique.
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Le Proc ne sait plus où donner de la tête et cherche à se débarrasser de ce dossier…
Le Dauphiné Libéré / mardi 14 janvier 2020, au matin
Lors d’une conférence de presse lundi 13 janvier au tribunal de Grenoble, quelques heures après l’incendie volontaire du site Enedis à Seyssinet-Pariset, le procureur de la République Éric Vaillant a indiqué avoir « contacté le procureur national antiterroriste pour lui proposer de se saisir de l’enquête. Pour ma part, j’estime qu’il s’agit d’un attentat terroriste. » Reste à savoir si les services concernés se saisiront ou non de ces faits.
… mais le Parquet antiterro lui signifie qu’il doit se démerder tout seul comme un grand
Le Dauphiné Libéré / mardi 14 janvier 2020, en début d’aprèm
Le parquet national antiterroriste a fait savoir au parquet de Grenoble qu’il ne se saisirait pas de l’affaire de l’incendie volontaire d’un hangar d’Enedis survenu ce lundi à Seyssinet-Pariset, dans la banlieue de Grenoble, a indiqué le procureur de Grenoble Eric Vaillant ce mardi.
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