ZAD de Notre-Dame-des-Landes : Perquisitions en cours (MAJ du 25/01)

Indymedia Nantes / mardi 22 janvier 2019

22 janvier 2019 à 07h02min
Les perquisitions ont lieu en tout cas au Moulin et au Rosier, les GM sont présents du côté Ouest du Chemin de Suez, et la D81 est barrée par les GM côté Ardillères, en ne laissant passer personne. Et barrent aussi la route des Fosses Noires côté Moulin.
Une personne est en garde à vue.

MAJ : selon Presse Océan, quatre personnes ont été interpellées.

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Mise-à-jour de jeudi 24 janvier 2019 : 5 interpellations pour violences aggravées et séquestration

Presse-Océan / mercredi 23 janvier 2019

L’enquête préliminaire déclenchée par le parquet du tribunal de Saint-Nazaire dans le cadre de la séquestration d’un homme dans la ZAD, en octobre 2018, a abouti à l’interpellation de cinq personnes mardi. Ces quatre hommes et une femme sont désormais accusés de violences volontaires aggravées avec ITT supérieure à 8 jours, de séquestration et d’enlèvement avant le 7e jour et d’association de malfaiteurs.

NdAtt. : Selon un communiqué qui veut remettre les pendules à l’heure sur ce qui s’est passé (« intox du Communiqué sur les arrestations survenues sur la zad » publié sur Indymedia Nantes le 23 janvier), une personne a été tabassée sur la ZAD en octobre 2018, puis enfermée dans le coffre d’une voiture et abandonnée à Rennes (c’est la deuxième fois que des pratiques maffieuse de ce type ont lieu).
Ce texte relate aussi le fait que cette personne a porté plainte et aurait identifié ses agresseurs présumés.
Si nous n’avons aucune solidarité à exprimer à des autoritaires (nous ne savons rien des 5 personnes interpellées, mais vu le contexte cela nous parait vraisemblable qu’ils et elle soient parmi les amis… de la Préfecture), le fait qu’une plainte a été déposée est à notre avis extrêmement grave.
L’appel à la répression étatique ne peut pas être une modalité acceptable pour régler les conflits. Au contraire, elle doit être refusée et si possible combattue, même quand c’est le voisin maffieux qui est réprime.

« Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. »

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Mise-à-jour du 25 janvier : selon la presse, 3 personnes ont été placée en détention préventive, deux sont sous contrôle judiciaire.

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